Les prix du pétrole ouvraient lundi les séances de cotation sur une nouvelle hausse, toujours soutenues par la fermeture d'un important oléoduc transportant du brut canadien vers les Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en octobre) s'échangeait à 78,42 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres, en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de vendredi. A New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) à échéance identique bondissait de 74 cents à 77,19 dollars. Les cours du baril restaient en hausse après la fermeture vendredi, en raison d'une fuite d'un l'oléoduc exploité par un fournisseur d'énergie canadien, d'une capacité de 670.000 barils par jour, et qui transporte le brut canadien vers les raffineries du Midwest américain. "Les stocks de brut du Midwest américain ont récemment atteint des niveaux record", tempèrent les analystes qui expliquent que pour revenir aux niveaux de stocks de 2007-2008 dans la région, "il faudrait que la fermeture de l'oléoduc dure 74 jours", une hypothèse peu envisageable. L'incident a en tout cas permis au cours du baril de brut américain de bondir sur le marché new-yorkais à son plus haut niveau depuis plus d'un mois et de réduire son écart avec les prix du Brent échangé à Londres, qui étaient soutenus depuis un mois pour la meilleure santé des marchés européens et asiatiques. L'humeur du marché était également soutenue par une nette dépréciation de la monnaie américaine et par la bonne tenue des places boursières en Asie et en Europe, ainsi que par l'annonce par la Chine d'une hausse en août de 13,9% sur un an de sa production industrielle. R.E. Les prix du pétrole ouvraient lundi les séances de cotation sur une nouvelle hausse, toujours soutenues par la fermeture d'un important oléoduc transportant du brut canadien vers les Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en octobre) s'échangeait à 78,42 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres, en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de vendredi. A New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) à échéance identique bondissait de 74 cents à 77,19 dollars. Les cours du baril restaient en hausse après la fermeture vendredi, en raison d'une fuite d'un l'oléoduc exploité par un fournisseur d'énergie canadien, d'une capacité de 670.000 barils par jour, et qui transporte le brut canadien vers les raffineries du Midwest américain. "Les stocks de brut du Midwest américain ont récemment atteint des niveaux record", tempèrent les analystes qui expliquent que pour revenir aux niveaux de stocks de 2007-2008 dans la région, "il faudrait que la fermeture de l'oléoduc dure 74 jours", une hypothèse peu envisageable. L'incident a en tout cas permis au cours du baril de brut américain de bondir sur le marché new-yorkais à son plus haut niveau depuis plus d'un mois et de réduire son écart avec les prix du Brent échangé à Londres, qui étaient soutenus depuis un mois pour la meilleure santé des marchés européens et asiatiques. L'humeur du marché était également soutenue par une nette dépréciation de la monnaie américaine et par la bonne tenue des places boursières en Asie et en Europe, ainsi que par l'annonce par la Chine d'une hausse en août de 13,9% sur un an de sa production industrielle. R.E.