La population des provinces du Sud vit, à sa manière, le mois de Ramadhan dans une ambiance de spiritualité, de piété et de fraternité, en affichant, sur fond de solidarité et d'entraide, un profond attachement à ses propres coutumes et traditions, tout en puisant dans le meilleur du patrimoine culturel et religieux pour agrémenter ses soirées en ce mois béni, reflétant quelques facettes de l'héritage et des spécificités socioculturelles inhérentes aux habitants du Sahara marocain. La population des provinces du Sud vit, à sa manière, le mois de Ramadhan dans une ambiance de spiritualité, de piété et de fraternité, en affichant, sur fond de solidarité et d'entraide, un profond attachement à ses propres coutumes et traditions, tout en puisant dans le meilleur du patrimoine culturel et religieux pour agrémenter ses soirées en ce mois béni, reflétant quelques facettes de l'héritage et des spécificités socioculturelles inhérentes aux habitants du Sahara marocain. Les différentes activités initiées durant ce mois sacré par les populations locales s'illustrent par le chevauchement de plusieurs activités à caractère religieux ou de divertissement, jalousement conservées et transmises de génération en génération, témoignant de la richesse des traditions et des rites marocains observés dans les différentes régions du Royaume en ce mois de bénédiction. L'aspect saillant et prédominant des veillées du Ramadhan dans ces provinces est cette omniprésence de l'animation nocturne à l'intérieur des foyers comme dans les nombreuses artères et sur les places publiques, créant ainsi une ambiance conviviale et chaleureuse qui atteste du grand respect que vouent tous les Marocains au mois sacré de Ramadhan. Pour une bonne partie de la gent féminine, ce mois offre l'occasion de se réunir, dans la soirée, autour du jeu populaire appelé "Sig" qui se déroule généralement sur un amas de sable d'une hauteur de 60 centimètres et ayant la forme d'une bosse de chameau présentant deux versants opposés (appelé Libra). Le Sig se joue au moyen de Sigat, bâtonnets de 30 à 40 centimètres de longueur, au nombre de 8 et aux facettes colorées et avec des parties arrières lisses et monocolores, ainsi que des cailloux, le tout sur fond de joutes orales entre les deux équipes en compétition. En ce mois de piété et de solidarité, les populations locales tiennent à renouer et à consolider leurs liens familiaux et amicaux en organisant des visites pour se retrouver et discuter de sujets divers, des heures durant, autour du traditionnel thé sahraoui, dont la préparation se fait selon un cérémonial précis et authentique. Durant le Ramadhan, les mosquées connaissent une intense animation caractérisée par une grande affluence des fidèles qui s'y rendent pour accomplir leurs prières, notamment les "Tarawihs" dans une atmosphère de recueillement et de piété, le tout baigné dans l'odeur agréable des encens (b'khour). Quant aux marchés et souks des villes du Sud, ils prennent des couleurs variées et dégagent des senteurs et parfums particuliers qui attirent de nombreux visiteurs venus faire leurs emplettes et s'approvisionner en toutes sortes de produits. Pendant ce mois béni, l'on assiste également à l'apparition de plusieurs activités "saisonnières", proposant, aux côtés des étals des marchés, un éventail de produits dont les différentes épices et autres ingrédients, des variétés de dattes, des fruits, légumes, gâteaux, pains et autres sucreries traditionnels. Au marché municipal de Dakhla, par exemple, le décor des lieux a profondément changé avec le mois de Ramadhan qui entraîne de nouvelles habitudes tant chez les vendeurs que chez les clients. Toujours fidèles à leurs traditions culinaires, les populations locales aiment toutefois innover en prêtant certains plats à la gastronomie moderne pour garnir davantage la table du f'tour. A cet égard, d'aucuns estiment que les traditions culinaires du Ramadhan dans les provinces du Sud ont changé et plus particulièrement la Meida du f'tour, en raison de la richesse et de la diversité culinaires et autres habitudes alimentaires qui ont gagné toutes les régions du Royaume. Par le passé, du temps où la région était constituée de familles d'éleveurs transhumants ou de commerçants, la consistance du repas du mois de jeûne tournait invariablement et systématiquement autour de la soupe blanche "smida", de Dchicha et des dattes, ainsi que le traditionnel thé sahraoui et le lait camelin, les boissons les plus prisées chez les habitants des provinces du sud du Maroc. Le repas du S'hour se résumait à "Belghman", repas à base d'orge et d'eau mélangée au sucre. Occasionnellement, le S'hour est constitué de viande de chameaux cuite dans l'eau sans épices. "A l'exception de la soupe, de Dchicha, du Maroc (repas formé de riz avec viande ou poisson), T'bikha et Afchai, les autres menus traditionnels comme Belghman, Zomit, Laayche, Tidkit, Tichtar, ne sont presque plus sollicités par les habitants locaux", fait observer un Sahraoui. Aujourd'hui, en sus des incontournables lait et dattes, la table de la rupture du jeûne comporte toute une variété d'aliments et de produits. Le développement des provinces du Sud, la floraison des marchés et autres souks locaux, l'adoption du mode de vie citadin, la sédentarisation des populations locales et l'amélioration des conditions de vie des citoyens ont été pour beaucoup dans les changements des habitudes culinaires et rituels locaux. La radio, la télévision, les journaux et même l'Internet et le recours aux livres de cuisine ont également contribué à l'évolution des habitudes culinaire dans le sud, relèvent des habitants de la région. A l'instar des habitants des différentes régions du Royaume, la population sahraouie redouble d'efforts en ce mois en revivifiant les traditions d'antan pour accueillir comme il se doit cet "hôte d'exception" qu'est le Ramadhan et que d'aucuns qualifient de mois de la ferveur, de la Baraka et de l'abondance. Source CASA free Les différentes activités initiées durant ce mois sacré par les populations locales s'illustrent par le chevauchement de plusieurs activités à caractère religieux ou de divertissement, jalousement conservées et transmises de génération en génération, témoignant de la richesse des traditions et des rites marocains observés dans les différentes régions du Royaume en ce mois de bénédiction. L'aspect saillant et prédominant des veillées du Ramadhan dans ces provinces est cette omniprésence de l'animation nocturne à l'intérieur des foyers comme dans les nombreuses artères et sur les places publiques, créant ainsi une ambiance conviviale et chaleureuse qui atteste du grand respect que vouent tous les Marocains au mois sacré de Ramadhan. Pour une bonne partie de la gent féminine, ce mois offre l'occasion de se réunir, dans la soirée, autour du jeu populaire appelé "Sig" qui se déroule généralement sur un amas de sable d'une hauteur de 60 centimètres et ayant la forme d'une bosse de chameau présentant deux versants opposés (appelé Libra). Le Sig se joue au moyen de Sigat, bâtonnets de 30 à 40 centimètres de longueur, au nombre de 8 et aux facettes colorées et avec des parties arrières lisses et monocolores, ainsi que des cailloux, le tout sur fond de joutes orales entre les deux équipes en compétition. En ce mois de piété et de solidarité, les populations locales tiennent à renouer et à consolider leurs liens familiaux et amicaux en organisant des visites pour se retrouver et discuter de sujets divers, des heures durant, autour du traditionnel thé sahraoui, dont la préparation se fait selon un cérémonial précis et authentique. Durant le Ramadhan, les mosquées connaissent une intense animation caractérisée par une grande affluence des fidèles qui s'y rendent pour accomplir leurs prières, notamment les "Tarawihs" dans une atmosphère de recueillement et de piété, le tout baigné dans l'odeur agréable des encens (b'khour). Quant aux marchés et souks des villes du Sud, ils prennent des couleurs variées et dégagent des senteurs et parfums particuliers qui attirent de nombreux visiteurs venus faire leurs emplettes et s'approvisionner en toutes sortes de produits. Pendant ce mois béni, l'on assiste également à l'apparition de plusieurs activités "saisonnières", proposant, aux côtés des étals des marchés, un éventail de produits dont les différentes épices et autres ingrédients, des variétés de dattes, des fruits, légumes, gâteaux, pains et autres sucreries traditionnels. Au marché municipal de Dakhla, par exemple, le décor des lieux a profondément changé avec le mois de Ramadhan qui entraîne de nouvelles habitudes tant chez les vendeurs que chez les clients. Toujours fidèles à leurs traditions culinaires, les populations locales aiment toutefois innover en prêtant certains plats à la gastronomie moderne pour garnir davantage la table du f'tour. A cet égard, d'aucuns estiment que les traditions culinaires du Ramadhan dans les provinces du Sud ont changé et plus particulièrement la Meida du f'tour, en raison de la richesse et de la diversité culinaires et autres habitudes alimentaires qui ont gagné toutes les régions du Royaume. Par le passé, du temps où la région était constituée de familles d'éleveurs transhumants ou de commerçants, la consistance du repas du mois de jeûne tournait invariablement et systématiquement autour de la soupe blanche "smida", de Dchicha et des dattes, ainsi que le traditionnel thé sahraoui et le lait camelin, les boissons les plus prisées chez les habitants des provinces du sud du Maroc. Le repas du S'hour se résumait à "Belghman", repas à base d'orge et d'eau mélangée au sucre. Occasionnellement, le S'hour est constitué de viande de chameaux cuite dans l'eau sans épices. "A l'exception de la soupe, de Dchicha, du Maroc (repas formé de riz avec viande ou poisson), T'bikha et Afchai, les autres menus traditionnels comme Belghman, Zomit, Laayche, Tidkit, Tichtar, ne sont presque plus sollicités par les habitants locaux", fait observer un Sahraoui. Aujourd'hui, en sus des incontournables lait et dattes, la table de la rupture du jeûne comporte toute une variété d'aliments et de produits. Le développement des provinces du Sud, la floraison des marchés et autres souks locaux, l'adoption du mode de vie citadin, la sédentarisation des populations locales et l'amélioration des conditions de vie des citoyens ont été pour beaucoup dans les changements des habitudes culinaires et rituels locaux. La radio, la télévision, les journaux et même l'Internet et le recours aux livres de cuisine ont également contribué à l'évolution des habitudes culinaire dans le sud, relèvent des habitants de la région. A l'instar des habitants des différentes régions du Royaume, la population sahraouie redouble d'efforts en ce mois en revivifiant les traditions d'antan pour accueillir comme il se doit cet "hôte d'exception" qu'est le Ramadhan et que d'aucuns qualifient de mois de la ferveur, de la Baraka et de l'abondance. Source CASA free