L'Union nationale des associations de parents d'élèves (Unape) est invitée à une réunion de travail au courant de la semaine prochaine et les discussions devraient porter sur les problèmes que connaissent les élèves au quotidien. M. Khaled a indiqué que la problématique de la surcharge des programmes pédagogiques, le transport et la cantine scolaires sont à l'ordre du jour. Cette série de réunion de concertation a été entamée déjà avec les syndicats autonomes, notamment le Cnapeste et le Snapest. Contacté, le porte-parole de l'Unape, Khaled Ahmed, a indiqué que sa corporation est invitée à une réunion de travail au courant de la semaine prochaine. Pour le moment aucune date n'a été fixée, explique l'interlocuteur à cause de l'absence du ministre Boubekeur Benbouzid, qui a pris part à la conférence internationale sur la qualité de l'enseignement dans les pays arabes, tenue à Doha. Cette démarche de dialogue entre dans le cadre de la politique de concertation avec les partenaires sociaux et vise à trouver les solutions adéquates aux préoccupations des personnels du secteur. Le représentant des parents d'élèves a soulevé notamment la problématique de la surcharge des programmes pédagogiques, le transport et la cantine scolaire. S'y ajoute la situation inquiétante des élèves exclus des écoles, notamment ceux du secondaire. A ce propos, M. Khaled compte interpeller les responsables de l'éducation pour prendre en charge ces lycéens rejetés par l'ensemble des établissements scolaires, refusant leur intégration. «Il faut trouver une solution à ces élèves. On demande au ministre d'ouvrir des classes spéciales pour ceux de terminale et organiser des examens de rattrapage pour ceux des 1ère et 2ème années secondaires», a-t-il souligné. Le représentant des parents d'élèves souhaite l'élargissement de la circulaire ministérielle du mois de juin 2010, interdisant aux chefs d'établissement de renvoyer tout élève avant la neuvième année fondamentale. Autre point préoccupant les parents d'élèves, celui de la surcharge des programmes pédagogiques qui se répercute automatiquement sur le poids des cartables scolaires. «Faire porter à un enfant des cartables de 10 à 15 kilos est inadmissible. Le ministre doit régler cette situation», a-t-il ajouté. L'Unape appelle ainsi à l'allégement des cours et l'emploi du temps. Ceci permettra aux élèves de rejoindre leurs domiciles un peu plus tôt, contrairement à ce qui se passe maintenant ou le dernier coup de cloche résonne à 17h30. De ce fait, le transport scolaire devient indispensable, ce qui est loin d'être le cas, a estimé M. Khaled. Ce dernier a déploré le manque de bus scolaires, particulièrement pour les écoliers du primaire, qui bravent sur le chemin de l'école les risques de kidnapping, les intempéries et une malformation du dos due au poids des cartables. Evoquant le volet sanitaire, le représentant des parents d'élèves a fait savoir que les Unités de dépistage et de suivi (UDS), mis à la disposition des écoles, connaissent un manque de matériels et de soignants. «Ce sont autant de préoccupations que nous comptons aborder avec le ministre de l'Education nationale pour éventuellement sortir avec des solutions possibles», a-t-il conclu.