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L'algérois victime de son incivisme
Insalubrité et détérioration du cadre de vie
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 09 - 2010

La capitale est asphyxiée par ses propres détritus. Cette grave insalubrité qui caractérise Alger, naguère « La Blanche », semble malheureusement sans issue. La démographie galopante et l'exode massif, qui a vidé des wilayas entières, font que les moyens mis au profit de NetCom semblent dérisoires, voire ridicules au regard d'une mission titanesque.
La capitale est asphyxiée par ses propres détritus. Cette grave insalubrité qui caractérise Alger, naguère « La Blanche », semble malheureusement sans issue. La démographie galopante et l'exode massif, qui a vidé des wilayas entières, font que les moyens mis au profit de NetCom semblent dérisoires, voire ridicules au regard d'une mission titanesque.
Il fut un temps, pas si lointain, où Alger La Blanche faisait la fierté de ses habitants. Malheureusement sa blancheur a été ternie au fil des années jusqu'à la rendre méconnaissable. Des sacs poubelles éventrés, des bennes débordant de partout et d'où émanent des relents écœurant, des cités ressemblant à des dépotoirs, des rues et ruelles servant de vespasiennes, telle est la situation actuelles d'une ville qui était avant classée parmi les plus belles du monde. Aujourd'hui la saleté est partout et régne en maître absolu et sans partage aucun. Les moyens désiroires, mis à la disposition de NetCom, sont réellement dérisoires au regard de leur tâche titanesque. Un sexagénaire interrogé sur cette situation alarmante nous dira en poussant un long soupir « Alger était auparavant une véritable perle» avant d'ajouter avec nostalgie « j'ai eu la chance de vivre à cette belle époque, croyez-moi mon fils, l'Algérois n'était peut-être pas riche, mais il était propre ». « On est des musulmans et notre religion nous incite à la propreté » lance, à son tour, une ménagère assistant à cet échange de propos. Cette situation catastrophique, fait honte et surtout mal au cœur, pour ceux qui ont connu Alger d'antan. Une tournée dans les rues de la capitale nous a permis de constater qu'aucun quartier n'est épargné par le phénomène de l'insalubrité.
Des poubelles détournées de leur vocation première
À la rue Larbi Ben M'hidi, a-t-on pu constater, les poubelles publiques, mises en place par les autorités communales, sont utilisés par les gardiens des parkings pour réserver des places de stationnement. C'est ainsi que les citoyens sont contraints de déposer leur sacs poubelles n'importe où aggravant de ce fait une situation pas très reluisante. Au niveau du marché communal de Bab El-Oued, l'un des quartiers les plus populeux de la capitale, les marchands informels, installant leurs étals un peu partout, participent à l'accentuation de l'insalubrité ambiante. En fait ils ne manquent pas, après leur départ, de laisser sur place, un monceau d'emballages vides et des détritus divers. Même les hauteurs de la capitale... A Bouzaréah, sur le hauteurs d'Alger, les ordures ménagères sont abandonnées durant plusieurs journées,se décomposant ainsi sur place. Les citoyens accusent les agents de NetCom d'avoir une large part de responsabilité dans cet état de choses. « J'habite au lotissement Angel, pour trouver une benne à ordures où pouvoir jeter mon sac poubelle, il me faut me rendre jusqu'au lotissement Rass Edhab ou à la Cité Cnep » souligne un citoyen. Ce monsieur prend la peine de se déplacer, d'autres ne le font pas et laissent leurs ordures ménagères au premier endroit venu, ce qui conytribue à la prolifération des décharges sauvages.
Le plastique, l'autre calamité de la vie moderne
D'autres raisons sont la cause de cette situation. Le nouveau mode et habitudes de consommation, à l'instar des produits jetables (gobelets jetables, boîtes à pizza, et les inévitables sacs en plastique) contribuent à la dégradation, à une vitesse grand « V » de l'environnement. Les nouveaux îlots en construction, eux connaîssent un autre phénomène, non moins grave.Les gravats mélangés aux ordures en tous genres offrent un paysage cauchemardesque, ce qui complique davantage la mission déjà ardue des agents d'entretien. « Ce n'est sûrement pas la responsabilité des autorités » déplore un résidant à Khraissia. « C'est l'absence de tout civisme des habitants qui a mené à ces conditions de vie lamentables » ajoute notre interlocuteur. Dans ce cens, certaines associations pour la préservation de l'environnement de la wilaya d'Alger, à titre d'exemple, ne cessent d'engager diverses actions et maintes tentatives de sensibilisation afin de changer ces comportements, ancrés dans les mœurs, afin de préserver l'environnement, et par là même donner un cadre de vie décent et sain.Un message récurrent est lancé aux familles algéroises les mettant face à leurs responsabilités. La société doit impérativement renouer avec ses valeurs pour preserver son cadre de vie et le léguer intact aux générations futures.
Il fut un temps, pas si lointain, où Alger La Blanche faisait la fierté de ses habitants. Malheureusement sa blancheur a été ternie au fil des années jusqu'à la rendre méconnaissable. Des sacs poubelles éventrés, des bennes débordant de partout et d'où émanent des relents écœurant, des cités ressemblant à des dépotoirs, des rues et ruelles servant de vespasiennes, telle est la situation actuelles d'une ville qui était avant classée parmi les plus belles du monde. Aujourd'hui la saleté est partout et régne en maître absolu et sans partage aucun. Les moyens désiroires, mis à la disposition de NetCom, sont réellement dérisoires au regard de leur tâche titanesque. Un sexagénaire interrogé sur cette situation alarmante nous dira en poussant un long soupir « Alger était auparavant une véritable perle» avant d'ajouter avec nostalgie « j'ai eu la chance de vivre à cette belle époque, croyez-moi mon fils, l'Algérois n'était peut-être pas riche, mais il était propre ». « On est des musulmans et notre religion nous incite à la propreté » lance, à son tour, une ménagère assistant à cet échange de propos. Cette situation catastrophique, fait honte et surtout mal au cœur, pour ceux qui ont connu Alger d'antan. Une tournée dans les rues de la capitale nous a permis de constater qu'aucun quartier n'est épargné par le phénomène de l'insalubrité.
Des poubelles détournées de leur vocation première
À la rue Larbi Ben M'hidi, a-t-on pu constater, les poubelles publiques, mises en place par les autorités communales, sont utilisés par les gardiens des parkings pour réserver des places de stationnement. C'est ainsi que les citoyens sont contraints de déposer leur sacs poubelles n'importe où aggravant de ce fait une situation pas très reluisante. Au niveau du marché communal de Bab El-Oued, l'un des quartiers les plus populeux de la capitale, les marchands informels, installant leurs étals un peu partout, participent à l'accentuation de l'insalubrité ambiante. En fait ils ne manquent pas, après leur départ, de laisser sur place, un monceau d'emballages vides et des détritus divers. Même les hauteurs de la capitale... A Bouzaréah, sur le hauteurs d'Alger, les ordures ménagères sont abandonnées durant plusieurs journées,se décomposant ainsi sur place. Les citoyens accusent les agents de NetCom d'avoir une large part de responsabilité dans cet état de choses. « J'habite au lotissement Angel, pour trouver une benne à ordures où pouvoir jeter mon sac poubelle, il me faut me rendre jusqu'au lotissement Rass Edhab ou à la Cité Cnep » souligne un citoyen. Ce monsieur prend la peine de se déplacer, d'autres ne le font pas et laissent leurs ordures ménagères au premier endroit venu, ce qui conytribue à la prolifération des décharges sauvages.
Le plastique, l'autre calamité de la vie moderne
D'autres raisons sont la cause de cette situation. Le nouveau mode et habitudes de consommation, à l'instar des produits jetables (gobelets jetables, boîtes à pizza, et les inévitables sacs en plastique) contribuent à la dégradation, à une vitesse grand « V » de l'environnement. Les nouveaux îlots en construction, eux connaîssent un autre phénomène, non moins grave.Les gravats mélangés aux ordures en tous genres offrent un paysage cauchemardesque, ce qui complique davantage la mission déjà ardue des agents d'entretien. « Ce n'est sûrement pas la responsabilité des autorités » déplore un résidant à Khraissia. « C'est l'absence de tout civisme des habitants qui a mené à ces conditions de vie lamentables » ajoute notre interlocuteur. Dans ce cens, certaines associations pour la préservation de l'environnement de la wilaya d'Alger, à titre d'exemple, ne cessent d'engager diverses actions et maintes tentatives de sensibilisation afin de changer ces comportements, ancrés dans les mœurs, afin de préserver l'environnement, et par là même donner un cadre de vie décent et sain.Un message récurrent est lancé aux familles algéroises les mettant face à leurs responsabilités. La société doit impérativement renouer avec ses valeurs pour preserver son cadre de vie et le léguer intact aux générations futures.


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