L'Association d'aide aux insuffisants rénaux de la wilaya d'Oum El-Bouaghi est l'une de ces associations qui travaillent activement et en toute discrétion pour aider les malades, rien que par la conviction qu'aider est un geste purement humanitaire. L'Association d'aide aux insuffisants rénaux de la wilaya d'Oum El-Bouaghi est l'une de ces associations qui travaillent activement et en toute discrétion pour aider les malades, rien que par la conviction qu'aider est un geste purement humanitaire. Le quotidien de l'insuffisant rénal est généralement difficile tout au long de l'année, mais devient de plus en plus difficile en ce mois de Ramadhan, puisque le nombre de donateurs de sang se réduit beaucoup. Il n'est secret pour personne que la prise en charge de ces malades, malgré son amélioration ces dernières années, demeure en deçà des espérances des malades ô combien nombreux en Algérie ! Des malades condamnés à subir, en moyenne, trois séances de dialyse par jour, ce qui demande la disponibilité du sang. Des séances qui ne sont pourtant pas données à tout le monde, notamment ceux qui habitent les villages lointains à travers tout le pays. Des personnes qui ne peuvent pas toutes subir toutes ces charges de transport et perte de journées complètes pour arriver dans des services qui n'offrent pas toujours les meilleures prises en charge. Beaucoup d'associations à travers le pays ont compris et senti les difficultés que connaissent ces dizaines de milliers d'Algériens souffrant en silence dans l'absence de moyens. L'Association d'aide aux insuffisants rénaux de la wilaya d'Oum El-Bouaghi est l'une de ces associations qui travaillent activement et en toute discrétion pour aider les malades, rien que par la conviction qu'aider est un geste purement humanitaire. Créée en juin 2007 par un insuffisant rénal, ladite association agit dans le silence au profit de toute personne en souffrance quelconque. Les malades nécessiteux surtout ont la grande attention et l'assistance de la part des membres de ladite association. Une association fondée par des malades parce que «personne ne peut comprendre un malade mieux qu'un malade comme lui». «Je souffre de cette maladie depuis quatre ans maintenant, et malgré mes moyens, je souffre énormément pour avoir mes séances de dialyse que je fais très souvent chez le privé. Que dire alors de ceux qui ne peuvent pas se permettre ces soins chez le privé et qui sont obligés d'attendre avec ces milliers de malades un tour pour avoir une goute de sang qui est pour nous synonyme de vie», nous dira Mohamed Mezrag, le président de l'association. Architecte de formation, mais qui s'est dirigé vers les travaux libéraux, notre interlocuteur dit sentir la douleur de l'autre que lui-même partage avec sa famille et c'est ce qui l'a poussé à fonder cette association. «Notre objectif est d'apporter aide et assistance aux malades nécessiteux ainsi qu'à leurs familles dans un but purement humanitaire», nous dira-t-il. Sachant que les malades chroniques, notamment ceux atteints d'insuffisance rénale en Algérie, souffrent encore «des conditions précaires de leur prise en charge au niveau des établissements de santé, les ruptures répétées de médicaments, les inégalités d'accès aux soins, dans l'indifférence totale de la tutelle», dira M. Merzag. Il faut dire que certaines régions de notre pays restent totalement ignorées et marginalisées en matière de soins et de prise en charge médicale des malades, notamment les villageois qui ne savent même pas à qui il faut s'adresser et meurent très souvent par manque de soins. «La wilaya d'Oum El-Bouaghi ne fait, elle aussi, pas l'exception et des milliers de malades, notamment dans ces villages qui souffrent de manque de soins et la mauvaise prise en charge», affirmera M. Mezrag. Il est important de rappeler que selon les statistiques avancées par les différentes associations et organisations de santé, 38% de la population souffrent de maladies chroniques en Algérie. Les difficultés des insuffisants rénaux Devant cette situation dramatique que vit l'insuffisant rénal en Algérie, en particulier dans certaines région, à l'instar d'Oum El Bouaghi, «nous avons décidé moi et d'autres malades et parents de malades, dans leur majorité des intellectuels, de créer une association, ne serait-ce qu'avec nos propres moyens pour apporter de l'aide à cette frange marginalisée de la société pour les orienter et aussi pour défendre leurs intérêts, afin de faire face aux difficultés engendrées par cette maladie, surtout que le nombre ne cesse d'augmenter et est devenu très préoccupant à Oum El-Bouaghi ainsi que dans tout le pays. Rappelons que la prévalence de l'insuffisance rénale chronique terminale en Algérie a atteint 408 cas par million d'habitants en 2009, et 452 cas en 2010, selon d'autres sources, et le nombre de cas incidents est estimé à 3.500 nouveaux cas par an». Il est vrai que l'Algérie a connu depuis cette dernière décennie une nette amélioration en matière de traitement de l'insuffisance rénale et ce, en augmentant le nombre des centres de dialyse, mais hélas, «très nombreux sont ceux qui ne font pas partie des 13 mille patients comptés comme bénéficiaires de ce genre de traitement dans les 270 centres que compte le pays». Il faut savoir que des dizaines de personnes souffrant de ce genre de maladie chroniques meurent chaque jour dans les villages et les montagnes. Face à cette situation tragique, les membres de ladite association tendent leurs mains aux personnes nécessiteuses souffrant d'insuffisance rénale dans et en dehors de la wilaya d'Oum El- Bouaghi pour soulager leurs souffrances. «Nous essayons de collaborer avec d'autres associations humanitaires affin d'apporter un minimum d'aides aux personnes malades et nécessiteuses. Nous avons parmi nous des malades, des médecins et des infirmiers qui tous activent ensemble pour une meilleure prise en charge des malades de notre wilaya et de tout le pays aussi et nous faisons partie de la Fédération nationale des insuffisants rénaux et nous assistons à toutes les réunions pour pouvoir partager leurs soucis et y apporter des solutions.» Il est important de noter qu'à l'instar de plusieurs associations du genre, l'Association des insuffisants rénaux d'Oum El-Bouaghi assure, comme elle peut, le transport gratuit aux insuffisants rénaux à partir des villages et des petits patelins de leur wilaya vers les centres d'hémodialyse et les hôpitaux qui peuvent assurer les soins et du sang à ces personnes qui ne peuvent pas se permettre les frais de déplacement plus de trois fois par semaine. L'association s'est fixé encore plusieurs objectifs pour aider des malades de la wilaya et ce, en créant entre eux des liens de solidarité, d'écoute et d'entraide. L'association s'acharne aussi pour représenter et défendre les droits légitimes des personnes qui souffrent de cette maladie, notamment ceux nécessiteux qui, sans l'aide de l'Etat, pourront crever en silence. Plusieurs campagnes de sensibilisation et d'information sur les souffrances de cette frange de la société ont été à maintes reprises organisées par ladite association dans le but, à la fois, d'inciter les citoyens en bonne santé à donner un peu de leur sang à ces malades et aussi pour sensibiliser les médecins et infirmiers pour améliorer davantages les conditions de travail et, donc, de prise en charge des malades dans les centres d'hémodialyse. «Nous avons contacté tous les médecins qui travaillent au sein des différents centres et hôpitaux affin de les sensibiliser sur la gravité de la maladie et que le malade a besoin non seulement d'une prise en charge physique mais aussi psychique et morale», affirme le président de l'association. Le quotidien de l'insuffisant rénal est généralement difficile tout au long de l'année, mais devient de plus en plus difficile en ce mois de Ramadhan, puisque le nombre de donateurs de sang se réduit beaucoup. Il n'est secret pour personne que la prise en charge de ces malades, malgré son amélioration ces dernières années, demeure en deçà des espérances des malades ô combien nombreux en Algérie ! Des malades condamnés à subir, en moyenne, trois séances de dialyse par jour, ce qui demande la disponibilité du sang. Des séances qui ne sont pourtant pas données à tout le monde, notamment ceux qui habitent les villages lointains à travers tout le pays. Des personnes qui ne peuvent pas toutes subir toutes ces charges de transport et perte de journées complètes pour arriver dans des services qui n'offrent pas toujours les meilleures prises en charge. Beaucoup d'associations à travers le pays ont compris et senti les difficultés que connaissent ces dizaines de milliers d'Algériens souffrant en silence dans l'absence de moyens. L'Association d'aide aux insuffisants rénaux de la wilaya d'Oum El-Bouaghi est l'une de ces associations qui travaillent activement et en toute discrétion pour aider les malades, rien que par la conviction qu'aider est un geste purement humanitaire. Créée en juin 2007 par un insuffisant rénal, ladite association agit dans le silence au profit de toute personne en souffrance quelconque. Les malades nécessiteux surtout ont la grande attention et l'assistance de la part des membres de ladite association. Une association fondée par des malades parce que «personne ne peut comprendre un malade mieux qu'un malade comme lui». «Je souffre de cette maladie depuis quatre ans maintenant, et malgré mes moyens, je souffre énormément pour avoir mes séances de dialyse que je fais très souvent chez le privé. Que dire alors de ceux qui ne peuvent pas se permettre ces soins chez le privé et qui sont obligés d'attendre avec ces milliers de malades un tour pour avoir une goute de sang qui est pour nous synonyme de vie», nous dira Mohamed Mezrag, le président de l'association. Architecte de formation, mais qui s'est dirigé vers les travaux libéraux, notre interlocuteur dit sentir la douleur de l'autre que lui-même partage avec sa famille et c'est ce qui l'a poussé à fonder cette association. «Notre objectif est d'apporter aide et assistance aux malades nécessiteux ainsi qu'à leurs familles dans un but purement humanitaire», nous dira-t-il. Sachant que les malades chroniques, notamment ceux atteints d'insuffisance rénale en Algérie, souffrent encore «des conditions précaires de leur prise en charge au niveau des établissements de santé, les ruptures répétées de médicaments, les inégalités d'accès aux soins, dans l'indifférence totale de la tutelle», dira M. Merzag. Il faut dire que certaines régions de notre pays restent totalement ignorées et marginalisées en matière de soins et de prise en charge médicale des malades, notamment les villageois qui ne savent même pas à qui il faut s'adresser et meurent très souvent par manque de soins. «La wilaya d'Oum El-Bouaghi ne fait, elle aussi, pas l'exception et des milliers de malades, notamment dans ces villages qui souffrent de manque de soins et la mauvaise prise en charge», affirmera M. Mezrag. Il est important de rappeler que selon les statistiques avancées par les différentes associations et organisations de santé, 38% de la population souffrent de maladies chroniques en Algérie. Les difficultés des insuffisants rénaux Devant cette situation dramatique que vit l'insuffisant rénal en Algérie, en particulier dans certaines région, à l'instar d'Oum El Bouaghi, «nous avons décidé moi et d'autres malades et parents de malades, dans leur majorité des intellectuels, de créer une association, ne serait-ce qu'avec nos propres moyens pour apporter de l'aide à cette frange marginalisée de la société pour les orienter et aussi pour défendre leurs intérêts, afin de faire face aux difficultés engendrées par cette maladie, surtout que le nombre ne cesse d'augmenter et est devenu très préoccupant à Oum El-Bouaghi ainsi que dans tout le pays. Rappelons que la prévalence de l'insuffisance rénale chronique terminale en Algérie a atteint 408 cas par million d'habitants en 2009, et 452 cas en 2010, selon d'autres sources, et le nombre de cas incidents est estimé à 3.500 nouveaux cas par an». Il est vrai que l'Algérie a connu depuis cette dernière décennie une nette amélioration en matière de traitement de l'insuffisance rénale et ce, en augmentant le nombre des centres de dialyse, mais hélas, «très nombreux sont ceux qui ne font pas partie des 13 mille patients comptés comme bénéficiaires de ce genre de traitement dans les 270 centres que compte le pays». Il faut savoir que des dizaines de personnes souffrant de ce genre de maladie chroniques meurent chaque jour dans les villages et les montagnes. Face à cette situation tragique, les membres de ladite association tendent leurs mains aux personnes nécessiteuses souffrant d'insuffisance rénale dans et en dehors de la wilaya d'Oum El- Bouaghi pour soulager leurs souffrances. «Nous essayons de collaborer avec d'autres associations humanitaires affin d'apporter un minimum d'aides aux personnes malades et nécessiteuses. Nous avons parmi nous des malades, des médecins et des infirmiers qui tous activent ensemble pour une meilleure prise en charge des malades de notre wilaya et de tout le pays aussi et nous faisons partie de la Fédération nationale des insuffisants rénaux et nous assistons à toutes les réunions pour pouvoir partager leurs soucis et y apporter des solutions.» Il est important de noter qu'à l'instar de plusieurs associations du genre, l'Association des insuffisants rénaux d'Oum El-Bouaghi assure, comme elle peut, le transport gratuit aux insuffisants rénaux à partir des villages et des petits patelins de leur wilaya vers les centres d'hémodialyse et les hôpitaux qui peuvent assurer les soins et du sang à ces personnes qui ne peuvent pas se permettre les frais de déplacement plus de trois fois par semaine. L'association s'est fixé encore plusieurs objectifs pour aider des malades de la wilaya et ce, en créant entre eux des liens de solidarité, d'écoute et d'entraide. L'association s'acharne aussi pour représenter et défendre les droits légitimes des personnes qui souffrent de cette maladie, notamment ceux nécessiteux qui, sans l'aide de l'Etat, pourront crever en silence. Plusieurs campagnes de sensibilisation et d'information sur les souffrances de cette frange de la société ont été à maintes reprises organisées par ladite association dans le but, à la fois, d'inciter les citoyens en bonne santé à donner un peu de leur sang à ces malades et aussi pour sensibiliser les médecins et infirmiers pour améliorer davantages les conditions de travail et, donc, de prise en charge des malades dans les centres d'hémodialyse. «Nous avons contacté tous les médecins qui travaillent au sein des différents centres et hôpitaux affin de les sensibiliser sur la gravité de la maladie et que le malade a besoin non seulement d'une prise en charge physique mais aussi psychique et morale», affirme le président de l'association.