La commune de Bordj Menaiel, à une trentaine de kilomètres à l'est de Boumerdès, a bénéficié dans le cadre du plan communal de développement de l'année en cours, d'une enveloppe financière de l'ordre de 40 millions de dinars. La part du lion de ce pactole sera consacrée, selon un élu de l'APC, au revêtement des pistes de certains villages. Parmi celles-ci, l'on peut citer celles des villages Tiharakine, Aïn El Hamra et Kara Ahmed dont les habitants ont de tout temps réclamé leur recouvrement en béton bitumineux afin de mettre fin aux souffrances endurées par les automobilistes qui les empruntent quotidiennement. Outre cela, d'autres projets visant à améliorer le cadre de vie des habitants des régions rurales de la localité y sont inscrits, ajoute notre source, qui cite l'assainissement des villages Tiharakine, Les Zidi dont les travaux sont déjà entamés. Mais ces projets ne représentent qu'une goutte d'eau dans l'océan aux yeux des villageois qui soulèvent, entre autres, les problèmes d'eau potable, l'insuffisance de la couverture sanitaire et l'absence de ramassage et de cantines scolaires concernant notamment les écoles primaires. Ainsi, certains villages tels que Aïn Skhouna, Aïn El Hamra et Tizi n'Ali n'Slimane ne sont toujours pas alimentés régulièrement en eau potable. Alimentés à partir des communes voisines, les villageois vivent le calvaire tout au long de l'année sans qu'aucun responsable daigne y trouver des solutions. A ces difficultés s'ajoutent celles qu'endurent les habitants en matière de soins médicaux. A Ouled Ameur comme à Aïn Skhouna ou à Tizi n'Ali n'Slimane, les habitants se voient contraints de parcourir plusieurs kilomètres pour une simple consultation médicale. Et pour cause, les salles de soins qui y sont réalisées ne leur sont d'aucune utilité. Celles réalisées récemment au niveau des deux premiers villages attendent toujours l'affectation de personnel médical nécessaire pour leur mise en service. Un retard que d'aucuns n'arrivent à expliquer d'autant que plusieurs correspondances ont été adressées à la DSP de la wilaya, par les responsables locaux en vue de leur ouverture. Outre cela, les habitants se plaignent également du manque de bus de ramassage scolaire notamment pour les élèves scolarisés au niveau des établissements du chef-lieu.