Les sacs poubelles éventrés par des animaux errants ou par les nombreux " récupérateurs" de plastique écumant les décharges, proposent aux regards un spectacle hideux, cela sans parler des relents écœurants en émanant. Les sacs poubelles éventrés par des animaux errants ou par les nombreux " récupérateurs" de plastique écumant les décharges, proposent aux regards un spectacle hideux, cela sans parler des relents écœurants en émanant. En cette fin d'un été qui s'étire en longueur, les habitants du lotissement Rass Edhab dans la commune de Bouzaréah sur les hauteurs d'Alger vivent un véritable calvaire devant un amoncellement dangereux des ordures ménagères et ce depuis déjà plusieurs jours. Les sacs poubelles éventrés par des animaux errants ou par les nombreux " récupérateurs" de plastique qui écument les décharges, proposent au regard un spectacle hideux, cela sans parler des relents écœurants émanant de cette décharge et forçant les riverains à fermer leurs fenêtres. « Les agent de Netcom se déplacent pratiquement chaque jour dans notre quartier, mais faute de moyens adéquats ils ne peuvent collecter l'ensemble les ordures » témoigne un habitant, avant d'ajouter « quand le camion de ramassage arrive au niveau de notre lotissement il est déjà généralement chargé et donc ne peut pas tout ramasser». Les résidants de ce lotissement, même s'ils admettent que c'est le manque de moyens de NetCom qui a mené à cette situation n'en pâtissent pas moins gravement de cet état de faits et ces montagnes de déchets pourissant sur place nuisent gravement à leur qualité de vie. Samir, un jeune du quartier nous dira à ce propos « on ne peut même pas remarquer si les agents de nettoiement ont bien accompli leur tâche ou non tellement les amas d'ordures sont titanesques ». « Ces décharges peuvent être la cause de graves maladies et attirent différents insectes et rongeurs » renchérit un autre jeune. Ces déchets, faut-il le préciser, sont entreposées anarchiquement, en l'absence de benne, juste en face de l'école primaire Harmez- Djamila. « Ce spectacle épouvantable n'est pas le décor idéal pour une école » déplore un parent d'élève. Plusieurs habitants des cités environnantes viennent régulièrement, a-t-on appris, jeter leurs ordures ménagères en cet endroit qui s'est ainsi transformé en décharge sauvage au grand dam des riverains. « J'habite au lotissement Angel, pour jeter mes ordures ménagères il me faut aller jusqu'au lotissement Rass Edhab ou à la cité Cnep», souligne un citoyen. D'autres individus viennent également jeter leurs gravats et autres déblais. Merzak est un jeune transporteur de marchandises, pour sa part, il explique qu'il pas d'autre choix que de vider les déchets en fin de journée dans cette décharche improvisée. « J'aimerais bien pouvoir être orienté par les agents communaux vers un endroit où pouvoir délester mon camion des déchets sans importuner mes voisins et par là même ma propre famille » nous dit Merzak. « Quand on vendait les déchets en papier et autre objets aux usines de recyclage, ce n'était pas du tout évident de voir ces poubelles pleines » a expliqué notre interlocuteur. A cet effet, les habitants du lotissement Rass Edhab lancent un appel aux autorités locales afin de remedier rapidement à cette situation et leur permettre de retrouver un cadre de vie plus sain qui est, disent-ils, un droit fondamental. En cette fin d'un été qui s'étire en longueur, les habitants du lotissement Rass Edhab dans la commune de Bouzaréah sur les hauteurs d'Alger vivent un véritable calvaire devant un amoncellement dangereux des ordures ménagères et ce depuis déjà plusieurs jours. Les sacs poubelles éventrés par des animaux errants ou par les nombreux " récupérateurs" de plastique qui écument les décharges, proposent au regard un spectacle hideux, cela sans parler des relents écœurants émanant de cette décharge et forçant les riverains à fermer leurs fenêtres. « Les agent de Netcom se déplacent pratiquement chaque jour dans notre quartier, mais faute de moyens adéquats ils ne peuvent collecter l'ensemble les ordures » témoigne un habitant, avant d'ajouter « quand le camion de ramassage arrive au niveau de notre lotissement il est déjà généralement chargé et donc ne peut pas tout ramasser». Les résidants de ce lotissement, même s'ils admettent que c'est le manque de moyens de NetCom qui a mené à cette situation n'en pâtissent pas moins gravement de cet état de faits et ces montagnes de déchets pourissant sur place nuisent gravement à leur qualité de vie. Samir, un jeune du quartier nous dira à ce propos « on ne peut même pas remarquer si les agents de nettoiement ont bien accompli leur tâche ou non tellement les amas d'ordures sont titanesques ». « Ces décharges peuvent être la cause de graves maladies et attirent différents insectes et rongeurs » renchérit un autre jeune. Ces déchets, faut-il le préciser, sont entreposées anarchiquement, en l'absence de benne, juste en face de l'école primaire Harmez- Djamila. « Ce spectacle épouvantable n'est pas le décor idéal pour une école » déplore un parent d'élève. Plusieurs habitants des cités environnantes viennent régulièrement, a-t-on appris, jeter leurs ordures ménagères en cet endroit qui s'est ainsi transformé en décharge sauvage au grand dam des riverains. « J'habite au lotissement Angel, pour jeter mes ordures ménagères il me faut aller jusqu'au lotissement Rass Edhab ou à la cité Cnep», souligne un citoyen. D'autres individus viennent également jeter leurs gravats et autres déblais. Merzak est un jeune transporteur de marchandises, pour sa part, il explique qu'il pas d'autre choix que de vider les déchets en fin de journée dans cette décharche improvisée. « J'aimerais bien pouvoir être orienté par les agents communaux vers un endroit où pouvoir délester mon camion des déchets sans importuner mes voisins et par là même ma propre famille » nous dit Merzak. « Quand on vendait les déchets en papier et autre objets aux usines de recyclage, ce n'était pas du tout évident de voir ces poubelles pleines » a expliqué notre interlocuteur. A cet effet, les habitants du lotissement Rass Edhab lancent un appel aux autorités locales afin de remedier rapidement à cette situation et leur permettre de retrouver un cadre de vie plus sain qui est, disent-ils, un droit fondamental.