M. Abdelli Boudjemaâ, membre de la coordination a réitéré hier, la détermination de sa formation à maintenir sa contestation jusqu'à la satisfaction des trois principales revendications, parmi les 12 points de la plateforme soumise à la tutelle. Selon M. Abdelli, les intendants revendiquent l'indemnité de l'expérience pédagogique ( 4% par catégorie). Ils réclament également l'octroi à l'ensemble de ce corps de la prime de documentation. « C'est une prime forfaitaire, calculée selon la catégorie », a-t-il souligné, estimant que nul ne peut aller à l'encontre de la loi. « L'octroi de ces deux primes figure dans le statut particulier des fonctionnaires de l'éducation », a expliqué M. Abdelli, ajoutant que les doléances de la coordination sont conformes aux textes de loi. La coordination observera mercredi prochain un sit-in devant le siège de l'UGTA. Il sera précédé par des rassemblements au niveau de chaque direction de l'éducation. Selon M. Abdelli, c'est le recours pour faire valoir les droits de la coordination. Réagissant au premier débrayage de la coordination, le ministre du secteur a qualifié les revendications des intendants d'« infondées ». Il a affirmé qu'il fera preuve de fermeté envers les syndicats ayant annoncé leur intention d'entamer une grève dès la rentrée scolaire. Il a par la même occasion appelé les intendants à revenir à la raison et à se conformer aux normes régissant le secteur, qualifiant leur décision d'entamer une grève de « surenchère inacceptable ». « Les intendants demandent des choses impossibles à satisfaire. Ils exigent une prime de documentation qui est versée, je dois le dire, uniquement aux enseignants », a-t-il affirmé, estimant que la situation ne dépend pas du ministère, mais relève, plutôt, de la réglementation nationale.