Les mouvements de protestation vont reprendre dans le secteur de l' Education nationale. À peine la rentrée scolaire annoncée, un appel à la grève se fait entendre. Il s'agit des intendants de l'éducation nationale, plus exactement, les fonctionnaires des services économiques de l'éducation, qui ont appelé hier à un mouvement de grève d'une semaine reconductible, à partir du 5 septembre prochain, soit 5 jours après la reprise du personnel administratif des établissements scolaires. Outre ce débrayage, des rassemblements sont également prévus chaque lundi, devant les directions de l'Education de wilaya à compter du 13 septembre. Les protestataires reprochent au département de Boubekeur Benbouzid, leur exclusion « volontaire » du nouveau régime indemnitaire. En effet, après la promulgation du décret exécutif numéro 10-78, du mois de février dernier, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation, le corps des intendants s'est vu exclure du bénéfice de quelques indemnités pédagogiques, notamment, l'indemnité d'expérience pédagogique et de l'indemnité de documentation. « Nous sommes victimes de marginalisation malgré tous nos efforts de dialogue. Cette exclusion est une injustice d'autant plus que la loi nous reconnaît comme membre du système éducatif », a déploré Abdeli Boujamaâ, membre de la Coordination nationale des fonctionnaires des services économiques de l'éducation, lors d'un point de presse animé hier à Alger. Selon ce dernier, les indemnités revendiquées constituent un droit légitime, que reconnaît le ministre de l'Education nationale. Une réunion de travail, sanctionnée par un procès- verbal, s'est tenue, rappelle-t-il, au siège même du ministère, le 25 juin 2006, où un engagement a été pris par Benbouzid pour pallier cette omission une fois le nouveau statut de la Fonction publique promulgué. Mais, la surprise fût grande lors de la parution du décret numéro 10-78 qui occulte les fonctionnaires des services économiques de l'éducation. « Désormais, nous sommes le seul corps de la Fonction publique et du ministère de l'Education, exclu des indemnités spécifiques relative à nos tâches administratives, pédagogiques, financières et comptables ainsi que les différentes responsabilités civile et pénale. Sommes-nous membres de la famille éducative à part entière ou entièrement à part ? », a regretté le conférencier. Les mouvements de protestation vont reprendre dans le secteur de l' Education nationale. À peine la rentrée scolaire annoncée, un appel à la grève se fait entendre. Il s'agit des intendants de l'éducation nationale, plus exactement, les fonctionnaires des services économiques de l'éducation, qui ont appelé hier à un mouvement de grève d'une semaine reconductible, à partir du 5 septembre prochain, soit 5 jours après la reprise du personnel administratif des établissements scolaires. Outre ce débrayage, des rassemblements sont également prévus chaque lundi, devant les directions de l'Education de wilaya à compter du 13 septembre. Les protestataires reprochent au département de Boubekeur Benbouzid, leur exclusion « volontaire » du nouveau régime indemnitaire. En effet, après la promulgation du décret exécutif numéro 10-78, du mois de février dernier, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation, le corps des intendants s'est vu exclure du bénéfice de quelques indemnités pédagogiques, notamment, l'indemnité d'expérience pédagogique et de l'indemnité de documentation. « Nous sommes victimes de marginalisation malgré tous nos efforts de dialogue. Cette exclusion est une injustice d'autant plus que la loi nous reconnaît comme membre du système éducatif », a déploré Abdeli Boujamaâ, membre de la Coordination nationale des fonctionnaires des services économiques de l'éducation, lors d'un point de presse animé hier à Alger. Selon ce dernier, les indemnités revendiquées constituent un droit légitime, que reconnaît le ministre de l'Education nationale. Une réunion de travail, sanctionnée par un procès- verbal, s'est tenue, rappelle-t-il, au siège même du ministère, le 25 juin 2006, où un engagement a été pris par Benbouzid pour pallier cette omission une fois le nouveau statut de la Fonction publique promulgué. Mais, la surprise fût grande lors de la parution du décret numéro 10-78 qui occulte les fonctionnaires des services économiques de l'éducation. « Désormais, nous sommes le seul corps de la Fonction publique et du ministère de l'Education, exclu des indemnités spécifiques relative à nos tâches administratives, pédagogiques, financières et comptables ainsi que les différentes responsabilités civile et pénale. Sommes-nous membres de la famille éducative à part entière ou entièrement à part ? », a regretté le conférencier.