Les deux consœurs de la chaîne III de la Radio nationale ont été inhumées hier, chacune dans sa dernière demeure, à Aïn Bénian pour Ghania Chérif et à Tipasa pour Katiba Hocine. Une grande foule a accompagné les défuntes dans une atmosphère de consternation générale. Katiba et Ghania, emportées par la maladie ont laissé un vide incommensurable au sein des leurs et de la corporation des journalistes qui a pris un coup très dur suite à ces disparitions brutales. Ces deux voix qui ont longtemps résonné à la radio, se sont tues soudainement, laissant en émoi un entourage abasourdi par cette tragique perte. Si Ghania Chérif ne fera plus sensation sur le plateau d'Alger chaîne III, par sa fameuse émission « En toute franchise », Katiba Hocine elle, non plus, ne séduira plus avec sa voix chaude les auditeurs par ses précieuses réflexions historiques et ses invités de marque. Morte à l'âge de 61 ans, elle a laissé un large legs derrière elle, et qui témoignera toujours de sa grandeur et son courage. Grande car elle a su ressusciter des pans de notre histoire et la transmettre aux générations montantes à travers un micro. Courageuse car elle est restée debout durant de longues années alors que la maladie la consumait progressivement. Elle n'a jamais succombé cependant, poursuivant son boulot à la Chaîne III jusqu'au mois de juin dernier. Emancipée par son père dès son jeune âge dans le monde de l'histoire et de l'art, Katiba s'est abreuvée de cette source intarissable de nationalisme et de bravoure. En juillet 2009, « le Panaf de Katiba» animé sur les ondes de la Chaîne III a replongé le public dans les profondeurs de l'histoire, exactement en 1969 lorsque l'Algérie avait organisé le premier Festival panafricain. Cette chronique diffusée à l'occasion du 2e Panaf d'Alger a été d'un grand apport pour les auditeurs. Katiba a réussi à accrocher un plus large public, suite à sa co-production intitulée « Féminin au pluriel ». Et depuis, elle enchaînera avec « La brocante du temps qui passe », qu'elle a accompli à merveille. Sa disparition a laissé un grand vide parmi les siens et chez les animateurs de la Chaîne III qui la considéraient un peu comme leur maman. Incommensurable. Le ministre de la Communication lui a rendu un vibrant hommage, de même qu'à Ghania Chérif. « Le souvenir que nous garderons éternel de Katiba est celui d'une femme d'un dynamisme hors du commun, vouée à une grande culture et destinée à être connue des autres par le biais d'une radio nationale qu'elle a servie avec détermination et passion dans les différentes et combien riches émissions qu'elle a animées avec talent », disait Nacer Mehal à son propos. Les deux consœurs de la chaîne III de la Radio nationale ont été inhumées hier, chacune dans sa dernière demeure, à Aïn Bénian pour Ghania Chérif et à Tipasa pour Katiba Hocine. Une grande foule a accompagné les défuntes dans une atmosphère de consternation générale. Katiba et Ghania, emportées par la maladie ont laissé un vide incommensurable au sein des leurs et de la corporation des journalistes qui a pris un coup très dur suite à ces disparitions brutales. Ces deux voix qui ont longtemps résonné à la radio, se sont tues soudainement, laissant en émoi un entourage abasourdi par cette tragique perte. Si Ghania Chérif ne fera plus sensation sur le plateau d'Alger chaîne III, par sa fameuse émission « En toute franchise », Katiba Hocine elle, non plus, ne séduira plus avec sa voix chaude les auditeurs par ses précieuses réflexions historiques et ses invités de marque. Morte à l'âge de 61 ans, elle a laissé un large legs derrière elle, et qui témoignera toujours de sa grandeur et son courage. Grande car elle a su ressusciter des pans de notre histoire et la transmettre aux générations montantes à travers un micro. Courageuse car elle est restée debout durant de longues années alors que la maladie la consumait progressivement. Elle n'a jamais succombé cependant, poursuivant son boulot à la Chaîne III jusqu'au mois de juin dernier. Emancipée par son père dès son jeune âge dans le monde de l'histoire et de l'art, Katiba s'est abreuvée de cette source intarissable de nationalisme et de bravoure. En juillet 2009, « le Panaf de Katiba» animé sur les ondes de la Chaîne III a replongé le public dans les profondeurs de l'histoire, exactement en 1969 lorsque l'Algérie avait organisé le premier Festival panafricain. Cette chronique diffusée à l'occasion du 2e Panaf d'Alger a été d'un grand apport pour les auditeurs. Katiba a réussi à accrocher un plus large public, suite à sa co-production intitulée « Féminin au pluriel ». Et depuis, elle enchaînera avec « La brocante du temps qui passe », qu'elle a accompli à merveille. Sa disparition a laissé un grand vide parmi les siens et chez les animateurs de la Chaîne III qui la considéraient un peu comme leur maman. Incommensurable. Le ministre de la Communication lui a rendu un vibrant hommage, de même qu'à Ghania Chérif. « Le souvenir que nous garderons éternel de Katiba est celui d'une femme d'un dynamisme hors du commun, vouée à une grande culture et destinée à être connue des autres par le biais d'une radio nationale qu'elle a servie avec détermination et passion dans les différentes et combien riches émissions qu'elle a animées avec talent », disait Nacer Mehal à son propos.