Le Front de libération national (FLN) est tout confiance quant à l'avenir des relations entre les différents pays du monde dans le cadre du dialogue des civilisations et des religions, en dépit des multiples embûches qui jonchent le chemin vers la réconciliation et l'entente des peuples. « Le dialogue des cultures et des religions ne se fait pas entre les civilisations, mais par les hommes qui les composent », a soutenu Abdelaziz Belkhadem, mercredi dernier dans la soirée, à l'ouverture d'une rencontre sur le sujet, tenue au siège central du parti à Hydra (Alger). La rencontre a été rehaussée par la présence du troisième homme de l'Etat, le président de l'APN Abdelaziz Ziari en l'occurrence, qui est également chargé des études et de la prospective au bureau politique du vieux parti, de Boudjemaâ Haïchour, ex-ministre de la Poste et des TIC, en sa qualité de président du Centre d'études et de recherches du FLN, de Abdelmadjid Chikhi, DG des Archives nationales, de certains ambassadeurs accrédités par Alger, ainsi que des cadres et militants du parti et autres invités, où l'on pouvait apercevoir, entre autres Chihab Seddik, chef du groupe parlementaire du RND. Présidant un atelier intitulé « Dialogue des cultures et des religions, pourquoi ? », le secrétaire général du FLN, tout en affirmant que « le dialogue des civilisations est l'affaire des gouvernements en premier lieu », a estimé que la victoire de la démocratie libérale au lendemain de la chute du mur de Berlin et de l'Empire soviétique, telle que proclamée par les Occidentaux, a montré ses limites sur le terrain. Autrement dit, Abdelaziz Belkhadem n'admet pas l'idée d'un monde unipolaire, exclusivement dominé par l'impérialisme occidental, et estime en revanche que « l'Islam et les religions occidentales pourraient bien cohabiter dans un climat de prospérité, car le commerce à lui seul, n'a pu réaliser l'entente entre les peuples ». Par ailleurs, la nombreuse assistance a été émerveillée par l'intervention lumineuse de Ghalib Bencheikh, théologien et philosophe, directeur de la Conférence mondiale des religions pour la paix, fils de l'ancien recteur de la Grande mosquée de Paris et frère de Soheib, ancien mufti de Marseille. Très lucide, l'orateur a développé un triptyque au sujet du dialogue des civilisations, pour dire, globalement, que « seuls les hommes et les jeunes civilisés pourront parvenir à équilibrer le dialogue interculturel, interreligieux et civilisationnel ». Cependant, le Dr Bencheikh a relevé « la duplicité du discours » de certaines parties de part et d'autre qui cultivent le dialogue de sourds et « se font une idée foncièrement impropre de la relation « Islam-Occident». Le Front de libération national (FLN) est tout confiance quant à l'avenir des relations entre les différents pays du monde dans le cadre du dialogue des civilisations et des religions, en dépit des multiples embûches qui jonchent le chemin vers la réconciliation et l'entente des peuples. « Le dialogue des cultures et des religions ne se fait pas entre les civilisations, mais par les hommes qui les composent », a soutenu Abdelaziz Belkhadem, mercredi dernier dans la soirée, à l'ouverture d'une rencontre sur le sujet, tenue au siège central du parti à Hydra (Alger). La rencontre a été rehaussée par la présence du troisième homme de l'Etat, le président de l'APN Abdelaziz Ziari en l'occurrence, qui est également chargé des études et de la prospective au bureau politique du vieux parti, de Boudjemaâ Haïchour, ex-ministre de la Poste et des TIC, en sa qualité de président du Centre d'études et de recherches du FLN, de Abdelmadjid Chikhi, DG des Archives nationales, de certains ambassadeurs accrédités par Alger, ainsi que des cadres et militants du parti et autres invités, où l'on pouvait apercevoir, entre autres Chihab Seddik, chef du groupe parlementaire du RND. Présidant un atelier intitulé « Dialogue des cultures et des religions, pourquoi ? », le secrétaire général du FLN, tout en affirmant que « le dialogue des civilisations est l'affaire des gouvernements en premier lieu », a estimé que la victoire de la démocratie libérale au lendemain de la chute du mur de Berlin et de l'Empire soviétique, telle que proclamée par les Occidentaux, a montré ses limites sur le terrain. Autrement dit, Abdelaziz Belkhadem n'admet pas l'idée d'un monde unipolaire, exclusivement dominé par l'impérialisme occidental, et estime en revanche que « l'Islam et les religions occidentales pourraient bien cohabiter dans un climat de prospérité, car le commerce à lui seul, n'a pu réaliser l'entente entre les peuples ». Par ailleurs, la nombreuse assistance a été émerveillée par l'intervention lumineuse de Ghalib Bencheikh, théologien et philosophe, directeur de la Conférence mondiale des religions pour la paix, fils de l'ancien recteur de la Grande mosquée de Paris et frère de Soheib, ancien mufti de Marseille. Très lucide, l'orateur a développé un triptyque au sujet du dialogue des civilisations, pour dire, globalement, que « seuls les hommes et les jeunes civilisés pourront parvenir à équilibrer le dialogue interculturel, interreligieux et civilisationnel ». Cependant, le Dr Bencheikh a relevé « la duplicité du discours » de certaines parties de part et d'autre qui cultivent le dialogue de sourds et « se font une idée foncièrement impropre de la relation « Islam-Occident».