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Les bourses mises à rude épreuve
Setif: à l'approche de l'Aïd
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 09 - 2010

Passée la première quinzaine du mois de Ramadhan marquée par l'engouement inhabituel autour des étals des marchés des fruits et légumes, les derniers jours mettent à l'épreuve les bourses sensibles des parents aux exigences du marché de l'habillement pour enfant.
Passée la première quinzaine du mois de Ramadhan marquée par l'engouement inhabituel autour des étals des marchés des fruits et légumes, les derniers jours mettent à l'épreuve les bourses sensibles des parents aux exigences du marché de l'habillement pour enfant.
Les peines de la ménagère ne sont pas près d'être allégées en cette fin du mois de Ramadhan, puisque c'est l'épreuve des emplettes et du «comment vêtir» son enfant de la tête aux pieds qui intervient en prévision de l'Aïd, alors que du côté du marché de la consommation, c'est la mercuriale qui est toujours observée depuis le premier jour du mois sacré. Passée la première quinzaine du mois de Ramadhan marquée par l'engouement inhabituel autour des étals des marchés des fruits et légumes, les derniers jours mettent à l'épreuve les bourses sensibles des parents aux exigences du marché de l'habillement pour enfant. C'est ainsi qu'en marge d'éprouvantes traversées du désert du marché de la consommation marquée par des pics insoutenables des prix de la viande blanche mais aussi ceux des prix des fruits et légumes, pour le cas de certains produits, l'épreuve de l'Aïd s'annonce aussi précoce que redoutable pour les bourses fragiles. Autant habiller ses enfants avant l'heure, afin d'éviter tout désagrément de dernière minute, telle est la devise préconisée par les parents qui s'activent à arpenter tous les magasins de la ville de Sétif. Depuis le quinzième jour du mois sacré, les magasins d'habillement sont carrément pris d'assaut par les familles. Dans les quartiers chics, tantôt c'est la cherté des prix qui est dissuasive pour certains parents, dont l'objectif demeure avant tout de vêtir leur progéniture de la tête aux pieds à des prix raisonnables, tantôt c'est la qualité des effets vestimentaires proposés «made in» qui est à l'origine de réflexe fort embarrassant dans certains autres quartiers. Au cœur de la ville, les articles sont étalés à même les trottoirs. Mais la majorité de la clientèle s'oriente vers les magasins «made in China» qui se multiplient comme des champignons. Là, ce sont les carrés des bonnes affaires, puisque l'on fait fi parfois de la qualité au détriment du coût, et c'est une opportunité pour la ménagère d'habiller ses enfants à des prix largement accessibles. L'habillement entier d'un enfant revient à près de 2 mille DA. Alors que dans le quartier principal de la cité Dallas, considéré comme l'un des quartiers chics de la ville, plongé toute la soirée dans la lumière des boutiques de luxe où l'engouement des foules est aussi considérable, les prix sont parfois exorbitants. C'est le cercle des cadres et des commerçants au vu du défilé des voitures dernière génération. Là on achète. Une chaussure bébé avoisine les 2 mille DA, celle d'un enfant 3 mille DA, une robe 6 mille DA, un pull 3 mille DA, un pantalon 2 mille DA.
La soirée reste le moment fort de la journée à Sétif mais aussi tant attendu par les commerçants car la journée, plongée sous un soleil de plomb, rend les déplacements de la population presque invisibles.
En ces derniers jours du mois de Ramadhan, le retour à l'animation de la ville est précoce car pour les premiers visiteurs des boutiques, le moment presse et les meilleurs articles risquent d'être raflés.
La grande foule veille dans la soirée à Sétif, devoir oblige. La ronde compacte des familles dure au-delà de minuit.
Les peines de la ménagère ne sont pas près d'être allégées en cette fin du mois de Ramadhan, puisque c'est l'épreuve des emplettes et du «comment vêtir» son enfant de la tête aux pieds qui intervient en prévision de l'Aïd, alors que du côté du marché de la consommation, c'est la mercuriale qui est toujours observée depuis le premier jour du mois sacré. Passée la première quinzaine du mois de Ramadhan marquée par l'engouement inhabituel autour des étals des marchés des fruits et légumes, les derniers jours mettent à l'épreuve les bourses sensibles des parents aux exigences du marché de l'habillement pour enfant. C'est ainsi qu'en marge d'éprouvantes traversées du désert du marché de la consommation marquée par des pics insoutenables des prix de la viande blanche mais aussi ceux des prix des fruits et légumes, pour le cas de certains produits, l'épreuve de l'Aïd s'annonce aussi précoce que redoutable pour les bourses fragiles. Autant habiller ses enfants avant l'heure, afin d'éviter tout désagrément de dernière minute, telle est la devise préconisée par les parents qui s'activent à arpenter tous les magasins de la ville de Sétif. Depuis le quinzième jour du mois sacré, les magasins d'habillement sont carrément pris d'assaut par les familles. Dans les quartiers chics, tantôt c'est la cherté des prix qui est dissuasive pour certains parents, dont l'objectif demeure avant tout de vêtir leur progéniture de la tête aux pieds à des prix raisonnables, tantôt c'est la qualité des effets vestimentaires proposés «made in» qui est à l'origine de réflexe fort embarrassant dans certains autres quartiers. Au cœur de la ville, les articles sont étalés à même les trottoirs. Mais la majorité de la clientèle s'oriente vers les magasins «made in China» qui se multiplient comme des champignons. Là, ce sont les carrés des bonnes affaires, puisque l'on fait fi parfois de la qualité au détriment du coût, et c'est une opportunité pour la ménagère d'habiller ses enfants à des prix largement accessibles. L'habillement entier d'un enfant revient à près de 2 mille DA. Alors que dans le quartier principal de la cité Dallas, considéré comme l'un des quartiers chics de la ville, plongé toute la soirée dans la lumière des boutiques de luxe où l'engouement des foules est aussi considérable, les prix sont parfois exorbitants. C'est le cercle des cadres et des commerçants au vu du défilé des voitures dernière génération. Là on achète. Une chaussure bébé avoisine les 2 mille DA, celle d'un enfant 3 mille DA, une robe 6 mille DA, un pull 3 mille DA, un pantalon 2 mille DA.
La soirée reste le moment fort de la journée à Sétif mais aussi tant attendu par les commerçants car la journée, plongée sous un soleil de plomb, rend les déplacements de la population presque invisibles.
En ces derniers jours du mois de Ramadhan, le retour à l'animation de la ville est précoce car pour les premiers visiteurs des boutiques, le moment presse et les meilleurs articles risquent d'être raflés.
La grande foule veille dans la soirée à Sétif, devoir oblige. La ronde compacte des familles dure au-delà de minuit.


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