Comme à chaque année, les Algériens accueillent le mois sacrée de Ramadhan avec beaucoup d'enthousiasme. Les préparatifs pour ces trente jours de jeûne vont bon train quelques semaines déjà avant leur arrivée. Or, ces dernières années, le mois de Ramadhan coïncide avec l'été et les vacances, ce qui pose problème. Les journées sont longues et vides, le jeûne dure quinze heures contre dix ou moins en hiver. Cela dit, chacun planifie son programme au quotidien pour pouvoir surmonter ces longues heures en attendant le f'tour. La grasse-matinée, la télévision et l'Internet et autres cuisine et achats meublent majoritairement la journée des Algériens. Selon les quelques citoyens que nous avons approchés hier, jeûner au mois d'août n'est finalement pas si dur que ça. «Nous avons tous appréhendé ce mois de Ramadhan qui coïncide avec la chaleur d'août, mais finalement, tout se passe bien», nous confie un sexagénaire. Couffin en main, ce dernier effectuait quelques achats indispensables pour le f'tour. «Je passe mes matinées dans les marchés et les magasins. L'après-midi, je me repose tranquillement chez moi. Vu mon âge, j'évite de faire trop d'efforts pour éviter d'éventuelles complications de santé», ajoute-t-il. Or, les commerçants avouent rencontrer quelques difficultés. «Ce mois d'août est une épreuve. La fatigue est assez grande surtout pour nous les commerçants qui devons satisfaire, à tout moment, les nombreuses sollicitations de nos clients. C'est épuisant», lance un marchand de fruits et légumes. D'autre part, si la plupart des fonctionnaires de la gent masculine préfèrent travailler durant ce mois sacré pour s'occuper, en revanche, les femmes ne sont pas de cet avis. «J'ai pris mon congé au mois de Ramadhan. J'aime bien être dévouée durant ce mois sacré, notamment accomplir la prière en son temps, lire les versets du Coran, en plus de toutes les tâches ménagères à effectuer quotidiennement», estime une fonctionnaire à la poste et mère de famille. Alors que les femmes comblent leurs journées en faisant le ménage et en préparant les nombreux plats traditionnels pour le f'tour, les hommes, en revanche, se voient mal rester à la maison sans aucune occupation qui puisse les aider à oublier la faim et la soif. «Il n'y a pas mieux que de travailler durant ce mois. On ne ressent ni soif, ni faim, ni fatigue. On a l'impression que le temps passe très vite», dira un jeune homme, avant d'ajouter : «Je travaille dans un bureau climatisé, ceci m'a facilité la tâche.» Ce dernier affirme qu'en fin de journée, la télévision lui comble le restant des heures avant l'appel à la rupture du jeûne. Cependant, les adolescents se disent vivre mal cette période «des vacances à la maison». Fort heureusement, les chaînes TV et l'Internet sont là pour leur faire oublier la faim et l'ennui. «Les journées du jeûne sont assez spéciales cette année. Ramadhan a coïncidé avec les vacances, donc je passe mes journées à la maison à aider ma mère dans les tâches ménagères. Sinon, je passe mon temps à regarder la télévision. Je ne sors presque pas pour éviter de me fatiguer», dira une jeune lycéenne. Pour ce qui est des adolescents, la journée est assez «simple», parfaitement comme ils le disent. Une longue grasse-matinée, puis des heures devant son microordinateur. Mais une chose est sûre, aux environs de 19h30, tous les Algériens, grands et petits, sont réunis autour d'une appétissante table de Ramadhan. Comme à chaque année, les Algériens accueillent le mois sacrée de Ramadhan avec beaucoup d'enthousiasme. Les préparatifs pour ces trente jours de jeûne vont bon train quelques semaines déjà avant leur arrivée. Or, ces dernières années, le mois de Ramadhan coïncide avec l'été et les vacances, ce qui pose problème. Les journées sont longues et vides, le jeûne dure quinze heures contre dix ou moins en hiver. Cela dit, chacun planifie son programme au quotidien pour pouvoir surmonter ces longues heures en attendant le f'tour. La grasse-matinée, la télévision et l'Internet et autres cuisine et achats meublent majoritairement la journée des Algériens. Selon les quelques citoyens que nous avons approchés hier, jeûner au mois d'août n'est finalement pas si dur que ça. «Nous avons tous appréhendé ce mois de Ramadhan qui coïncide avec la chaleur d'août, mais finalement, tout se passe bien», nous confie un sexagénaire. Couffin en main, ce dernier effectuait quelques achats indispensables pour le f'tour. «Je passe mes matinées dans les marchés et les magasins. L'après-midi, je me repose tranquillement chez moi. Vu mon âge, j'évite de faire trop d'efforts pour éviter d'éventuelles complications de santé», ajoute-t-il. Or, les commerçants avouent rencontrer quelques difficultés. «Ce mois d'août est une épreuve. La fatigue est assez grande surtout pour nous les commerçants qui devons satisfaire, à tout moment, les nombreuses sollicitations de nos clients. C'est épuisant», lance un marchand de fruits et légumes. D'autre part, si la plupart des fonctionnaires de la gent masculine préfèrent travailler durant ce mois sacré pour s'occuper, en revanche, les femmes ne sont pas de cet avis. «J'ai pris mon congé au mois de Ramadhan. J'aime bien être dévouée durant ce mois sacré, notamment accomplir la prière en son temps, lire les versets du Coran, en plus de toutes les tâches ménagères à effectuer quotidiennement», estime une fonctionnaire à la poste et mère de famille. Alors que les femmes comblent leurs journées en faisant le ménage et en préparant les nombreux plats traditionnels pour le f'tour, les hommes, en revanche, se voient mal rester à la maison sans aucune occupation qui puisse les aider à oublier la faim et la soif. «Il n'y a pas mieux que de travailler durant ce mois. On ne ressent ni soif, ni faim, ni fatigue. On a l'impression que le temps passe très vite», dira un jeune homme, avant d'ajouter : «Je travaille dans un bureau climatisé, ceci m'a facilité la tâche.» Ce dernier affirme qu'en fin de journée, la télévision lui comble le restant des heures avant l'appel à la rupture du jeûne. Cependant, les adolescents se disent vivre mal cette période «des vacances à la maison». Fort heureusement, les chaînes TV et l'Internet sont là pour leur faire oublier la faim et l'ennui. «Les journées du jeûne sont assez spéciales cette année. Ramadhan a coïncidé avec les vacances, donc je passe mes journées à la maison à aider ma mère dans les tâches ménagères. Sinon, je passe mon temps à regarder la télévision. Je ne sors presque pas pour éviter de me fatiguer», dira une jeune lycéenne. Pour ce qui est des adolescents, la journée est assez «simple», parfaitement comme ils le disent. Une longue grasse-matinée, puis des heures devant son microordinateur. Mais une chose est sûre, aux environs de 19h30, tous les Algériens, grands et petits, sont réunis autour d'une appétissante table de Ramadhan.