Le moudjahid Slimane Bentobal, dit Lakhdar, a été inhumé hier dans le carré des martyrs au cimetière d'El Alia. Une foule nombreuse a assisté à l'enterrement de celui qui a été l'un des principaux dirigeants de la lutte de Libération nationale et qui s'est éteint, dimanche soir, des suites d'une longue maladie à l'âge de 87 ans. Des proches et amis du défunt, ses compagnons d'armes ainsi que des officiels étaient présents parmi cette dense foule. Ainsi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le vice-Premier ministre, Nouredine Yazid Zerhouni, ainsi que presque l'ensemble des membres du gouvernement ont tenu à assister à l'inhumation de ce moudjahid de la première heure. Les deux anciens présidents, Chadli Bendjedid, ainsi que Ali Kafi, qui a présidé le Haut Conseil d'Etat (HCE) après la mort de Boudiaf, étaient également présents parmi l'assistance. Ali Kafi a servi sous les ordres de Lakhdar Bentobal, qui dirigeait alors la wilaya II durant la guerre de Libération avant de lui succéder en 1957 lorsque ce denier a quitté l'Algérie pour s'installer, avec l'ensemble du commandement de la révolution, en Tunisie. Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari, respectivement président du Conseil de la nation et président de l'APN, étaient au premier rang de ceux qui ont tenu à rendre un dernier hommage à cet authentique moudjahid. Mouloud Hamrouche, Reda Malek, Belaid Abdessalam et Ali Benflis, tous d'anciens chefs de gouvernement, étaient visibles au cimetiere d'El Alia. Comme c'était aussi le cas aussi pour le frère du président de la Républiuqe, Said Bouteflika, ainsi que le directeur de son cabinet, Mohamed Kendil. Gaid Salah chef d'état major de l'ANP ainsi que d'autres officiers supérieurs en activité ou à la retraite ont eux aussi rendu un hommage au défunt. Des leaders de partis politiques, à l'exemple d'Abdelaziz Belkhadem du FLN, de Bouguerra Soltani du MSP ou de Said Sadi du RCD ont, par leur présence hier au cimetière, voulu temoigner leur profond respect pour le défunt. Un respect que lui vouent aussi ses anciens compagnons d'armes qui étaient présents en nombre et qui ont eu le privilège de jeter un dernier regard sur sa dépouille, laquelle a été exposée le matin au siège du secrétariat général de l'organisation nationale des moudjahiddine (ONM). Dans son oraison funèbre le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a mis en exergue les grandes qualités du défunt moudjahid et le rôle qu'il a joué durant la guerre de Libération nationale. Le président de la République en a fait de même la veille en considérant que Bentobal était « un grand leader de la Révolution ». Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, Abdelaziz Bouteflika, relève que « le défunt comptait parmi les enfants loyaux du mouvement national et les pionniers de la glorieuse Révolution de Novembre. Dès son jeune âge, il milita pour conférer une maturité nationale au mouvement de libération en mettant fin à l'occupation pour pouvoir enfin se consacrer au projet de l'Etat national souverain ». Rappelons que Lakhdar Bentobal, qui est né à Mila en 1923, s'est engagé très tôt dans le mouvement national et a rejoint dès le début des années 40 le Parti du peuple algérien (PPA). Il a aussi été membre actif de l'organisation spéciale (l'OS) créée par le PPA MTLD avant qu'elle ne soit dissoute en 1950 et ses membres activement recherchés par l'armée coloniale. Bentobal s'est réfugié dans les Aurès et a fait partie du groupe des 22 qui a décidé, au printemps 1954 le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre. Il a alors dirigé la Wilaya II après la mort de Zighout Youcef avant de quitter le pays pour la Tunisie. Il a aussi fait partie du comité de coordination et d'exécution (CCE) la plus haute instance dirigeante de la Révolution. Avec Krim Belkacem et Abdelhafidh Boussouf il formait ce que certains ont appelé le groupe des « 3B » qui a eu la haute main sur les affaires de la Révolution. Il a été désigné ministre de l'Intérieur lors de la création du Gouvernement provisoire de la Révolution algérienne (GPRA). C'est en cette qualité qu'il a fait partie de la délégation algérienne aux négociations d'Evian qui ont abouti à l'indépendance du pays. Le moudjahid Slimane Bentobal, dit Lakhdar, a été inhumé hier dans le carré des martyrs au cimetière d'El Alia. Une foule nombreuse a assisté à l'enterrement de celui qui a été l'un des principaux dirigeants de la lutte de Libération nationale et qui s'est éteint, dimanche soir, des suites d'une longue maladie à l'âge de 87 ans. Des proches et amis du défunt, ses compagnons d'armes ainsi que des officiels étaient présents parmi cette dense foule. Ainsi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le vice-Premier ministre, Nouredine Yazid Zerhouni, ainsi que presque l'ensemble des membres du gouvernement ont tenu à assister à l'inhumation de ce moudjahid de la première heure. Les deux anciens présidents, Chadli Bendjedid, ainsi que Ali Kafi, qui a présidé le Haut Conseil d'Etat (HCE) après la mort de Boudiaf, étaient également présents parmi l'assistance. Ali Kafi a servi sous les ordres de Lakhdar Bentobal, qui dirigeait alors la wilaya II durant la guerre de Libération avant de lui succéder en 1957 lorsque ce denier a quitté l'Algérie pour s'installer, avec l'ensemble du commandement de la révolution, en Tunisie. Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari, respectivement président du Conseil de la nation et président de l'APN, étaient au premier rang de ceux qui ont tenu à rendre un dernier hommage à cet authentique moudjahid. Mouloud Hamrouche, Reda Malek, Belaid Abdessalam et Ali Benflis, tous d'anciens chefs de gouvernement, étaient visibles au cimetiere d'El Alia. Comme c'était aussi le cas aussi pour le frère du président de la Républiuqe, Said Bouteflika, ainsi que le directeur de son cabinet, Mohamed Kendil. Gaid Salah chef d'état major de l'ANP ainsi que d'autres officiers supérieurs en activité ou à la retraite ont eux aussi rendu un hommage au défunt. Des leaders de partis politiques, à l'exemple d'Abdelaziz Belkhadem du FLN, de Bouguerra Soltani du MSP ou de Said Sadi du RCD ont, par leur présence hier au cimetière, voulu temoigner leur profond respect pour le défunt. Un respect que lui vouent aussi ses anciens compagnons d'armes qui étaient présents en nombre et qui ont eu le privilège de jeter un dernier regard sur sa dépouille, laquelle a été exposée le matin au siège du secrétariat général de l'organisation nationale des moudjahiddine (ONM). Dans son oraison funèbre le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a mis en exergue les grandes qualités du défunt moudjahid et le rôle qu'il a joué durant la guerre de Libération nationale. Le président de la République en a fait de même la veille en considérant que Bentobal était « un grand leader de la Révolution ». Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, Abdelaziz Bouteflika, relève que « le défunt comptait parmi les enfants loyaux du mouvement national et les pionniers de la glorieuse Révolution de Novembre. Dès son jeune âge, il milita pour conférer une maturité nationale au mouvement de libération en mettant fin à l'occupation pour pouvoir enfin se consacrer au projet de l'Etat national souverain ». Rappelons que Lakhdar Bentobal, qui est né à Mila en 1923, s'est engagé très tôt dans le mouvement national et a rejoint dès le début des années 40 le Parti du peuple algérien (PPA). Il a aussi été membre actif de l'organisation spéciale (l'OS) créée par le PPA MTLD avant qu'elle ne soit dissoute en 1950 et ses membres activement recherchés par l'armée coloniale. Bentobal s'est réfugié dans les Aurès et a fait partie du groupe des 22 qui a décidé, au printemps 1954 le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre. Il a alors dirigé la Wilaya II après la mort de Zighout Youcef avant de quitter le pays pour la Tunisie. Il a aussi fait partie du comité de coordination et d'exécution (CCE) la plus haute instance dirigeante de la Révolution. Avec Krim Belkacem et Abdelhafidh Boussouf il formait ce que certains ont appelé le groupe des « 3B » qui a eu la haute main sur les affaires de la Révolution. Il a été désigné ministre de l'Intérieur lors de la création du Gouvernement provisoire de la Révolution algérienne (GPRA). C'est en cette qualité qu'il a fait partie de la délégation algérienne aux négociations d'Evian qui ont abouti à l'indépendance du pays.