Lors d'une conférence de presse, animée hier à Alger, le président de l'UPEA, Amar Yahia, a énergiquement déploré les tracas marquant cette rentrée scolaire et autres dangers encourus par les élèves. Le porte-parole de l'Union des parents d'élèves a évoqué la surcharge des cartables scolaires, surtout pour les écoliers du cycle primaire. Lors d'une conférence de presse, animée hier à Alger, le président de l'UPEA, Amar Yahia, a énergiquement déploré les tracas marquant cette rentrée scolaire et autres dangers encourus par les élèves. Le porte-parole de l'Union des parents d'élèves a évoqué la surcharge des cartables scolaires, surtout pour les écoliers du cycle primaire. A peine dix jours de la rentrée scolaire, et les cris de détresse s'élèvent déjà. Un SOS a été lancé, hier, par l'Union des parents d'élèves d'Alger (UPEA), en direction du ministère de l'Education nationale et autres autorités locales dans le but de les voir intervenir pour assurer les droits fondamentaux des élèves. Les parents, qui ne peuvent plus rester les bras croisés face aux multiples difficultés rencontrés par leurs enfants au quotidien, se plaignent du manque de cohésion dans la gestion du secteur. Lors d'une conférence de presse, animée hier à Alger, le président de l'UPEA, Amar Yahia, a énergiquement déploré les tracas marquant cette rentrée scolaire et autres dangers encourus par les élèves. Le porte-parole de l'Union des parents d'élèves a évoqué la surcharge des cartables scolaires, surtout pour les écoliers du cycle primaire. Il a également fait part, entre autres difficultés, de la scolarisation des enfants de familles récemment relogés par l'Etat. « Nous assistons à un désordre administratif dont les élèves payent le prix chèrement », a-t-il lancé. Le premier point soulevé est relatif au poids des cartables qui n'a cessé d'augmenter au cours de ces dernières années. Avec le l'augmentation du volume des programmes pédagogiques, les matières enseignées se sont enrichies en livres et autres multiples supports de cours, ce qui a alourdi le cartable. Obligés de transporter ce lot important de manuels et matériels scolaires, les élèves encourent ainsi un danger sur leur santé. Face à cette situation critique, la plupart des parents d'élèves ont alors décidé d'accompagner leurs enfants à l'école, juste pour les aider à porter leurs cartables. Mais qu'en est-il des élèves dont les parents travaillent ou ne peuvent sortir ? Selon le président de l'UPEA, ces enfants trimbalent leurs affaires matin et soir au détriment de leur santé. « On a recensé des centaines de déformation de la colonne vertébrale qui seraient dus à la lourdeur du cartable. A quand la prise en charge de ce problème ? », a-t-il déploré. A ce propos, il est utile de signaler que de nombreuses enquêtes menées par des professionnels de la santé, ont démontré que le poids maximum tolérable d'un cartable est de 10% du poids de l'enfant. Ce seuil est largement dépassé, puisqu'un écolier du primaire porte un cartable de 11 kilos, soit environ 28% de son poids. Non respect de la carte scolaire Si le poids du cartable pose problème, il l'est encore plus lorsqu'on sait que bon nombre d'élèves transportent leurs sacs sur des distances disproportionnées. Recherchant un enseignement meilleur, les parents visent les bonnes écoles pour y inscrire leurs enfants, peu importe leur localisation géographique par rapport au domicile familial. Or, selon M. Amar il incombe la plus grande part de responsabilité aux directeurs d'établissements scolaires qui acceptent des élèves non concernés par la localité, refusant les élèves qui y résident. « Où sont les inspecteurs pédagogiques dans tout ça ? C'est à eux de vérifier l'état des lieux et le respect de la carte géographique », a-t-il lancé. Pis encore, avec le déménagement des familles algéroises vers de nouvelles cités, dans le cadre de la lutte contre les bidonvilles dans la capitale, les enfants se retrouvent, dans la plupart des cas, transférés vers des écoles loin de leur nouvelle habitation. A ce propos, M. Amar regrette que l'Etat n'ait pas pris en compte le volet éducatif entourant ces relogements. « Il n y a pas eu de cohésion dans la prise en charge de ces familles et de leurs enfants. Les écoles sont déjà au complet, les autres établissements sont situés à des kilomètres des nouvelles cités », a-t-il dit. Manque de transport et malbouffe au quotidien Si les textes réglementaires stipulent que tout élève doit être inscrit dans l'école la plus proche de son quartier, les choses ne le sont pas sur le terrain de la réalité. Scolarisés à des kilomètres de chez eux, les enfants sont contraints de prendre des moyens de transports pour aller à l'école, à l'exception de ceux qui peuvent être accompagnés par l'un de leurs parents « véhiculés ». Une fois midi, ils se remplissent le ventre dans les fast-foods et autres pizzerias du coin. « Si la plupart affirment qu'ils mangent quotidiennement à l'extérieur, cela prouve que les cantines n'existent pas comme le prétendent les responsables de l'éducation. Tandis que les rares cantines offrent des repas froids et non équilibrés », a déploré le même intervenant. Autre point relevé, la mauvaise fréquentation qu'encoure tout élève envoyé étudier loin de son quartier. Ce qui l'expose également au risque de consommation de drogues. Le diktat des chefs d'établissement Par ailleurs, le président de l'UPEA a fortement déploré le comportement de certains directeurs d'école qui refusent d'accueillir les parents d'élèves, même en ces premiers jours de reprise des cours. Alors que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ordonne l'ouverture des portes d'écoles aux parents pour accueillir leur appréhension, les chefs d'établissement n'en font qu'à leurs têtes, fuyant les doléances des parents. « Les parents sont mal accueillis dans les écoles », s'est-il plaint. D'autre part, la prime de trois mille dinars, octroyée par l'Etat aux enfants issus de familles démunies, a provoqué de sérieuses querelles entre les concernés. Le secrétaire général de l'UPEA, Akehal Abdelhakim, a affirmé que ladite prime n'a pas été correctement distribuée. Initialement, les enfants de parents non salariés ou à petits revenus et les orphelins ont automatiquement droit à cette aide. Or, elle a été attribuée à des enfants, certes orphelins, mais qui sont loin d'être dans le besoin. « Il faut définir les bénéficiaires exacts de cette prime, surtout en ce qui concerne le cas des orphelins », a-t-il dit. A peine dix jours de la rentrée scolaire, et les cris de détresse s'élèvent déjà. Un SOS a été lancé, hier, par l'Union des parents d'élèves d'Alger (UPEA), en direction du ministère de l'Education nationale et autres autorités locales dans le but de les voir intervenir pour assurer les droits fondamentaux des élèves. Les parents, qui ne peuvent plus rester les bras croisés face aux multiples difficultés rencontrés par leurs enfants au quotidien, se plaignent du manque de cohésion dans la gestion du secteur. Lors d'une conférence de presse, animée hier à Alger, le président de l'UPEA, Amar Yahia, a énergiquement déploré les tracas marquant cette rentrée scolaire et autres dangers encourus par les élèves. Le porte-parole de l'Union des parents d'élèves a évoqué la surcharge des cartables scolaires, surtout pour les écoliers du cycle primaire. Il a également fait part, entre autres difficultés, de la scolarisation des enfants de familles récemment relogés par l'Etat. « Nous assistons à un désordre administratif dont les élèves payent le prix chèrement », a-t-il lancé. Le premier point soulevé est relatif au poids des cartables qui n'a cessé d'augmenter au cours de ces dernières années. Avec le l'augmentation du volume des programmes pédagogiques, les matières enseignées se sont enrichies en livres et autres multiples supports de cours, ce qui a alourdi le cartable. Obligés de transporter ce lot important de manuels et matériels scolaires, les élèves encourent ainsi un danger sur leur santé. Face à cette situation critique, la plupart des parents d'élèves ont alors décidé d'accompagner leurs enfants à l'école, juste pour les aider à porter leurs cartables. Mais qu'en est-il des élèves dont les parents travaillent ou ne peuvent sortir ? Selon le président de l'UPEA, ces enfants trimbalent leurs affaires matin et soir au détriment de leur santé. « On a recensé des centaines de déformation de la colonne vertébrale qui seraient dus à la lourdeur du cartable. A quand la prise en charge de ce problème ? », a-t-il déploré. A ce propos, il est utile de signaler que de nombreuses enquêtes menées par des professionnels de la santé, ont démontré que le poids maximum tolérable d'un cartable est de 10% du poids de l'enfant. Ce seuil est largement dépassé, puisqu'un écolier du primaire porte un cartable de 11 kilos, soit environ 28% de son poids. Non respect de la carte scolaire Si le poids du cartable pose problème, il l'est encore plus lorsqu'on sait que bon nombre d'élèves transportent leurs sacs sur des distances disproportionnées. Recherchant un enseignement meilleur, les parents visent les bonnes écoles pour y inscrire leurs enfants, peu importe leur localisation géographique par rapport au domicile familial. Or, selon M. Amar il incombe la plus grande part de responsabilité aux directeurs d'établissements scolaires qui acceptent des élèves non concernés par la localité, refusant les élèves qui y résident. « Où sont les inspecteurs pédagogiques dans tout ça ? C'est à eux de vérifier l'état des lieux et le respect de la carte géographique », a-t-il lancé. Pis encore, avec le déménagement des familles algéroises vers de nouvelles cités, dans le cadre de la lutte contre les bidonvilles dans la capitale, les enfants se retrouvent, dans la plupart des cas, transférés vers des écoles loin de leur nouvelle habitation. A ce propos, M. Amar regrette que l'Etat n'ait pas pris en compte le volet éducatif entourant ces relogements. « Il n y a pas eu de cohésion dans la prise en charge de ces familles et de leurs enfants. Les écoles sont déjà au complet, les autres établissements sont situés à des kilomètres des nouvelles cités », a-t-il dit. Manque de transport et malbouffe au quotidien Si les textes réglementaires stipulent que tout élève doit être inscrit dans l'école la plus proche de son quartier, les choses ne le sont pas sur le terrain de la réalité. Scolarisés à des kilomètres de chez eux, les enfants sont contraints de prendre des moyens de transports pour aller à l'école, à l'exception de ceux qui peuvent être accompagnés par l'un de leurs parents « véhiculés ». Une fois midi, ils se remplissent le ventre dans les fast-foods et autres pizzerias du coin. « Si la plupart affirment qu'ils mangent quotidiennement à l'extérieur, cela prouve que les cantines n'existent pas comme le prétendent les responsables de l'éducation. Tandis que les rares cantines offrent des repas froids et non équilibrés », a déploré le même intervenant. Autre point relevé, la mauvaise fréquentation qu'encoure tout élève envoyé étudier loin de son quartier. Ce qui l'expose également au risque de consommation de drogues. Le diktat des chefs d'établissement Par ailleurs, le président de l'UPEA a fortement déploré le comportement de certains directeurs d'école qui refusent d'accueillir les parents d'élèves, même en ces premiers jours de reprise des cours. Alors que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ordonne l'ouverture des portes d'écoles aux parents pour accueillir leur appréhension, les chefs d'établissement n'en font qu'à leurs têtes, fuyant les doléances des parents. « Les parents sont mal accueillis dans les écoles », s'est-il plaint. D'autre part, la prime de trois mille dinars, octroyée par l'Etat aux enfants issus de familles démunies, a provoqué de sérieuses querelles entre les concernés. Le secrétaire général de l'UPEA, Akehal Abdelhakim, a affirmé que ladite prime n'a pas été correctement distribuée. Initialement, les enfants de parents non salariés ou à petits revenus et les orphelins ont automatiquement droit à cette aide. Or, elle a été attribuée à des enfants, certes orphelins, mais qui sont loin d'être dans le besoin. « Il faut définir les bénéficiaires exacts de cette prime, surtout en ce qui concerne le cas des orphelins », a-t-il dit.