Une centaine d'habitants des villages, Tizi n'Ali n'Slimane, Tiharakine, Thala Oubrid, dans la commune de Bordj Ménaïel, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Boumerdès, ont observé, dans la matinée de jeudi dernier, un sit-in devant le siège de l'APC pour exprimer leur colère contre les nuisances causées par la décharge publique "Vachi". Les protestataires, qui se sont déplacés tôt dans la matinée, ont réclamé le transfert du ladite décharge vers un autre endroit plus approprié. À plusieurs reprises les villageois ont tenté d'empêcher les éboueurs de procéder à la décharge des ordures au niveau de cette décharge. Ils ont même implanté des arbres tout autour de ladite décharge afin de stopper sa propagation. Mercredi dernier, le dénommé M. Zidi, a été arrêté par les services de sécurité, pour avoir empêché à plusieurs reprises les services de voiries de faire leur travail. M. Zidi a été relâché quelques heures après l'observation d'un sit-in des villageois devant le commissariat de la ville. Par ailleurs, un groupe de délégués a été reçu par le P/APC de Bordj Ménaïel, M. Gabour, afin d'étudier le dossier du transfert de cette décharge contestée vers un autre endroit. Selon certaines indiscrétions, le P/APC aurait promis la résolution de ce problème dans un délai de trois mois. En ces périodes de canicule, et avec la prolifération des décharges sauvages, les éboueurs ne parviennent pas à assurer correctement leur mission et à maintenir un minimum d'hygiène. En l'absence d'une politique adéquate pour la gestion des ordures, qu'elles soient ménagères où industrielles, la wilaya de Boumerdès est de plus en plus confrontée à un sérieux problème en matière de santé publique. Pourtant le rapport de la commission environnement de l'APW, avait tiré, récemment la sonnette d'alarme quant à la dégradation de l'environnement à Boumerdès (prolifération des décharges sauvages, usines polluantes, incinérateurs exerçant dans l'illégalité, villes sales et absence de Centres d'enfouissement techniques CET). Notons, qu'en dépit de l'urgence d'une solution durable, le projet de réalisation d'un CET dans la région de Zemmouri tarde à voir le jour. Une centaine d'habitants des villages, Tizi n'Ali n'Slimane, Tiharakine, Thala Oubrid, dans la commune de Bordj Ménaïel, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Boumerdès, ont observé, dans la matinée de jeudi dernier, un sit-in devant le siège de l'APC pour exprimer leur colère contre les nuisances causées par la décharge publique "Vachi". Les protestataires, qui se sont déplacés tôt dans la matinée, ont réclamé le transfert du ladite décharge vers un autre endroit plus approprié. À plusieurs reprises les villageois ont tenté d'empêcher les éboueurs de procéder à la décharge des ordures au niveau de cette décharge. Ils ont même implanté des arbres tout autour de ladite décharge afin de stopper sa propagation. Mercredi dernier, le dénommé M. Zidi, a été arrêté par les services de sécurité, pour avoir empêché à plusieurs reprises les services de voiries de faire leur travail. M. Zidi a été relâché quelques heures après l'observation d'un sit-in des villageois devant le commissariat de la ville. Par ailleurs, un groupe de délégués a été reçu par le P/APC de Bordj Ménaïel, M. Gabour, afin d'étudier le dossier du transfert de cette décharge contestée vers un autre endroit. Selon certaines indiscrétions, le P/APC aurait promis la résolution de ce problème dans un délai de trois mois. En ces périodes de canicule, et avec la prolifération des décharges sauvages, les éboueurs ne parviennent pas à assurer correctement leur mission et à maintenir un minimum d'hygiène. En l'absence d'une politique adéquate pour la gestion des ordures, qu'elles soient ménagères où industrielles, la wilaya de Boumerdès est de plus en plus confrontée à un sérieux problème en matière de santé publique. Pourtant le rapport de la commission environnement de l'APW, avait tiré, récemment la sonnette d'alarme quant à la dégradation de l'environnement à Boumerdès (prolifération des décharges sauvages, usines polluantes, incinérateurs exerçant dans l'illégalité, villes sales et absence de Centres d'enfouissement techniques CET). Notons, qu'en dépit de l'urgence d'une solution durable, le projet de réalisation d'un CET dans la région de Zemmouri tarde à voir le jour.