Presque sans surprise, Naguib Kolli a été choisi, hier, pour remplacer le maire sortant, Mohand Belhadj. Dès 9h, l'ensemble des élus à l'assemblée populaire communale de Tizi-Ouzou se sont retrouvés au siège de la mairie afin désigner le maire par intérim en attendant la tenue d'une deuxième assemblée générale pour l'élection définitive du maire qui ira jusqu'au bout du mandat de l'actuelle assemblée élue qui expirera en 2012. Toutes les voix avaient avancé, la veille, le nom de Naguib Kolli pour présider aux destinées de cette APC qui n'a pas connu de stabilité depuis 2007. La majorité au sein de l'APC de Tizi-Ouzou échoit aux partis du FLN et du RCD. Sans le jeu des alliances et surtout celui des coulisses, il aurait été impossible de dégager une majorité. Il a fallu aux élus indépendants choisir un camp pour le renforcer afin de permettre de désigner un maire. Mais même une fois ce problème réglé, l'APC de Tizi-Ouzou n'a pas cessé de se débattre dans de multiples problèmes allant de la mauvaise gestion du service d'état civil à la gestion aléatoire des ordures ménagères en passant par les projets plus ou moins importants qui s'exécutent au ralenti. Il a fallu l'intervention de la police pour permettre de contenir le nombre incalculable de rixes qui éclatent quotidiennement au sein de l'enceinte même du siège de l'APC. Cet été a vu des scènes des plus burlesques se produire au sein du siège de l'APC de Tizi-Ouzou. Les files de 200 personnes et plus, enregistrées devant les guichets de l'état civil, ont fait couler beaucoup d'encre dans la presse surtout quand les citoyens et les fonctionnaires en arrivent aux mains. Plus d'une fois, des élus du RCD ou ceux du RND ont annoncé leur retrait de l'APC pour désapprouver ce qu'ils qualifient de mauvaise gestion. Mais c'est la décision de la mouhafada de Tizi-Ouzou de lâcher son maire qui a précipité les choses avec le dépôt d'un titre de congé de longue durée (un mois) en fin de semaine écoulée de la part du l'ex-p/apc Mohand Belhadj. Mais avant-hier, le désormais ex-P/APC a finalement décidé de carrément lâcher prise, en déposant sa démission pour « des raisons médicales». La nomination d'un nouveau maire est loin de signifier la fin de la crise au sein d'une APC qui passe le plus clair de son temps justement à gérer les crises. Mais cela pourrait tout de même constituer une lueur d'espoir pour les dizaines de milliers de citoyens que compte la commune de Tizi-Ouzou. En attendant, les habitants de la région devront encore patienter de longs jours pour avoir une copie de leur extrait de naissance numéro 12. Presque sans surprise, Naguib Kolli a été choisi, hier, pour remplacer le maire sortant, Mohand Belhadj. Dès 9h, l'ensemble des élus à l'assemblée populaire communale de Tizi-Ouzou se sont retrouvés au siège de la mairie afin désigner le maire par intérim en attendant la tenue d'une deuxième assemblée générale pour l'élection définitive du maire qui ira jusqu'au bout du mandat de l'actuelle assemblée élue qui expirera en 2012. Toutes les voix avaient avancé, la veille, le nom de Naguib Kolli pour présider aux destinées de cette APC qui n'a pas connu de stabilité depuis 2007. La majorité au sein de l'APC de Tizi-Ouzou échoit aux partis du FLN et du RCD. Sans le jeu des alliances et surtout celui des coulisses, il aurait été impossible de dégager une majorité. Il a fallu aux élus indépendants choisir un camp pour le renforcer afin de permettre de désigner un maire. Mais même une fois ce problème réglé, l'APC de Tizi-Ouzou n'a pas cessé de se débattre dans de multiples problèmes allant de la mauvaise gestion du service d'état civil à la gestion aléatoire des ordures ménagères en passant par les projets plus ou moins importants qui s'exécutent au ralenti. Il a fallu l'intervention de la police pour permettre de contenir le nombre incalculable de rixes qui éclatent quotidiennement au sein de l'enceinte même du siège de l'APC. Cet été a vu des scènes des plus burlesques se produire au sein du siège de l'APC de Tizi-Ouzou. Les files de 200 personnes et plus, enregistrées devant les guichets de l'état civil, ont fait couler beaucoup d'encre dans la presse surtout quand les citoyens et les fonctionnaires en arrivent aux mains. Plus d'une fois, des élus du RCD ou ceux du RND ont annoncé leur retrait de l'APC pour désapprouver ce qu'ils qualifient de mauvaise gestion. Mais c'est la décision de la mouhafada de Tizi-Ouzou de lâcher son maire qui a précipité les choses avec le dépôt d'un titre de congé de longue durée (un mois) en fin de semaine écoulée de la part du l'ex-p/apc Mohand Belhadj. Mais avant-hier, le désormais ex-P/APC a finalement décidé de carrément lâcher prise, en déposant sa démission pour « des raisons médicales». La nomination d'un nouveau maire est loin de signifier la fin de la crise au sein d'une APC qui passe le plus clair de son temps justement à gérer les crises. Mais cela pourrait tout de même constituer une lueur d'espoir pour les dizaines de milliers de citoyens que compte la commune de Tizi-Ouzou. En attendant, les habitants de la région devront encore patienter de longs jours pour avoir une copie de leur extrait de naissance numéro 12.