Les deux otages espagnols, qui travaillaient pour une organisation humanitaire, enlevés et retenus au Mali durant neuf mois par l'AQMi ont été libérés contre une rançon de de 8 millions d'euros qui ont été versés aux ravisseurs de l'organisation terroriste Une rançon qu'a versée le gouvernement espagnol rapporte le journal espagnol El Mundo. Les tractations menées par le ministère des Affaires étrangères espagnol sont passées outre les décisions de la résolution S/RES 1904 de 2009 du conseil de sécurité des Nations unies qui a introduit la criminalisation des paiements à des personnes et groupes terroristes et entités terroristes. Il se trouve que non seulement le gouvernement espagnol a payé mais ill s'est aussi «incliné» devant la libération du ravisseur malien Omar Sid Ahmed Ould Hamma qui est intervenue quelques jours avant la libération des deux otages espagnols. À ce titre l'Algérie émet des doutes quant à la lutte contre le terrorisme qui est remise en cause. Le 3 juillet 2009, la 13e session ordinaire de la conférence de l'Union africaine avait adopté la décision 256 (Xiii) qui condamne le versement de rançons aux groupes terroristes. La réunion du 13 avril 2010 des chefs d'états majors de l'Algérie, du Mali et duNiger à Tamanrasset portait sur l'évaluation de la situation sécuritaire et la mise en place d'une statégie collective et coresponsable de lutte contre le terrorisme et le crime transnational. A ce propos Gaïd Salah avait plaidé pour la mise en œuvre d'une stratégie concertée entre les pays sahélo-sahariens, celle entre autres qui faisait obligation de ne pas verser de rançon contre la libération d'otage. Par le passé, les otages occidentaux ont généralement été libérés après le versement de rançons même si les gouvernements concernés ne faisaient jamais officiellement état de la trasaction financière. On se souvient des groupes de touristes allemands et autrichiens qui avaient été enlevés en 2003 au Sahara et qui ont été libérés quelques jours après contre une forte rançon. Seule l'otage allemande de 45 ans décèdera d'une insolation. Ce sera la première fois que l'on entendra parler d'Abderezak le Para. Le gouvernement autrichien en aura fait de même pour la libération du deuxième groupe de touristes enlevé sous le commandement d'un dirigeant du GSPC. Les pays occidentaux bafouent la primauté du principe de la responsabilité des Etats de la région et de leur appropriation de la prise en charge des problèmes et des défis auxquels est confrontée la région sahélo-saharienne. On en veut pour preuve l'ingérence et l'échec cuisant de la France pour libérer l'otage français Michel Germaneau, âgé de 71 ans, qui fut exécuté par l'Aqmi. En juin 2010 l'Aqmi avait exécuté l'otage britannique Edwin Dyer qu'elle détenait depuis janvier 2010, Londres ayant refusé de céder au chantage. Que deviennent les résolutions 1373, 1267 et 1904 du Conseil de sécurité où siègent précisément ces mêmes pays qui ignorent délibérément la convention internationale de 1979 sur la prise d'otage et la convention internationale de 1980 pour la répression du financement au terrorisme. Une question qui mérite d'être posée. Les deux otages espagnols, qui travaillaient pour une organisation humanitaire, enlevés et retenus au Mali durant neuf mois par l'AQMi ont été libérés contre une rançon de de 8 millions d'euros qui ont été versés aux ravisseurs de l'organisation terroriste Une rançon qu'a versée le gouvernement espagnol rapporte le journal espagnol El Mundo. Les tractations menées par le ministère des Affaires étrangères espagnol sont passées outre les décisions de la résolution S/RES 1904 de 2009 du conseil de sécurité des Nations unies qui a introduit la criminalisation des paiements à des personnes et groupes terroristes et entités terroristes. Il se trouve que non seulement le gouvernement espagnol a payé mais ill s'est aussi «incliné» devant la libération du ravisseur malien Omar Sid Ahmed Ould Hamma qui est intervenue quelques jours avant la libération des deux otages espagnols. À ce titre l'Algérie émet des doutes quant à la lutte contre le terrorisme qui est remise en cause. Le 3 juillet 2009, la 13e session ordinaire de la conférence de l'Union africaine avait adopté la décision 256 (Xiii) qui condamne le versement de rançons aux groupes terroristes. La réunion du 13 avril 2010 des chefs d'états majors de l'Algérie, du Mali et duNiger à Tamanrasset portait sur l'évaluation de la situation sécuritaire et la mise en place d'une statégie collective et coresponsable de lutte contre le terrorisme et le crime transnational. A ce propos Gaïd Salah avait plaidé pour la mise en œuvre d'une stratégie concertée entre les pays sahélo-sahariens, celle entre autres qui faisait obligation de ne pas verser de rançon contre la libération d'otage. Par le passé, les otages occidentaux ont généralement été libérés après le versement de rançons même si les gouvernements concernés ne faisaient jamais officiellement état de la trasaction financière. On se souvient des groupes de touristes allemands et autrichiens qui avaient été enlevés en 2003 au Sahara et qui ont été libérés quelques jours après contre une forte rançon. Seule l'otage allemande de 45 ans décèdera d'une insolation. Ce sera la première fois que l'on entendra parler d'Abderezak le Para. Le gouvernement autrichien en aura fait de même pour la libération du deuxième groupe de touristes enlevé sous le commandement d'un dirigeant du GSPC. Les pays occidentaux bafouent la primauté du principe de la responsabilité des Etats de la région et de leur appropriation de la prise en charge des problèmes et des défis auxquels est confrontée la région sahélo-saharienne. On en veut pour preuve l'ingérence et l'échec cuisant de la France pour libérer l'otage français Michel Germaneau, âgé de 71 ans, qui fut exécuté par l'Aqmi. En juin 2010 l'Aqmi avait exécuté l'otage britannique Edwin Dyer qu'elle détenait depuis janvier 2010, Londres ayant refusé de céder au chantage. Que deviennent les résolutions 1373, 1267 et 1904 du Conseil de sécurité où siègent précisément ces mêmes pays qui ignorent délibérément la convention internationale de 1979 sur la prise d'otage et la convention internationale de 1980 pour la répression du financement au terrorisme. Une question qui mérite d'être posée.