Le Parti des travailleurs (PT) est certainement à l'orée d'une nouvelle ère. C'est une des convictions exprimées hier par Louisa Hanoune, lors de sa présentation d'un rapport d'ouverture devant les délégués du 6e congrès du parti. Un congrès qui s'étalera sur trois jours et qui sera ponctué par l'élection d'une nouvelle direction politique. La secrétaire générale du PT, qui sera sans doute reconduite par le millier de délégués présents à ce conclave, estime que « la place du parti a évolué en tant que force politique au sein de la société. Nous avons arraché cette place grâce à nos luttes ». Elle n'a pas caché ses ambitions de voir le PT renforcer cette position politique lors des prochaines élections de 2012. Se déclarant ouvertement comme « un parti ouvrier et socialiste qui n'a pas en son sein ceux qui exploitent les hommes », qui a donc une identité bien définie, Louisa Hanoune a indiqué que « désormais l'heure est à la décantation politique ».En somme Louisa Hanoune adresse des piques à certaines formations politiques, mais sans les citer, qui se gardent de dévoiler au grand jour leur véritable identité politique. S'inscrivant directement dans la perspective des élections législatives de 2012 l'oratrice a plaidé en faveur « des élections libres et transparentes en vue mettre un terme définitif au problème de la légitimité ». Pour elle, ainsi, il est impératif de réviser la loi électorale. Elle s'est aussi prononcée pour l'entame d'un large débat avec les partis politiques autour de la question de ces prochaines joutes électorales. De même qu'elle a salué l'accord conclu par son parti avec le RND qui était uniquement « sous tendu par la défense des intérêts du pays ». Le PT a auparavant expliqué que ce deal est surtout dû aux mesures prises par le Premier ministre et néanmoins secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia ; en faveur de la défense de l'économie nationale. Cette affirmation n'a certainement pas déplu aux deux représentants d'Ahmed Ouyahia, en l'occurrence Abdessalam Bouchouareb, et Sedik Chiheb, qui ont assisté à l'ouverture des travaux du congrès du PT. Mais Louisa Hanoune, sans doute pour ne pas froisser le FLN, représenté en cette occasion par son secrétaire général Abdelaziz Belkhadem ainsi que le MSP qui a été représenté par Mohamed Djemaa, membre du bureau national chargé des affaires politiques et de l'information, s'est déclarée prête à conclure d'autre accords avec tous les partis toujours sur la base de la défense et de la préservation des intérêts du pays. Evoquant la situation politique et économique du pays la première responsable du PT, qui a reçu l'assentiment des délégués pour présider les travaux de ce congrès, n'a pas manqué de dire que l'Algérie a réalisé certains acquis, citant ainsi le retour à la paix due à la défaite du terrorisme et à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Elle a aussi fait cas des mesures prises au plan économique, comme la « renationalisation des hydrocarbures » opérées à la faveur de l'abandon de la loi initiée par l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil et a aussi mis en exergue les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, confirmées et renforcées par la loi de finances complémentaire 2010 . Comme pour répondre à ceux qui accusent le PT d'avoir définitivement rejoint le camp du pouvoir Louisa Hanoune a affirmé que « nous dépendons de l'Etat algérien ». Cela dit Louisa Hanoune n'a pas omis de revendiquer l'ouverture du champ politique et médiatique. « Aujourd'hui rien ne justifié l'absence de débat politique à l'ENTV » a-t-elle soulignée. Enfin, dans ce même contexte, elle a plaidé pour une véritable rupture avec les pratiques héritées du temps du parti unique. Le Parti des travailleurs (PT) est certainement à l'orée d'une nouvelle ère. C'est une des convictions exprimées hier par Louisa Hanoune, lors de sa présentation d'un rapport d'ouverture devant les délégués du 6e congrès du parti. Un congrès qui s'étalera sur trois jours et qui sera ponctué par l'élection d'une nouvelle direction politique. La secrétaire générale du PT, qui sera sans doute reconduite par le millier de délégués présents à ce conclave, estime que « la place du parti a évolué en tant que force politique au sein de la société. Nous avons arraché cette place grâce à nos luttes ». Elle n'a pas caché ses ambitions de voir le PT renforcer cette position politique lors des prochaines élections de 2012. Se déclarant ouvertement comme « un parti ouvrier et socialiste qui n'a pas en son sein ceux qui exploitent les hommes », qui a donc une identité bien définie, Louisa Hanoune a indiqué que « désormais l'heure est à la décantation politique ».En somme Louisa Hanoune adresse des piques à certaines formations politiques, mais sans les citer, qui se gardent de dévoiler au grand jour leur véritable identité politique. S'inscrivant directement dans la perspective des élections législatives de 2012 l'oratrice a plaidé en faveur « des élections libres et transparentes en vue mettre un terme définitif au problème de la légitimité ». Pour elle, ainsi, il est impératif de réviser la loi électorale. Elle s'est aussi prononcée pour l'entame d'un large débat avec les partis politiques autour de la question de ces prochaines joutes électorales. De même qu'elle a salué l'accord conclu par son parti avec le RND qui était uniquement « sous tendu par la défense des intérêts du pays ». Le PT a auparavant expliqué que ce deal est surtout dû aux mesures prises par le Premier ministre et néanmoins secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia ; en faveur de la défense de l'économie nationale. Cette affirmation n'a certainement pas déplu aux deux représentants d'Ahmed Ouyahia, en l'occurrence Abdessalam Bouchouareb, et Sedik Chiheb, qui ont assisté à l'ouverture des travaux du congrès du PT. Mais Louisa Hanoune, sans doute pour ne pas froisser le FLN, représenté en cette occasion par son secrétaire général Abdelaziz Belkhadem ainsi que le MSP qui a été représenté par Mohamed Djemaa, membre du bureau national chargé des affaires politiques et de l'information, s'est déclarée prête à conclure d'autre accords avec tous les partis toujours sur la base de la défense et de la préservation des intérêts du pays. Evoquant la situation politique et économique du pays la première responsable du PT, qui a reçu l'assentiment des délégués pour présider les travaux de ce congrès, n'a pas manqué de dire que l'Algérie a réalisé certains acquis, citant ainsi le retour à la paix due à la défaite du terrorisme et à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Elle a aussi fait cas des mesures prises au plan économique, comme la « renationalisation des hydrocarbures » opérées à la faveur de l'abandon de la loi initiée par l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil et a aussi mis en exergue les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, confirmées et renforcées par la loi de finances complémentaire 2010 . Comme pour répondre à ceux qui accusent le PT d'avoir définitivement rejoint le camp du pouvoir Louisa Hanoune a affirmé que « nous dépendons de l'Etat algérien ». Cela dit Louisa Hanoune n'a pas omis de revendiquer l'ouverture du champ politique et médiatique. « Aujourd'hui rien ne justifié l'absence de débat politique à l'ENTV » a-t-elle soulignée. Enfin, dans ce même contexte, elle a plaidé pour une véritable rupture avec les pratiques héritées du temps du parti unique.