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Une famille squatte un espace vert
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 09 - 2010

A la sortie du chef-lieu de wilaya, les automobilistes qui empruntent la RN 20 pour se rendre à la cité des frères Rahabi, un quartier périphérique, ou à Belkheïr, Bouchegouf et Souk-Ahras, sont surpris de découvrir deux petites tentes installées sur un terrain verdoyant face au complexe de l'ex-céramique qui fonctionne toujours. En effet, un couple et ses enfants en bas âge vivent dans ce site depuis bientôt un mois et ce, pour attirer l'attention des autorités locales sur leur pénible et précaire situation.
A la recherche d'un logement social à caractère locatif, cette famille a décidé de squatter cet espace vert, installant ses effets personnels, du linge qui sèche, des jerrycans, des chaises et autres. Cette action revendicative qui a tendance à faire tache d'huile au sein de notre société est une forme de chantage pour décrocher un appartement auprès des responsables locaux qui sont confrontés à un véritable casse-tête chinois. D'autres personnes dans le même cas grimpent sur les terrasses d'édifices publics et menacent de s'immoler en s'aspergeant d'essence ou de se jeter dans le vide. Ce phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années et d'aucuns estiment que cette formule est le seul moyen d'obtenir gain de cause. De toute évidence, les pouvoirs publics, les sociologues et les parlementaires devront se pencher sur ces cas, un moyen inédit de revendication sociale. Il est indispensable de séparer le bon grain de l'ivraie car il existe indéniablement des cas urgents, douloureux qu'il convient de prendre en charge.
La sécurisation des établissements scolaires s'impose
A l'orée de la rentrée scolaire 2010-2011, de nombreux parents d'élèves se retrouvent confrontés à un phénomène récurrent qui pénalise le cadre de vie de leurs enfants et, par voie de conséquence, le leur. En effet, des bandes de délinquants investissent quotidiennement les abords des établissements scolaires et imposent leur diktat aux élèves des trois cycles qui sont souvent insultés, malmenés, voire agressés physiquement. Sous la menace d'armes blanches, de chaînes métalliques et gourdins, ces malfrats détroussent impunément leurs victimes terrorisées qui subissent impunément des sévices et n'osent pas se plaindre, car craignant de violentes représailles. De jeunes enfants, devenus otages de ces voyous sans foi ni loi, sont régulièrement rançonnés et parfois "soulagés" de leurs téléphones portables, objets de valeur et effets vestimentaires.
Des collégiennes et des lycéennes n'échappent pas aux railleries, provocations et aux ardeurs malsaines de ces tristes individus qui s'autoproclament des Casanova !
Même le corps enseignant, notamment féminin, est ciblé par ces bandits des grands chemins qui agissent sans pudeur ni état-d'âme. Craignant des conséquences fâcheuses, des pères et des mères de famille escortent régulièrement leurs enfants à l'aller et au retour de l'école.
Les établissements scolaires implantés dans les quartiers périphériques de Aïn-Defla , Bourouaiah, Oued-Maïz, M'Rabet Messaoud et Emir Abdelkader sont particulièrement visés par des voyous encouragés par le silence de leurs proies et l'impunité des autoriéts. Des parents angoissés lancent un pressant appel aux autorités locales aux fins de sécuriser ces lieux du savoir car des enfants et des adolescents sont traumatisés et appréhendent les trajets quotidiens.
H. B. 
A la sortie du chef-lieu de wilaya, les automobilistes qui empruntent la RN 20 pour se rendre à la cité des frères Rahabi, un quartier périphérique, ou à Belkheïr, Bouchegouf et Souk-Ahras, sont surpris de découvrir deux petites tentes installées sur un terrain verdoyant face au complexe de l'ex-céramique qui fonctionne toujours. En effet, un couple et ses enfants en bas âge vivent dans ce site depuis bientôt un mois et ce, pour attirer l'attention des autorités locales sur leur pénible et précaire situation.
A la recherche d'un logement social à caractère locatif, cette famille a décidé de squatter cet espace vert, installant ses effets personnels, du linge qui sèche, des jerrycans, des chaises et autres. Cette action revendicative qui a tendance à faire tache d'huile au sein de notre société est une forme de chantage pour décrocher un appartement auprès des responsables locaux qui sont confrontés à un véritable casse-tête chinois. D'autres personnes dans le même cas grimpent sur les terrasses d'édifices publics et menacent de s'immoler en s'aspergeant d'essence ou de se jeter dans le vide. Ce phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années et d'aucuns estiment que cette formule est le seul moyen d'obtenir gain de cause. De toute évidence, les pouvoirs publics, les sociologues et les parlementaires devront se pencher sur ces cas, un moyen inédit de revendication sociale. Il est indispensable de séparer le bon grain de l'ivraie car il existe indéniablement des cas urgents, douloureux qu'il convient de prendre en charge.
La sécurisation des établissements scolaires s'impose
A l'orée de la rentrée scolaire 2010-2011, de nombreux parents d'élèves se retrouvent confrontés à un phénomène récurrent qui pénalise le cadre de vie de leurs enfants et, par voie de conséquence, le leur. En effet, des bandes de délinquants investissent quotidiennement les abords des établissements scolaires et imposent leur diktat aux élèves des trois cycles qui sont souvent insultés, malmenés, voire agressés physiquement. Sous la menace d'armes blanches, de chaînes métalliques et gourdins, ces malfrats détroussent impunément leurs victimes terrorisées qui subissent impunément des sévices et n'osent pas se plaindre, car craignant de violentes représailles. De jeunes enfants, devenus otages de ces voyous sans foi ni loi, sont régulièrement rançonnés et parfois "soulagés" de leurs téléphones portables, objets de valeur et effets vestimentaires.
Des collégiennes et des lycéennes n'échappent pas aux railleries, provocations et aux ardeurs malsaines de ces tristes individus qui s'autoproclament des Casanova !
Même le corps enseignant, notamment féminin, est ciblé par ces bandits des grands chemins qui agissent sans pudeur ni état-d'âme. Craignant des conséquences fâcheuses, des pères et des mères de famille escortent régulièrement leurs enfants à l'aller et au retour de l'école.
Les établissements scolaires implantés dans les quartiers périphériques de Aïn-Defla , Bourouaiah, Oued-Maïz, M'Rabet Messaoud et Emir Abdelkader sont particulièrement visés par des voyous encouragés par le silence de leurs proies et l'impunité des autoriéts. Des parents angoissés lancent un pressant appel aux autorités locales aux fins de sécuriser ces lieux du savoir car des enfants et des adolescents sont traumatisés et appréhendent les trajets quotidiens.
H. B. 


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