A l'occasion du 52e anniversaire de la proclamation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), Abdelhamid Mehri appelle à promouvoir la date du 19 septembre au rang de fête nationale de la naissance de la République algérienne. «Je lance un appel à l'Assemblée populaire nationale et au Sénat pour organiser des rencontres de sensibilisation dans la perspective de reconsidérer la date coïncidant avec la proclamation du GPRA et la hisser au rang de fête nationale », a-t-il soutenu hier, au centre de presse El Moudjahid à Alger. Haussant un peu plus le ton, l'ex-ministre du GPRA et secrétaire général du FLN a expliqué qu'on « ne peut pas occulter un tel événement de l'histoire de notre pays et de notre glorieuse révolution, qui a vu la naissance du premier gouvernement algérien », et ce sans pour autant se départir des autres dates repères de la Révolution, à savoir la fête de la Victoire qui correspond avec le 19 Mars et celle de l'indépendance le 5 Juillet. Par ailleurs, le conférencier s'est longuement attardé sur les circonstances qui ont présidé à l'éclosion du GPRA, et son rôle dans le soutien de la révolution armée et la diplomatie. Pour Abdelhamid Mehri, la proclamation du GPRA avait faussé tous les desseins coloniaux de la France et de de Gaulle qui cherchait alors « une couverture politique pour ses intentions armées ». Interrogé sur d'éventuels désaccords entre plusieurs chefs de l'armée de Libération nationale (ALN) et le GPRA, l'invité d'El Moudjahid a répondu clairement qu'« il n'y avait pas un seul moudjahid qui était satisfait durant la guerre », mais « en aucun cas, on a remis en cause l'existence du Gouvernement provisoire ». Et de souligner, en guise d'arguments, la multitude et la diversité de la composante humaine du GPRA, et ses efforts pour l'indépendance du pays après les Accords d'Evian. A propos de ces derniers, Mehri a démenti l'existence d'«accords secrets» entre l'Algérie et la France, soulignant tout de même la différence d'appellation de ces fameuses négociations, entre l'Algérie qui parle d'accords, ce qui suppose deux parties belligérantes, et la France elle, qui parle de déclaration, en guise de déni et de non reconnaissance de son vis-à-vis dans les négociations. Néanmoins, Abdelhamid Mehri reconnaît l'existence de carences dans les accords d'Evian que « le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) a tenté d'y remédier aussitôt l'Indépendance du pays proclamée ». M. C. A l'occasion du 52e anniversaire de la proclamation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), Abdelhamid Mehri appelle à promouvoir la date du 19 septembre au rang de fête nationale de la naissance de la République algérienne. «Je lance un appel à l'Assemblée populaire nationale et au Sénat pour organiser des rencontres de sensibilisation dans la perspective de reconsidérer la date coïncidant avec la proclamation du GPRA et la hisser au rang de fête nationale », a-t-il soutenu hier, au centre de presse El Moudjahid à Alger. Haussant un peu plus le ton, l'ex-ministre du GPRA et secrétaire général du FLN a expliqué qu'on « ne peut pas occulter un tel événement de l'histoire de notre pays et de notre glorieuse révolution, qui a vu la naissance du premier gouvernement algérien », et ce sans pour autant se départir des autres dates repères de la Révolution, à savoir la fête de la Victoire qui correspond avec le 19 Mars et celle de l'indépendance le 5 Juillet. Par ailleurs, le conférencier s'est longuement attardé sur les circonstances qui ont présidé à l'éclosion du GPRA, et son rôle dans le soutien de la révolution armée et la diplomatie. Pour Abdelhamid Mehri, la proclamation du GPRA avait faussé tous les desseins coloniaux de la France et de de Gaulle qui cherchait alors « une couverture politique pour ses intentions armées ». Interrogé sur d'éventuels désaccords entre plusieurs chefs de l'armée de Libération nationale (ALN) et le GPRA, l'invité d'El Moudjahid a répondu clairement qu'« il n'y avait pas un seul moudjahid qui était satisfait durant la guerre », mais « en aucun cas, on a remis en cause l'existence du Gouvernement provisoire ». Et de souligner, en guise d'arguments, la multitude et la diversité de la composante humaine du GPRA, et ses efforts pour l'indépendance du pays après les Accords d'Evian. A propos de ces derniers, Mehri a démenti l'existence d'«accords secrets» entre l'Algérie et la France, soulignant tout de même la différence d'appellation de ces fameuses négociations, entre l'Algérie qui parle d'accords, ce qui suppose deux parties belligérantes, et la France elle, qui parle de déclaration, en guise de déni et de non reconnaissance de son vis-à-vis dans les négociations. Néanmoins, Abdelhamid Mehri reconnaît l'existence de carences dans les accords d'Evian que « le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) a tenté d'y remédier aussitôt l'Indépendance du pays proclamée ». M. C.