Les prix des fruits et légumes sont à la hausse. Après le mois de Ramadhan, la mercuriale continue de flamber sans aucune considération pour le pouvoir d'achat des ménages. Et rebelote : les chefs de famille vont encore se trouver face à leurs difficultés quotidiennes leur pouvoir d'achat supportant difficilement la hausse incroyable des prix des différentes denrées alimentaires. En l'espace de quelques jours, les prix des fruits et légumes ont augmenté. Le commerce reste décidément sans contrôle et les outils de régulation manquent à l'appel. Que peut faire le citoyen face à une situation de statu quo ? «Il faut bien se nourrir», diront certains. Lors de notre virée hier dans quelques marchés de la capitale, le légume phare de la gastronomie algérienne, la pomme de terre, est cédé à 60 et 65 DA dans les marché couverts d'El Madania et Bir Khadem. Autre légume largement consommé par les citoyens et qui a connu une hausse vertigineuse, la courgette : 60 Da. Le même prix est affiché pour les aubergines et les carottes. La tomate est cédée quant à elle à 80 DA. Seul le prix des oignons n'a pas changé ces deux derniers mois. Ils sont vendus à 40 DA. Il en est de même pour la laitue qui, malgré les semaines qui passent, ne connait aucune baisse de tarif. On la trouve toujours à 100 DA le kg. Pareil constat pour les haricots verts. Sans changement de prix aucun, ils sont monnayés à 80 DA. Les radis ont par contre connu une petite baisse de prix. Vendus à 100 DA, mais snobés par les clients, ils se vendent actuellement 20 DA de moins, soit 80 DA au marché de Birkhadem. Pour ce qui est des fruits, la situation demeure complexe. Certes, le prix des grenades a baissé de 30 DA. Vendues à 150 DA durant les derniers jours du ramadhan, elles sont cédées à 120 DA le kg au marché de Birkhadem. Cette baisse s'explique par les productions records enregistrées au niveau de la wilaya de M'sila. En revanche, les vendeurs de fruits ont tendance à augmenter la marge pour les bananes. Les clients avaient l'habitude de voir ce fruit vendu à 100 DA. Il est présentement cédé à 120 DA. Les habitués du marché ne cachent pas leur étonnement. Une note de satisfaction cependant : on constate la baisse du prix du raisin. Les marchands liquident les derniers stocks : 80 DA le kilo à Birkhadem. Cependant, le prix de la poire explose. Ce fruit reste pour bon nombre de citoyen inaccessible : 180 DA le kg. Paradoxal dans un pays méditerranéen qui pourrait accentuer la production du fruit en question. A bon investisseur, salut !