« 22,1% de la société algérienne sont toujours analphabètes selon l'Office National des Statistiques ». C'est ce qu'a déclaré, hier matin, la présidente de l'association IQRAA, Aicha Barki, lors d'une conférence de presse. L'association IQRAA a même fait une évaluation de la stratégie entretenue depuis 2007. 15 wilayas dont Alger, Blida, Batna, Mascara, Tizi Ouzou et Ghardaïa ont été l'objet de cette étude. 2860 personnes y ont contribué dont 2560 écoliers et 300 animateurs de l'association. L'étude a résulté en quelques propositions de la part des animateurs. Parmi ces propositions revoir la politique nationale entretenue dans la stratégie nationale d'alphabétisation et la compléter par l'alphabétisation de qualification pour attirer un nombre important de femmes analphabètes souhaitant travailler plus tard. Aussi, revoir le contenu des programmes éducatifs tels que les méthodes, les moyens, lieux d'étude, les livres pédagogiques, le timing et le nombre des écoliers. Et enfin entretenir une stratégie de communication pour accompagner cette opération nationale afin de sensibiliser les citoyens. Le but de cette conférence est de discuter les points négatifs et les défaillances de la stratégie. « Mais nous n'avons plus de budget et c'est pour cela que je devais faire tout ce bruit », a avoué la présidente de l'association. Pour sa part, l'UGTA et le ministère de l'Agriculture ont apporté leur soutien à cette association par le biais de ses représentants présents à la conférence. Les représentants des différentes associations et organismes ont salué le travail brillant et incomparable de Aicha Barki. Et cela a mené à une contribution d'idées et de coopérations dans le futur. Aicha Barki a même donné l'exemple à de la Société Nationale de Véhicules Industriels (SNVI) une entreprise qui n'a plus d'analphabètes parmi ces employés. C'est le fruit d'une convention entre l'entreprise même et l'association IQRAA. « Une opération aussi bénéfique pour l'entreprise que pour ses ouvriers », a souligné la présidente avec beaucoup de fierté. Cette opération a été même concrétisée avec le ministère de la Justice. 21 centres pénitenciers y ont tiré profit. Aicha Barki a clôturé sa conférence par un appel à des subventions. L'économiste Malek Serrai, présent aussi à la conférence, a fait une remarque à ce propos. 150 milliards ont été consacrés au profit du développement humain alors que les opérations d'alphabétisation n'en bénéficient pas. Il a incité l'association à se rapprocher des entreprises économiques afin de bénéficier de leurs contributions avec un minimum de pourcentage. A cet effet, Malek Serrai a encouragé l'association à demander à la tutelle en contrepartie d'exonérer en les impôts de ces entreprises « 22,1% de la société algérienne sont toujours analphabètes selon l'Office National des Statistiques ». C'est ce qu'a déclaré, hier matin, la présidente de l'association IQRAA, Aicha Barki, lors d'une conférence de presse. L'association IQRAA a même fait une évaluation de la stratégie entretenue depuis 2007. 15 wilayas dont Alger, Blida, Batna, Mascara, Tizi Ouzou et Ghardaïa ont été l'objet de cette étude. 2860 personnes y ont contribué dont 2560 écoliers et 300 animateurs de l'association. L'étude a résulté en quelques propositions de la part des animateurs. Parmi ces propositions revoir la politique nationale entretenue dans la stratégie nationale d'alphabétisation et la compléter par l'alphabétisation de qualification pour attirer un nombre important de femmes analphabètes souhaitant travailler plus tard. Aussi, revoir le contenu des programmes éducatifs tels que les méthodes, les moyens, lieux d'étude, les livres pédagogiques, le timing et le nombre des écoliers. Et enfin entretenir une stratégie de communication pour accompagner cette opération nationale afin de sensibiliser les citoyens. Le but de cette conférence est de discuter les points négatifs et les défaillances de la stratégie. « Mais nous n'avons plus de budget et c'est pour cela que je devais faire tout ce bruit », a avoué la présidente de l'association. Pour sa part, l'UGTA et le ministère de l'Agriculture ont apporté leur soutien à cette association par le biais de ses représentants présents à la conférence. Les représentants des différentes associations et organismes ont salué le travail brillant et incomparable de Aicha Barki. Et cela a mené à une contribution d'idées et de coopérations dans le futur. Aicha Barki a même donné l'exemple à de la Société Nationale de Véhicules Industriels (SNVI) une entreprise qui n'a plus d'analphabètes parmi ces employés. C'est le fruit d'une convention entre l'entreprise même et l'association IQRAA. « Une opération aussi bénéfique pour l'entreprise que pour ses ouvriers », a souligné la présidente avec beaucoup de fierté. Cette opération a été même concrétisée avec le ministère de la Justice. 21 centres pénitenciers y ont tiré profit. Aicha Barki a clôturé sa conférence par un appel à des subventions. L'économiste Malek Serrai, présent aussi à la conférence, a fait une remarque à ce propos. 150 milliards ont été consacrés au profit du développement humain alors que les opérations d'alphabétisation n'en bénéficient pas. Il a incité l'association à se rapprocher des entreprises économiques afin de bénéficier de leurs contributions avec un minimum de pourcentage. A cet effet, Malek Serrai a encouragé l'association à demander à la tutelle en contrepartie d'exonérer en les impôts de ces entreprises