La première journée de la grève des intendants de l'éducation a connu une adhésion mitigée, aux établissements scolaires d'Alger. L'appel à la grève, lancé il y a une semaine, par le Syndicat des intendants de l'éducation, précisément, les intendants des services économiques de l'éducation, n'a pas eu le suivi souhaité. Lors d'une virée effectuée, hier matin, auprès des lycées et CEM de la capitale, qui s'apprêtent à accueillir les inscriptions scolaires des élèves à partir d'aujourd'hui, nous avons constaté que l'adhésion au mot d'ordre de la grève est timide du côté des travailleurs. Opérationnels, peu d'administrateurs ont gelé leurs activités respectives. Selon un agent d'administration que nous avons approché au lycée Omar-Racim, la grève aura son mot à dire dans les jours qui viennent. C'est tout à fait normal, a-t-il dit, d'hésiter à prendre part à ce genre de contestation. Il a toutefois expliqué le recul des travailleurs par peur d'infliger des sanctions financières ou judicaires de la part des responsables du secteur. En revanche, les sources syndicales affirment que le taux de suivi du mouvement de protestation est satisfaisant du côté est et ouest du pays. Contacté, le représentant du bureau de Tlemcen de la Coordination nationale des fonctionnaires des services économiques (CNPIE), Bouanae Mustapha, a affirmé que la grève a eu son écho sur les wilayas de l'ouest du pays. Même chose du côté du bureau de l'Est, où 14 wilayas sur 17 ont répondu massivement à l'appel de la grève. Or, au moment où nous mettons sous presse, les taux de suivi de la protestation ne sont pas encore complètement établis. À ce titre, il est utile de signaler que ce mouvement est un signe de contestation et rejet des dernières mesures du ministre de l'Education nationale qui exclut le corps des intendants du bénéfice des indemnités de la documentation pédagogique et celle de l'expérience pédagogique. La promulgation du décret exécutif 10-78 du 24 février 2010, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation a déversé la colère au sein de la CNPIE.. Ladite corporation, qui a déjà saisi le chef de l'Etat à travers une lettre ouverte portant sur leurs doléances, envisage, entre autres, d'organiser des rassemblements chaque lundi de la semaine, devant les directions de l'éducation des wilayas. Et ce, outre le mouvement de grève d'une semaine reconductible. La CNPIE affirme qu'elle ne lésinera sur aucun moyen pour réclamer ses deux primes qu'elle qualifie de « droit légitime ». En effet, la prime de l'expérience pédagogique, souligne-t-on, est instituée par le décret exécutif numéro 90-192 du 23 juin 1990, alors que cette documentation pédagogique par le décret numéro 02-330 du 10 octobre 2002. Une chose est sûre, les intendants de l'éducation, qui représente près de 7% du personnel du secteur de l'éducation, ne compte pas baisser les bras. A noter enfin que les élèves du secondaire sont appelés à rejoindre leurs écoles pour procéder aux inscriptions scolaires, quant aux cycles moyen et primaire, l'inscription se fera le jour de la rentrée scolaire, prévu pour le 13 du mois en cours. Ces inscriptions risquent d'être fortement perturbées dans certaines wilayas, nous y reviendrons. La première journée de la grève des intendants de l'éducation a connu une adhésion mitigée, aux établissements scolaires d'Alger. L'appel à la grève, lancé il y a une semaine, par le Syndicat des intendants de l'éducation, précisément, les intendants des services économiques de l'éducation, n'a pas eu le suivi souhaité. Lors d'une virée effectuée, hier matin, auprès des lycées et CEM de la capitale, qui s'apprêtent à accueillir les inscriptions scolaires des élèves à partir d'aujourd'hui, nous avons constaté que l'adhésion au mot d'ordre de la grève est timide du côté des travailleurs. Opérationnels, peu d'administrateurs ont gelé leurs activités respectives. Selon un agent d'administration que nous avons approché au lycée Omar-Racim, la grève aura son mot à dire dans les jours qui viennent. C'est tout à fait normal, a-t-il dit, d'hésiter à prendre part à ce genre de contestation. Il a toutefois expliqué le recul des travailleurs par peur d'infliger des sanctions financières ou judicaires de la part des responsables du secteur. En revanche, les sources syndicales affirment que le taux de suivi du mouvement de protestation est satisfaisant du côté est et ouest du pays. Contacté, le représentant du bureau de Tlemcen de la Coordination nationale des fonctionnaires des services économiques (CNPIE), Bouanae Mustapha, a affirmé que la grève a eu son écho sur les wilayas de l'ouest du pays. Même chose du côté du bureau de l'Est, où 14 wilayas sur 17 ont répondu massivement à l'appel de la grève. Or, au moment où nous mettons sous presse, les taux de suivi de la protestation ne sont pas encore complètement établis. À ce titre, il est utile de signaler que ce mouvement est un signe de contestation et rejet des dernières mesures du ministre de l'Education nationale qui exclut le corps des intendants du bénéfice des indemnités de la documentation pédagogique et celle de l'expérience pédagogique. La promulgation du décret exécutif 10-78 du 24 février 2010, instituant un régime indemnitaire au profit des personnels de l'éducation a déversé la colère au sein de la CNPIE.. Ladite corporation, qui a déjà saisi le chef de l'Etat à travers une lettre ouverte portant sur leurs doléances, envisage, entre autres, d'organiser des rassemblements chaque lundi de la semaine, devant les directions de l'éducation des wilayas. Et ce, outre le mouvement de grève d'une semaine reconductible. La CNPIE affirme qu'elle ne lésinera sur aucun moyen pour réclamer ses deux primes qu'elle qualifie de « droit légitime ». En effet, la prime de l'expérience pédagogique, souligne-t-on, est instituée par le décret exécutif numéro 90-192 du 23 juin 1990, alors que cette documentation pédagogique par le décret numéro 02-330 du 10 octobre 2002. Une chose est sûre, les intendants de l'éducation, qui représente près de 7% du personnel du secteur de l'éducation, ne compte pas baisser les bras. A noter enfin que les élèves du secondaire sont appelés à rejoindre leurs écoles pour procéder aux inscriptions scolaires, quant aux cycles moyen et primaire, l'inscription se fera le jour de la rentrée scolaire, prévu pour le 13 du mois en cours. Ces inscriptions risquent d'être fortement perturbées dans certaines wilayas, nous y reviendrons.