Le juge a signifié à ses parents, Aziz et Amira, en situation illégale sur le territoire français car sans-papiers, leur reconduction à la frontière. À l'annonce de la sentence, Ali, encore insouciant, gardait le sourire. Ses parents, les yeux rougis par la déception, restaient dignes. Le juge a signifié à ses parents, Aziz et Amira, en situation illégale sur le territoire français car sans-papiers, leur reconduction à la frontière. À l'annonce de la sentence, Ali, encore insouciant, gardait le sourire. Ses parents, les yeux rougis par la déception, restaient dignes. Vendredi dernier, le juge du tribunal administratif a ordonné la reconduction à la frontière d'une famille d'origine algérienne, sans-papiers. Leur fils Ali, âgé de 3 ans et demi, venait d'entamer sa scolarité à l'école maternelle Jules-Julien à Toulouse. Ali est reparti du tribunal administratif escorté par trois policiers. Hier, le juge a signifié à ses parents, Aziz et Amira, en situation illégale sur le territoire français car sans-papiers, leur reconduction à la frontière. À l'annonce de la sentence, Ali, encore insouciant, gardait le sourire. Ses parents, les yeux rougis par la déception, restaient dignes. Lundi, les forces de l'ordre ont fait irruption dans l'appartement familial et arrêté ses occupants. Une opération policière menée à bien « grâce» à une dénonciation anonyme. « Ces méthodes me rappellent les heures les plus sombres de notre pays », peste Nicole, membre du Réseau éducation sans frontière (RESF) citée par le journal régional la Depêche. Placés au centre de rétention, Amira, Aziz et Ali s'apprêtent donc à être expulsés vers l'Algérie. Amine, frère d'Amira s'indigne de cette décision « ce sont des personnes discrètes, qui souhaitaient, en venant en France, offrir des conditions de vie meilleures à leur fils ». L'avocat des parents, Me Julien Brel, ne comprend pas non plus : « Ces gens sont parfaitement intégrés. Ils louent un appartement, Aziz possède une promesse d'embauche, Ali était scolarisé…» Cette décision répond à la politique du chiffre imposée par le gouvernement qui a commencé par expulser les Roms. Comme tant d'autres étrangers, Ali a fait les frais de la politique d'immigration imposée par Sarkozy. Une politique qui se veut froide et impassible y compris lorsqu'il s'agit d'un enfant de trois ans ! En France, la reconduite à la frontière est une mesure d'éloignement des étrangers en situation irrégulière. Les conditions de mise en œuvre des reconduites à la frontière sont critiquées par de nombreuses associations et rapports administratifs et parlementaires, nationaux ou internationaux. Les politiques menées par les autorités françaises visent à augmenter le nombre effectif de ces reconduites, considérées comme un moyen de lutte contre l'immigration illégale. Vendredi dernier, le juge du tribunal administratif a ordonné la reconduction à la frontière d'une famille d'origine algérienne, sans-papiers. Leur fils Ali, âgé de 3 ans et demi, venait d'entamer sa scolarité à l'école maternelle Jules-Julien à Toulouse. Ali est reparti du tribunal administratif escorté par trois policiers. Hier, le juge a signifié à ses parents, Aziz et Amira, en situation illégale sur le territoire français car sans-papiers, leur reconduction à la frontière. À l'annonce de la sentence, Ali, encore insouciant, gardait le sourire. Ses parents, les yeux rougis par la déception, restaient dignes. Lundi, les forces de l'ordre ont fait irruption dans l'appartement familial et arrêté ses occupants. Une opération policière menée à bien « grâce» à une dénonciation anonyme. « Ces méthodes me rappellent les heures les plus sombres de notre pays », peste Nicole, membre du Réseau éducation sans frontière (RESF) citée par le journal régional la Depêche. Placés au centre de rétention, Amira, Aziz et Ali s'apprêtent donc à être expulsés vers l'Algérie. Amine, frère d'Amira s'indigne de cette décision « ce sont des personnes discrètes, qui souhaitaient, en venant en France, offrir des conditions de vie meilleures à leur fils ». L'avocat des parents, Me Julien Brel, ne comprend pas non plus : « Ces gens sont parfaitement intégrés. Ils louent un appartement, Aziz possède une promesse d'embauche, Ali était scolarisé…» Cette décision répond à la politique du chiffre imposée par le gouvernement qui a commencé par expulser les Roms. Comme tant d'autres étrangers, Ali a fait les frais de la politique d'immigration imposée par Sarkozy. Une politique qui se veut froide et impassible y compris lorsqu'il s'agit d'un enfant de trois ans ! En France, la reconduite à la frontière est une mesure d'éloignement des étrangers en situation irrégulière. Les conditions de mise en œuvre des reconduites à la frontière sont critiquées par de nombreuses associations et rapports administratifs et parlementaires, nationaux ou internationaux. Les politiques menées par les autorités françaises visent à augmenter le nombre effectif de ces reconduites, considérées comme un moyen de lutte contre l'immigration illégale.