Les causes de la prise de poids, dès le début de la vie, sont multiples et variées. Mais elles arrivent toutes au même résultat : le remplissage des cellules adipeuses, donc les kilos superflus. Les causes de la prise de poids, dès le début de la vie, sont multiples et variées. Mais elles arrivent toutes au même résultat : le remplissage des cellules adipeuses, donc les kilos superflus. Hérédité Les recherches et le développement de l'étude de la génétique, au cours des dernières années, ont permis d'identifier peu à peu les gènes qui interviennent dans le métabolisme des lipides et dans la prise de poids. On sait maintenant qu'il existe des gènes qui influencent l'appétit, la sécrétion des enzymes nécessaires pour brûler les lipides et freiner leur stockage. Si l'on a un père ou une mère trop gros, le risque de grossir est estimé à 40 %. Si les deux parents sont au-dessus de leur poids normal, ce risque est de 80%.Une injustice totale règne dans ce domaine mais c'est ainsi. On ne peut modifier son patrimoine génétique. La chimiothérapie entraîne aussi des troubles alimentaires Mauvaises habitudes alimentaires Un enfant né dans une famille où "la grande bouffe" est quotidienne, et/ou gavé par une mère angoissée qui pense que tous les problèmes se règlent en mangeant, constitue inévitablement un stock de quelques milliards d'adipocytes supplémentaires.Même s'il a la chance de ne pas très vite prendre de poids, il acquiert ainsi de mauvaises habitudes alimentaires. Et il se réfugiera toujours dans la nourriture au moindre problème. Sédentarité Moins on bouge, moins on dépense d'énergie. Voiture, absence de sport, de marche à pieds, séjours devant la télé, etc. La sédentarité est une des grandes causes de la prise de poids. Grossesse La grossesse est une période de transformation des pré-adipocytes en adipocytes. D'où les kilos qui s'accumulent à chaque grossesse. Cycle hormonal Le cycle hormonal modifie souvent l'appétit.On peut avoir beaucoup moins faim pendant la période des règles et celle des jours qui précédent l'ovulation, être victime de fringales au cours de la deuxième moitié du cycle. Les oestrogènes, dont la sécrétion est plus importante pendant la première moitié du cycle, diminuent plutôt l'appétit alors que la progestérone (dont la production prédomine pendant la deuxième moitié) l'augmente. L'alternance entre la sécrétion de ces deux types d'hormones est l'essence même du cycle hormonal. Un kilo pris pendant les deux dernières semaines se perd normalement et sans effort particulier au cours des deux semaines suivantes. Mais, pour toutes sortes de raisons dont beaucoup sont encore ignorées, ce cycle peut se révéler capricieux. Les oestrogènes facilitent le stockage des graisses dans les adipocytes des cuisses et des hanches. Si leur sécrétion est un peu trop importante, les kilos s'installent. Contraception Une grande majorité de femmes sous contraception hormonale ne prennent pas de poids tandis que d'autres grossissent. La pilule, qui apporte des hormones sous forme de médicament, modifie l'équilibre hormonal naturel. Celui-ci est strictement individuel, particulier à chaque femme. Les réactions vis-à-vis de la pilule peuvent être aussi différentes d'une femme à l'autre. Celle-ci peut augmenter ou non l'appétit, ralentir ou non l'activité physique, modifier ou non les dépenses énergétiques. Si la sensation de faim augmente, on mange alors plus et l'on grossit. Mais il est plus difficile de s'apercevoir d'un petit ralentissement physique, insidieux. On constate que l'on prend des kilos bien que l'alimentation ne soit pas modifiée. La prise de poids peut se produire aussi après la pose d'un stérilet qui ne modifie pourtant en rien l'équilibre hormonal. Il s'agit alors d'un conflit psychologique, la contraception étant inconsciemment vécue comme une castration.D'où un déséquilibre qui conduit à trouver ailleurs une compensation, un besoin de se remplir... en mangeant. Réprimer sa sensation de faim ? Plus facile pour les hommes ! Les coupe-faim naturels J'ai toujours faim à 11 heures, je fais quoi ? Vers 50 ans, la ménopause s'installe chez les femmes. L'activité des ovaires se ralentit et la production d'hormones sexuelles diminue. Elles déterminent l'emplacement de la graisse. Mais elles ne jouent pas sur sa quantité. Grossir à partir de 50 ans n'est absolument pas une fatalité car la dépense énergétique ne diminue pas suffisamment pour justifier la prise de poids. Les kilos sont d'origine psychologique liés à la peur de vieillir : perte de séduction, crainte de ne plus être aussi performant, personne n'y échappe même si l'on magnifie les délices des troisième et quatrième âges qui se profilent à l'horizon. L'âge est pour tous, hommes et femmes, une très bonne excuse pour un certain laisser aller alimentaire et un renforcement de la sédentarité. D'où des kilos en plus. En fait, on n'a pas plus de raisons de prendre du poids à 50 ans qu'à 30 ans, sauf si on se laisse aller à absorber plus de calories que l'on en dépense. (A suivre) Source Santé de A à Z Hérédité Les recherches et le développement de l'étude de la génétique, au cours des dernières années, ont permis d'identifier peu à peu les gènes qui interviennent dans le métabolisme des lipides et dans la prise de poids. On sait maintenant qu'il existe des gènes qui influencent l'appétit, la sécrétion des enzymes nécessaires pour brûler les lipides et freiner leur stockage. Si l'on a un père ou une mère trop gros, le risque de grossir est estimé à 40 %. Si les deux parents sont au-dessus de leur poids normal, ce risque est de 80%.Une injustice totale règne dans ce domaine mais c'est ainsi. On ne peut modifier son patrimoine génétique. La chimiothérapie entraîne aussi des troubles alimentaires Mauvaises habitudes alimentaires Un enfant né dans une famille où "la grande bouffe" est quotidienne, et/ou gavé par une mère angoissée qui pense que tous les problèmes se règlent en mangeant, constitue inévitablement un stock de quelques milliards d'adipocytes supplémentaires.Même s'il a la chance de ne pas très vite prendre de poids, il acquiert ainsi de mauvaises habitudes alimentaires. Et il se réfugiera toujours dans la nourriture au moindre problème. Sédentarité Moins on bouge, moins on dépense d'énergie. Voiture, absence de sport, de marche à pieds, séjours devant la télé, etc. La sédentarité est une des grandes causes de la prise de poids. Grossesse La grossesse est une période de transformation des pré-adipocytes en adipocytes. D'où les kilos qui s'accumulent à chaque grossesse. Cycle hormonal Le cycle hormonal modifie souvent l'appétit.On peut avoir beaucoup moins faim pendant la période des règles et celle des jours qui précédent l'ovulation, être victime de fringales au cours de la deuxième moitié du cycle. Les oestrogènes, dont la sécrétion est plus importante pendant la première moitié du cycle, diminuent plutôt l'appétit alors que la progestérone (dont la production prédomine pendant la deuxième moitié) l'augmente. L'alternance entre la sécrétion de ces deux types d'hormones est l'essence même du cycle hormonal. Un kilo pris pendant les deux dernières semaines se perd normalement et sans effort particulier au cours des deux semaines suivantes. Mais, pour toutes sortes de raisons dont beaucoup sont encore ignorées, ce cycle peut se révéler capricieux. Les oestrogènes facilitent le stockage des graisses dans les adipocytes des cuisses et des hanches. Si leur sécrétion est un peu trop importante, les kilos s'installent. Contraception Une grande majorité de femmes sous contraception hormonale ne prennent pas de poids tandis que d'autres grossissent. La pilule, qui apporte des hormones sous forme de médicament, modifie l'équilibre hormonal naturel. Celui-ci est strictement individuel, particulier à chaque femme. Les réactions vis-à-vis de la pilule peuvent être aussi différentes d'une femme à l'autre. Celle-ci peut augmenter ou non l'appétit, ralentir ou non l'activité physique, modifier ou non les dépenses énergétiques. Si la sensation de faim augmente, on mange alors plus et l'on grossit. Mais il est plus difficile de s'apercevoir d'un petit ralentissement physique, insidieux. On constate que l'on prend des kilos bien que l'alimentation ne soit pas modifiée. La prise de poids peut se produire aussi après la pose d'un stérilet qui ne modifie pourtant en rien l'équilibre hormonal. Il s'agit alors d'un conflit psychologique, la contraception étant inconsciemment vécue comme une castration.D'où un déséquilibre qui conduit à trouver ailleurs une compensation, un besoin de se remplir... en mangeant. Réprimer sa sensation de faim ? Plus facile pour les hommes ! Les coupe-faim naturels J'ai toujours faim à 11 heures, je fais quoi ? Vers 50 ans, la ménopause s'installe chez les femmes. L'activité des ovaires se ralentit et la production d'hormones sexuelles diminue. Elles déterminent l'emplacement de la graisse. Mais elles ne jouent pas sur sa quantité. Grossir à partir de 50 ans n'est absolument pas une fatalité car la dépense énergétique ne diminue pas suffisamment pour justifier la prise de poids. Les kilos sont d'origine psychologique liés à la peur de vieillir : perte de séduction, crainte de ne plus être aussi performant, personne n'y échappe même si l'on magnifie les délices des troisième et quatrième âges qui se profilent à l'horizon. L'âge est pour tous, hommes et femmes, une très bonne excuse pour un certain laisser aller alimentaire et un renforcement de la sédentarité. D'où des kilos en plus. En fait, on n'a pas plus de raisons de prendre du poids à 50 ans qu'à 30 ans, sauf si on se laisse aller à absorber plus de calories que l'on en dépense. (A suivre) Source Santé de A à Z