Le grand penseur Mohamed Arkoun sera enterré au Maroc et non dans son pays l'Algérie. C'est ce qu'a fait savoir le neveu du défunt lors de la cérémonie du dernier hommage qu'il lui a été rendu ce jeudi à la maison médicale Jeanne-Garnier, dans le 15ème arrondissement de Paris. Une dernière prière a été effectuée avant le rapatriement du corps à Casablanca où il sera enterré selon ses souhaits. « Les Algériens auraient voulu qu'il soit enterré en Algérie. Mais c'est sa volonté et celle de sa femme d'être enterré à Casablanca », déclare le neveu de Mohamed Arkoun. Au grand dam de sa famille résidant en Algérie qui « s'oppose de la manière la plus ferme au rapatriement de Mohamed Arkoun au Maroc ». Dans un communiqué qui nous a été adressés, les frères et sœurs du chantre de l'islamologie soutiennent le fait que « Mohamed Arkoun a toujours mis en avant la raison dans sa démarche intellectuelle et il est alors difficile de cautionner la décision de l'épouse, prise dans un moment, certes particulièrement douleureux. Il n'en demeure pas moins que la famille Arkoun ainsi que les très nombreux citoyens algériens et admirateurs de ce grand intellectuel, tout particulièrement ceux de la commune de Beni Yenni, se voient ainsi privés de rendre un dernier hommage au défunt à l'endroit où ce dernier a toujours souhaité être enterré », soutient la famille de Mohamed Arkoun résidant en Algérie. « Mais là où il va, il est chez lui en tout cas. Je sais que son pays, la Kabylie, l'a toujours acclamé, donc peut-être que c'est une double perte pour eux car ils auraient tant voulu qu'il soit parmi eux », nous confie le neveu du défunt. Du monde a assisté au dernier hommage à l'intellectuel islamologue établi en France qui jouissait d'une audience quasi planétaire. Outre le directeur du Centre culturel algérien à Paris, Yasmina Khadra et l'ambassade d'Algérie représentée par le vice consul, pas grand monde du côté algérien. sauf la présence du président du RCD, Saïd Sadi et l'écrivain Waciny Laredj. La plus importante délégation venait des pays du golfe et du Maroc. L'ambassadeur du Qatar était présent, à ses cotés les représentants du Koweit ainsi que l'ambassadeur de Tunisie à l'Unesco. « Malgré des divergences et des polémiques nombreuses, Arkoun restera une référence instructive pour comprendre comment le rapport Islam-Occident évolue dans la trame des combats idéologiques et intellectuels », estime pour sa part le philosophe Mohamed Chérif. M. C. Le grand penseur Mohamed Arkoun sera enterré au Maroc et non dans son pays l'Algérie. C'est ce qu'a fait savoir le neveu du défunt lors de la cérémonie du dernier hommage qu'il lui a été rendu ce jeudi à la maison médicale Jeanne-Garnier, dans le 15ème arrondissement de Paris. Une dernière prière a été effectuée avant le rapatriement du corps à Casablanca où il sera enterré selon ses souhaits. « Les Algériens auraient voulu qu'il soit enterré en Algérie. Mais c'est sa volonté et celle de sa femme d'être enterré à Casablanca », déclare le neveu de Mohamed Arkoun. Au grand dam de sa famille résidant en Algérie qui « s'oppose de la manière la plus ferme au rapatriement de Mohamed Arkoun au Maroc ». Dans un communiqué qui nous a été adressés, les frères et sœurs du chantre de l'islamologie soutiennent le fait que « Mohamed Arkoun a toujours mis en avant la raison dans sa démarche intellectuelle et il est alors difficile de cautionner la décision de l'épouse, prise dans un moment, certes particulièrement douleureux. Il n'en demeure pas moins que la famille Arkoun ainsi que les très nombreux citoyens algériens et admirateurs de ce grand intellectuel, tout particulièrement ceux de la commune de Beni Yenni, se voient ainsi privés de rendre un dernier hommage au défunt à l'endroit où ce dernier a toujours souhaité être enterré », soutient la famille de Mohamed Arkoun résidant en Algérie. « Mais là où il va, il est chez lui en tout cas. Je sais que son pays, la Kabylie, l'a toujours acclamé, donc peut-être que c'est une double perte pour eux car ils auraient tant voulu qu'il soit parmi eux », nous confie le neveu du défunt. Du monde a assisté au dernier hommage à l'intellectuel islamologue établi en France qui jouissait d'une audience quasi planétaire. Outre le directeur du Centre culturel algérien à Paris, Yasmina Khadra et l'ambassade d'Algérie représentée par le vice consul, pas grand monde du côté algérien. sauf la présence du président du RCD, Saïd Sadi et l'écrivain Waciny Laredj. La plus importante délégation venait des pays du golfe et du Maroc. L'ambassadeur du Qatar était présent, à ses cotés les représentants du Koweit ainsi que l'ambassadeur de Tunisie à l'Unesco. « Malgré des divergences et des polémiques nombreuses, Arkoun restera une référence instructive pour comprendre comment le rapport Islam-Occident évolue dans la trame des combats idéologiques et intellectuels », estime pour sa part le philosophe Mohamed Chérif. M. C.