Huit familles victimes d'arnaque à la cité Doudja Les services communaux ont procédé, lundi dernier, à la démolition de huit constructions illicites érigées depuis peu sur un terrain communal, sis au lieu-dit Doudja, non loin du quartier résidentiel Rébbahi. Le nombre de baraques démolies depuis le lancement de l'opération, il y a environ deux mois, a atteint plus de 30 logis de fortune implantés notamment dans les quartiers de la périphérie. Le hic dans cette dernière opération de démolition est que les huit familles qui ont fait l'objet de cette décision sont détentrices de vrais faux documents délivrés par un arnaqueur récidiviste qui aurait des démêlés avec la justice dans d'autres affaires, a-t-on appris auprès du P/APC de Souk Ahras. Se réclamant propriétaire des lieux, l'individu en question aurait convaincu les acquéreurs d'y installer leurs baraques moyennant pécule. Premier indice fiable sur l'existence de transactions parallèles et d'un véritable « marché des bidonvilles » à Souk Ahras. Nous venons d'apprendre, par ailleurs, que d'autres démolitions sont prévues pour les semaines à venir. Pénurie de médicaments pour personnes atteintes d'hépatite C Mahdi Moumeni, un donneur de sang de Souk Ahras, affirme avoir contracté l'hépatite C lors d'une opération de transfusion sanguine au profit d'un malade qui a eu lieu le 19-06-2009. Ne se doutant guère du malheur qui l'attendait, Mahdi est reparti ce même jour vers son domicile avec le sentiment d'avoir agi par humanisme en faveur d'une personne qui frôlait la mort. Quelques jours après, il découvre qu'il est porteur du HCV ou hépatite C (certificat médical faisant foi). Pris de panique, il ira voir plusieurs spécialistes dans d'autres wilayas, lesquels confirmeront, après analyses, sa maladie et jugeront « urgente » sa prise en charge médicale. De retour après ses pérégrinations vers et depuis plusieurs structures hospitalières publiques et privées pour des consultations qu'il dit « des plus onéreuses », Mahdi est inscrit depuis presque une année sur la liste des patients devant attendre des médicaments qu'il n'a jamais pu avoir, du moins jusqu'à l'heure où nous rédigions ce papier. C'est un homme au bord de la dépression qui se dit ceci : « Dois-je attendre patiemment ma mort, où dois-je blasphémer pour avoir aidé une personne en danger ? » Il accepte avec courage sa maladie mais s'insurge contre cette lenteur dans l'acheminement des médicaments depuis Alger. Une doléance écrite où la victime résume sa situation a été adressée au ministre de la Santé et de la Population (copie remise à El Watan).