L'Aïd est probablement l'une des fêtes préférées des enfants. Parés habituellement de nouvelles tenues, recevant de l'argent de poche ces coquets semblent être les plus heureux de cette planète. Les petits enfants se précipitent vers les marchands ambulants et les commerces de leurs quartiers pour dépenser leur considérable «pactole» en se «ravitaillant» en jouets et autres gadgets. Ceci évidement au grand bonheur des marchands qui pour la plupart ont fait un stock de produits pour cette occasion qui ne veulent à tout prix rater. Poupées, voitures , motos, masques et tenues de personnages de fiction, fusils avec des projectils puissants et autres sont sur les étals de ces magasins. Mohamed, vendeur de jouets à El Biar (Alger), exerce cette activité depuis trente ans. Pour sa part, l'homme qui s'y connaît en comportement enfantin nous affirme que les jouets d'agressivité se vendent le plus, et ce, selon notre interlocuteur au détriment de ceux éducatifs. «Les jouets représentant les armes sont les plus demandés quels que soient leurs prix, les puzzles et legos d'enfants ne sont pas vendus en cette période de l'année même si c'est à des prix symboliques» explique-t-il. Et de poursuivre «les jouets, habituellement, reflètent la catégorie de société à laquelle notre petit client appartient, particulièrement le statut social des parents » a-t-il ajouté en se fiant à sa longue expérience. Yacine un autre vendeur de jouets explique pour sa part que «ces amusements risquent d'être également à hauts risques particulièrement quand ils échappe à la vigilance des parents». En effet, ces jours de fêtes synonyme de joie peuvent parfois tourner au drames pour les petits mômes qui achètent certains jouets qui s'avèrent être très dangereux. A ce propos, Docteur Tobel, résidente aux urgences ophtalmologiques au CHU Mustapha Bacha nous affirme avoir reçu durant l'Aid un grand nombre d'enfants qui se sont blessés en jouant. «Nous avons travaillé jusqu'à une heure tardive de la nuit du l'Aïd et nous avons malheureusement traité un grand nombre de traumatisme oculaire ». Un traumatisme qui, explique-t-elle, est une maladie du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision commençant tout d'abord en périphérie et progressant graduellement vers le centre Elle est due « principalement à ces armes fictives qui laissent des impacts très impressionnants s au niveau de la cornée » a-t-elle précisé. Quant au rétablissement de ces malades « ça peut évoluer spontanément vers la résolution comme vers des séquelles irréversibles, c'est-à-dire l'enfant devient aveugle, et à ceci on ne peut absolument rien faire » dira note interlocuteur, «nous ne pouvions pas nous prononcer sur le pronostic définitif, il faut toujours contrôler les enfants pendant une dizaine de jours » a-t-elle ajouté. L'usage de ces d'armes même en plastiques pourraient de même refléter la personnalité des enfants notamment leur probable place dans la société « réellement, ces enfants sont victimes d'un société agressive» nous dira Mme Kassoussi, psychologue au centre de chirurgie infantine. « C'est une forme d'agression, en jouant ils (les enfants) s'identifient toujours à l'agresseur. C'est un problème d'identification » a-t-elle souligné. Pour la spécialiste, les causes de ce phénomène son plusieurs « des scènes de violence que l'enfant a déjà vécues, des programme télévisés et des jeux vidéos peuvent être à l'origine de cette frustration ». A cet effet, ces enfants, involontairement, lancent un appel aux parents et aux autorités locales et celles religieuses afin de les aider à s'extérioriser et dédramatiser L'Aïd est probablement l'une des fêtes préférées des enfants. Parés habituellement de nouvelles tenues, recevant de l'argent de poche ces coquets semblent être les plus heureux de cette planète. Les petits enfants se précipitent vers les marchands ambulants et les commerces de leurs quartiers pour dépenser leur considérable «pactole» en se «ravitaillant» en jouets et autres gadgets. Ceci évidement au grand bonheur des marchands qui pour la plupart ont fait un stock de produits pour cette occasion qui ne veulent à tout prix rater. Poupées, voitures , motos, masques et tenues de personnages de fiction, fusils avec des projectils puissants et autres sont sur les étals de ces magasins. Mohamed, vendeur de jouets à El Biar (Alger), exerce cette activité depuis trente ans. Pour sa part, l'homme qui s'y connaît en comportement enfantin nous affirme que les jouets d'agressivité se vendent le plus, et ce, selon notre interlocuteur au détriment de ceux éducatifs. «Les jouets représentant les armes sont les plus demandés quels que soient leurs prix, les puzzles et legos d'enfants ne sont pas vendus en cette période de l'année même si c'est à des prix symboliques» explique-t-il. Et de poursuivre «les jouets, habituellement, reflètent la catégorie de société à laquelle notre petit client appartient, particulièrement le statut social des parents » a-t-il ajouté en se fiant à sa longue expérience. Yacine un autre vendeur de jouets explique pour sa part que «ces amusements risquent d'être également à hauts risques particulièrement quand ils échappe à la vigilance des parents». En effet, ces jours de fêtes synonyme de joie peuvent parfois tourner au drames pour les petits mômes qui achètent certains jouets qui s'avèrent être très dangereux. A ce propos, Docteur Tobel, résidente aux urgences ophtalmologiques au CHU Mustapha Bacha nous affirme avoir reçu durant l'Aid un grand nombre d'enfants qui se sont blessés en jouant. «Nous avons travaillé jusqu'à une heure tardive de la nuit du l'Aïd et nous avons malheureusement traité un grand nombre de traumatisme oculaire ». Un traumatisme qui, explique-t-elle, est une maladie du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision commençant tout d'abord en périphérie et progressant graduellement vers le centre Elle est due « principalement à ces armes fictives qui laissent des impacts très impressionnants s au niveau de la cornée » a-t-elle précisé. Quant au rétablissement de ces malades « ça peut évoluer spontanément vers la résolution comme vers des séquelles irréversibles, c'est-à-dire l'enfant devient aveugle, et à ceci on ne peut absolument rien faire » dira note interlocuteur, «nous ne pouvions pas nous prononcer sur le pronostic définitif, il faut toujours contrôler les enfants pendant une dizaine de jours » a-t-elle ajouté. L'usage de ces d'armes même en plastiques pourraient de même refléter la personnalité des enfants notamment leur probable place dans la société « réellement, ces enfants sont victimes d'un société agressive» nous dira Mme Kassoussi, psychologue au centre de chirurgie infantine. « C'est une forme d'agression, en jouant ils (les enfants) s'identifient toujours à l'agresseur. C'est un problème d'identification » a-t-elle souligné. Pour la spécialiste, les causes de ce phénomène son plusieurs « des scènes de violence que l'enfant a déjà vécues, des programme télévisés et des jeux vidéos peuvent être à l'origine de cette frustration ». A cet effet, ces enfants, involontairement, lancent un appel aux parents et aux autorités locales et celles religieuses afin de les aider à s'extérioriser et dédramatiser