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L'urgence d'une prise en charge
Strabisme
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 08 - 2010

Le strabisme peut avoir des conséquences graves s'il n'est pas traité dès les premières années. La prise en charge est longue, mais lorsque l'anomalie est corrigée précocement, le pronostic est excellent. Le strabisme est extrêmement fréquent, puisque cette anomalie touche près de 4 % des enfants. Dans plus de la moitié des cas, il s'agit d'un strabisme familial.
Nécessité d'un traitement précoce
Il peut être convergent (la classique "loucherie"), divergent ou vertical. Ce défaut de parallélisme des yeux peut être là dès la naissance, ou n'apparaître qu'après quelques semaines ou quelques mois. Plus rarement, le strabisme se développe à deux ou trois ans. Il est alors de meilleur pronostic car la vision binoculaire (des deux yeux) a eu le temps de se former. En effet, le grand risque du strabisme est que l'enfant prenne l'habitude de n'utiliser que l'un de ses yeux. Le cerveau n'apprenant à traiter que les informations venant d'un oeil, rapidement l'autre d'inactif va devenir aveugle. Si l'on n'intervient pas précocement, cette baisse de vision, encore appelée amblyopie, devient irréversible. Le risque est d'autant plus important que le trouble s'est installé tôt au cours de la période critique de maturation du cerveau, c'est-à-dire avant l'âge de deux ans. En bref, plus le strabisme apparaît tôt et est traité tardivement, plus l'atteinte de la vision est grave.
Pendant les premières semaines,
pas d'inquiétude
Ainsi, l'enjeu dépasse de loin le seul préjudice esthétique. Il serait dangereux de négliger un strabisme persistant, sous prétexte qu'il semble minime, ou en pensant que le trouble régressera spontanément avec l'âge.
Pourtant un défaut de parallélisme durant les premières semaines n'est pas forcément inquiétant. En effet, les mouvements des yeux sont souvent mal coordonnés chez le nouveau-né. En revanche, tout strabisme persistant au-delà de deux mois exige, de manière urgent , un examen spécialisé par un ophtalmologiste. Le médecin pourra rechercher une cause éventuelle (une cataracte ou une tumeur peut dans de rares cas être responsable du défaut de parallélisme), identifier un trouble visuel associé et instaurer d'urgence un traitement adapté.
D'abord faire travailler les deux yeux
Le but du traitement est avant tout de faire travailler les deux yeux, pour établir une vision binoculaire. Pour cela, on fait porter généralement au bébé des lunettes comportant un cache, total ou partiel, afin de le contraindre à regarder avec l'oeil paresseux. Lorsqu'il est mis en oeuvre avant deux ans, ce traitement simple permet dans quasiment tous les cas de restaurer une vision normale de l'oeil amblyope. En revanche, après cinq ans le risque d'amblyopie définitive devient élevé.
La chirurgie dans un second temps
Dans un cas sur deux, environ, le traitement doit être complété par une intervention chirurgicale, pour corriger le défaut de parallélisme. Celui-ci est du à un déséquilibre de la force musculaire des muscles des yeux. Le chirurgien agira sur ces muscles et non sur l'intérieur de l'oeil.
Parfois, plusieurs interventions sont nécessaires. La chirurgie conserve la même efficacité sur le plan esthétique, qu'elle soit pratiquée dans l'enfance ou chez l'adulte, corrigeant complètement, dans environ 80 % des cas, le strabisme. Mais, passée l'enfance, elle n'a aucun effet sur l'amblyopie et la vision binoculaire.
Quel que soit le traitement appliqué et sa réussite, une surveillance régulière reste nécessaire, car le strabisme peut se reproduire progressivement à tout moment. Cependant, la découverte de cette anomalie chez son bébé ne doit pas entraîner d'affolement. Sous réserve d'un traitement précoce et adapté, le strabisme n'entraînera le plus souvent aucun préjudice esthétique ou fonctionnel.
Santé A à Z
Le strabisme peut avoir des conséquences graves s'il n'est pas traité dès les premières années. La prise en charge est longue, mais lorsque l'anomalie est corrigée précocement, le pronostic est excellent. Le strabisme est extrêmement fréquent, puisque cette anomalie touche près de 4 % des enfants. Dans plus de la moitié des cas, il s'agit d'un strabisme familial.
Nécessité d'un traitement précoce
Il peut être convergent (la classique "loucherie"), divergent ou vertical. Ce défaut de parallélisme des yeux peut être là dès la naissance, ou n'apparaître qu'après quelques semaines ou quelques mois. Plus rarement, le strabisme se développe à deux ou trois ans. Il est alors de meilleur pronostic car la vision binoculaire (des deux yeux) a eu le temps de se former. En effet, le grand risque du strabisme est que l'enfant prenne l'habitude de n'utiliser que l'un de ses yeux. Le cerveau n'apprenant à traiter que les informations venant d'un oeil, rapidement l'autre d'inactif va devenir aveugle. Si l'on n'intervient pas précocement, cette baisse de vision, encore appelée amblyopie, devient irréversible. Le risque est d'autant plus important que le trouble s'est installé tôt au cours de la période critique de maturation du cerveau, c'est-à-dire avant l'âge de deux ans. En bref, plus le strabisme apparaît tôt et est traité tardivement, plus l'atteinte de la vision est grave.
Pendant les premières semaines,
pas d'inquiétude
Ainsi, l'enjeu dépasse de loin le seul préjudice esthétique. Il serait dangereux de négliger un strabisme persistant, sous prétexte qu'il semble minime, ou en pensant que le trouble régressera spontanément avec l'âge.
Pourtant un défaut de parallélisme durant les premières semaines n'est pas forcément inquiétant. En effet, les mouvements des yeux sont souvent mal coordonnés chez le nouveau-né. En revanche, tout strabisme persistant au-delà de deux mois exige, de manière urgent , un examen spécialisé par un ophtalmologiste. Le médecin pourra rechercher une cause éventuelle (une cataracte ou une tumeur peut dans de rares cas être responsable du défaut de parallélisme), identifier un trouble visuel associé et instaurer d'urgence un traitement adapté.
D'abord faire travailler les deux yeux
Le but du traitement est avant tout de faire travailler les deux yeux, pour établir une vision binoculaire. Pour cela, on fait porter généralement au bébé des lunettes comportant un cache, total ou partiel, afin de le contraindre à regarder avec l'oeil paresseux. Lorsqu'il est mis en oeuvre avant deux ans, ce traitement simple permet dans quasiment tous les cas de restaurer une vision normale de l'oeil amblyope. En revanche, après cinq ans le risque d'amblyopie définitive devient élevé.
La chirurgie dans un second temps
Dans un cas sur deux, environ, le traitement doit être complété par une intervention chirurgicale, pour corriger le défaut de parallélisme. Celui-ci est du à un déséquilibre de la force musculaire des muscles des yeux. Le chirurgien agira sur ces muscles et non sur l'intérieur de l'oeil.
Parfois, plusieurs interventions sont nécessaires. La chirurgie conserve la même efficacité sur le plan esthétique, qu'elle soit pratiquée dans l'enfance ou chez l'adulte, corrigeant complètement, dans environ 80 % des cas, le strabisme. Mais, passée l'enfance, elle n'a aucun effet sur l'amblyopie et la vision binoculaire.
Quel que soit le traitement appliqué et sa réussite, une surveillance régulière reste nécessaire, car le strabisme peut se reproduire progressivement à tout moment. Cependant, la découverte de cette anomalie chez son bébé ne doit pas entraîner d'affolement. Sous réserve d'un traitement précoce et adapté, le strabisme n'entraînera le plus souvent aucun préjudice esthétique ou fonctionnel.
Santé A à Z


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