Le secrétaire général du FLN ne semble pas être au bout de ses peines tant l'opération de restructuration du parti, lancée il y a deux mois et demi, connaît moult difficultés. Cette opération, entamée au début du mois de juin et devant s'achever à la fin du mois d'octobre, donne du fil à retordre à Abdelaziz Belkhadem. Dans aucune des 54 mouhafadha du territoire national cette opération ne s'est déroulée dans des conditions ordinaires. Les « superviseurs », qui sont des membres du comité central désignés par le secrétaire général pour mener à bien cette opération, ont eu toutes les peines du monde à gérer la situation. Certains d'entre eux ont été carrément refusés par la base militante. Comme c'était le cas à titre d'exemple à Khenchela où le député Tahar Khaoua n'a pas eu les faveurs de la majorité des militants qui le soupçonnent d'avoir des affinités avec quelques parties locales. Le secrétaire général du vieux parti est destinataire d'un abondant courrier émanant des différentes kasmas lui demandant expressément d'intervenir pour débloquer des situations qui paraissent inextricables. Contrairement à ce qui se dit à propos de cette opération, la direction politique du parti reste confiante puisqu'elle considère que l'opération sera achevée à temps . « Nous pensons que nous finaliserons cette opération dans les délais, c'est-à-dire le 31 octobre prochain car après cette date nous comptons entamer aussi l'opération de renouvellement des mouhafadhas » nous dira Kassa Aïssi, membre du bureau politique du parti chargé du département de l'information qui reconnaît toutefois, quoiqu'à demi-mots, l'existence de quelques difficultés, qui sont dues à l'enjeu que revêt cette restructuration des kasmas. Il admet aussi qu'au tout début de l'opération certaines mouhafadhas avaient des problèmes de divisions ; Il cite l'exemple de la mouhafadha d'El Oued que se disputent deux groupes rivaux et où le superviseur Sid-Ahmed Tmamara, a « effectivement eu du mal à gérer ces animosités ». Pour Kassa Aïssi, contacté hier par téléphone, « les difficultés sont en effet dues à la compétition entre les militants car ceux qui y sont déjà voudraient rester et ceux qui n'y sont pas voudraient y être » ajoutant que « chaque fois qu'une telle opération intervient à la veille d'échéances électorales l'enjeu est doublé ». Notre interlocuteur, fait allusion aux prochaines élections législatives et locales, prévues en 2012. Ce sont en effet ces élections qui animent la volonté des différents acteurs au sein du FLN. En somme c'est la guerre des positions et chacun voudrait être placé aux meilleures loges en perspective de ces échéances électorales. Selon certains observateurs qui suivent de près cette opération de restructuration, ce sont pratiquement les mouhafadhas en place qui sont en train de réussir à placer leurs fidèles dans les bureaux des kasmas. L'ambition c'est de pouvoir, lorsque sera entamée l'opération de renouvellement des bureaux des mouhafadhas et l'élection du mouhafadh, tirer le plus grand bénéfice en demeurant en poste. Car le poste de mouhafadh est synonyme, surtout lors des élections législatives, d'un siège garanti à l'APN. D'où, bien sûr, cette lutte acharnée qui secoue le vieux parti à la faveur de cette opération intervenue au lendemain du 9e congrès qui a vu le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, sortir renforcé de ces assises puisqu'il dispose désormais de larges préemptives. Des prérogatives que d'aucun, parmi les poids lourds du parti, considèrent bien plus importantes que celles du comité central. Et c'est sans doute pourquoi Salah Goudjil, ex- membre du secrétariat exécutif, que Belkhadem a mis sur la touche lui, Abdelkrim Abada et Saïd Bouhadja, a publiquement dit son dépit en critiquant le nouveau patron du parti. Ce sont autant de facteurs qui exacerbent les luttes internes déteignant forcément sur la restructuration du parti. Le secrétaire général du FLN ne semble pas être au bout de ses peines tant l'opération de restructuration du parti, lancée il y a deux mois et demi, connaît moult difficultés. Cette opération, entamée au début du mois de juin et devant s'achever à la fin du mois d'octobre, donne du fil à retordre à Abdelaziz Belkhadem. Dans aucune des 54 mouhafadha du territoire national cette opération ne s'est déroulée dans des conditions ordinaires. Les « superviseurs », qui sont des membres du comité central désignés par le secrétaire général pour mener à bien cette opération, ont eu toutes les peines du monde à gérer la situation. Certains d'entre eux ont été carrément refusés par la base militante. Comme c'était le cas à titre d'exemple à Khenchela où le député Tahar Khaoua n'a pas eu les faveurs de la majorité des militants qui le soupçonnent d'avoir des affinités avec quelques parties locales. Le secrétaire général du vieux parti est destinataire d'un abondant courrier émanant des différentes kasmas lui demandant expressément d'intervenir pour débloquer des situations qui paraissent inextricables. Contrairement à ce qui se dit à propos de cette opération, la direction politique du parti reste confiante puisqu'elle considère que l'opération sera achevée à temps . « Nous pensons que nous finaliserons cette opération dans les délais, c'est-à-dire le 31 octobre prochain car après cette date nous comptons entamer aussi l'opération de renouvellement des mouhafadhas » nous dira Kassa Aïssi, membre du bureau politique du parti chargé du département de l'information qui reconnaît toutefois, quoiqu'à demi-mots, l'existence de quelques difficultés, qui sont dues à l'enjeu que revêt cette restructuration des kasmas. Il admet aussi qu'au tout début de l'opération certaines mouhafadhas avaient des problèmes de divisions ; Il cite l'exemple de la mouhafadha d'El Oued que se disputent deux groupes rivaux et où le superviseur Sid-Ahmed Tmamara, a « effectivement eu du mal à gérer ces animosités ». Pour Kassa Aïssi, contacté hier par téléphone, « les difficultés sont en effet dues à la compétition entre les militants car ceux qui y sont déjà voudraient rester et ceux qui n'y sont pas voudraient y être » ajoutant que « chaque fois qu'une telle opération intervient à la veille d'échéances électorales l'enjeu est doublé ». Notre interlocuteur, fait allusion aux prochaines élections législatives et locales, prévues en 2012. Ce sont en effet ces élections qui animent la volonté des différents acteurs au sein du FLN. En somme c'est la guerre des positions et chacun voudrait être placé aux meilleures loges en perspective de ces échéances électorales. Selon certains observateurs qui suivent de près cette opération de restructuration, ce sont pratiquement les mouhafadhas en place qui sont en train de réussir à placer leurs fidèles dans les bureaux des kasmas. L'ambition c'est de pouvoir, lorsque sera entamée l'opération de renouvellement des bureaux des mouhafadhas et l'élection du mouhafadh, tirer le plus grand bénéfice en demeurant en poste. Car le poste de mouhafadh est synonyme, surtout lors des élections législatives, d'un siège garanti à l'APN. D'où, bien sûr, cette lutte acharnée qui secoue le vieux parti à la faveur de cette opération intervenue au lendemain du 9e congrès qui a vu le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, sortir renforcé de ces assises puisqu'il dispose désormais de larges préemptives. Des prérogatives que d'aucun, parmi les poids lourds du parti, considèrent bien plus importantes que celles du comité central. Et c'est sans doute pourquoi Salah Goudjil, ex- membre du secrétariat exécutif, que Belkhadem a mis sur la touche lui, Abdelkrim Abada et Saïd Bouhadja, a publiquement dit son dépit en critiquant le nouveau patron du parti. Ce sont autant de facteurs qui exacerbent les luttes internes déteignant forcément sur la restructuration du parti.