Les établissements scolaires ont ouvert leurs portes hier, avec la reprise du staff administratif composé de pas moins de 120 mille adjoints de l'éducation et administrateurs. Or, la tension caractérise cette reprise puisqu'un appel à la grève est déjà lancé pour le 5 septembre. A peine rentrés, les intendants de l'éducation nationale, plus exactement les fonctionnaires des services économiques de l'éducation, ont appelé à un mouvement de grève d'une semaine reconductible. Outre ce débrayage, des rassemblements de contestation sont également prévus chaque lundi devant les directions de l'éducation de wilaya, à compter du 13 septembre. Les protestataires reprochent au département de Boubekeur Benbouzid leur exclusion du nouveau régime indemnitaire, notamment du bénéfice de l'indemnité d'expérience pédagogique et celle de la documentation. La rentrée scolaire 2010-2011 risque ainsi d'être perturbée du fait que lesdits contestataires s'occupent de la gestion administrative et financière des écoles. Une tâche essentielle pour le fonctionnement de tout établissement. La grogne des intendants de l'éducation remonte au mois de février dernier, lors de la promulgation du décret exécutif numéro 10-78, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation, tout en excluant le personnel suscité. Le syndicat des intendants crie alors à sa marginalisation du système éducatif. « Cette exclusion est une injustice d'autant plus que la loi nous reconnaît comme membre du système éducatif », avait déploré Abdeli Boujamaâ, membre de la Coordination nationale des fonctionnaires des services économiques de l'éducation. Une réunion de travail, sanctionnée par un procès-verbal, s'est tenue, rappelons-le, au siège même du ministère, le 25 juin 2006, lors de laquelle un engagement a été pris par Benbouzid pour régler cette omission une fois le nouveau statut de la fonction publique promulgué. Mais la surprise fut grande lors de la parution du décret numéro 10-78 qui ignore les fonctionnaires des services économiques de l'éducation. De ce fait, les grévistes prévoient, en cas d'échec de leur mouvement de protestation, la tenue de rassemblements nationaux devant le siége de l'éducation nationale, pour mieux faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics. Par ailleurs, il est utile de signaler que la reprise des enseignants est prévue pour le 6 du mois en cours, alors que le coup d'envoi de l'année scolaire 2010-2011 est fixé pour le 13 septembre. Pas moins de huit millions cent cinquante mille élèves, tous cycles confondus, sont attendus cette année. A. B. Les établissements scolaires ont ouvert leurs portes hier, avec la reprise du staff administratif composé de pas moins de 120 mille adjoints de l'éducation et administrateurs. Or, la tension caractérise cette reprise puisqu'un appel à la grève est déjà lancé pour le 5 septembre. A peine rentrés, les intendants de l'éducation nationale, plus exactement les fonctionnaires des services économiques de l'éducation, ont appelé à un mouvement de grève d'une semaine reconductible. Outre ce débrayage, des rassemblements de contestation sont également prévus chaque lundi devant les directions de l'éducation de wilaya, à compter du 13 septembre. Les protestataires reprochent au département de Boubekeur Benbouzid leur exclusion du nouveau régime indemnitaire, notamment du bénéfice de l'indemnité d'expérience pédagogique et celle de la documentation. La rentrée scolaire 2010-2011 risque ainsi d'être perturbée du fait que lesdits contestataires s'occupent de la gestion administrative et financière des écoles. Une tâche essentielle pour le fonctionnement de tout établissement. La grogne des intendants de l'éducation remonte au mois de février dernier, lors de la promulgation du décret exécutif numéro 10-78, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation, tout en excluant le personnel suscité. Le syndicat des intendants crie alors à sa marginalisation du système éducatif. « Cette exclusion est une injustice d'autant plus que la loi nous reconnaît comme membre du système éducatif », avait déploré Abdeli Boujamaâ, membre de la Coordination nationale des fonctionnaires des services économiques de l'éducation. Une réunion de travail, sanctionnée par un procès-verbal, s'est tenue, rappelons-le, au siège même du ministère, le 25 juin 2006, lors de laquelle un engagement a été pris par Benbouzid pour régler cette omission une fois le nouveau statut de la fonction publique promulgué. Mais la surprise fut grande lors de la parution du décret numéro 10-78 qui ignore les fonctionnaires des services économiques de l'éducation. De ce fait, les grévistes prévoient, en cas d'échec de leur mouvement de protestation, la tenue de rassemblements nationaux devant le siége de l'éducation nationale, pour mieux faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics. Par ailleurs, il est utile de signaler que la reprise des enseignants est prévue pour le 6 du mois en cours, alors que le coup d'envoi de l'année scolaire 2010-2011 est fixé pour le 13 septembre. Pas moins de huit millions cent cinquante mille élèves, tous cycles confondus, sont attendus cette année. A. B.