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La France « prête » à négocier avec les ravisseurs
Pour libérer les otages aux mains de l'Aqmi
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 09 - 2010

Les autorités françaises prônent la diplomatie pour libérer leurs ressortissants kidnappés par un groupe terroriste de l'Aqmi dans le nord du Niger. L'armée vient d'exclure l'éventualité d'une action de terrain dans la région, se montrant de la sorte disposée à prendre attache avec les ravisseurs des cinq Français. Là, l'option de verser une rançon devient de plus en plus plausible, à se fier aux propos des officiels français, dont le président Nicolas Sarkozy. Cela survient à un moment crucial, où plusieurs pays, l'Algérie à leur tête, plaident pour la criminalisation du versement de rançons aux terroristes. Dans le même contexte, l'armée mauritanienne a essuyé des pertes considérables lors de combats face à des éléments de l'Aqmi dans la région. Donc, la France serait prête à engager « le contact à tout moment » avec les ravisseurs des sept personnes enlevées au Niger, dont cinq Français, selon l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées françaises. «Bien sûr, les autorités françaises sont prêtes à engager le contact à tout moment (à), la seule difficulté que nous ayons dans ce genre d'affaires ce sont les preneurs d'otages qui sont les maîtres du temps», a-t-il dit vendredi sur les ondes de radio Europe1, tout en excluant, pour l'instant, une intervention militaire. «L'intervention militaire, à l'instant où je vous parle n'est pas à l'ordre du jour. Pour l'instant, nous établissons la situation dans l'urgence, comme à chaque prise d'otage et les forces militaires sont là en soutien de notre diplomatie », a-t-il ajouté, soulignant cependant que l'option militaire «reste envisageable pour autant». «Pour l'instant la vie des otages n'est pas directement menacée et nous attendons d'avoir un canal de communication», a-t-il dit. L'amiral a également cité le président Sarkozy selon qui «le paiement de rançons n'est pas une stratégie durable», tout en nuançant que « tout est fonction de circonstances». Pour rappel dans la nuit du 15 au 16 septembre, sept personnes, dont cinq Français, pour la plupart des collaborateurs des sociétés françaises Areva et Satom (Groupe Vinci), ont été enlevées à leur domicile à Arlit dans le nord du Niger. L'enlèvement a été revendiqué dans le cadre d'une «promesse de représailles» faite à la France par El Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a précisé qu'elle fera parvenir ultérieurement des «demandes légitimes à la France». Jeudi dernier, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a indiqué que la France espérait pouvoir parvenir à entrer en contact avec les ravisseurs pour connaître leurs revendications. La veille le président français a assuré que tous les services de l'Etat étaient mobilisés pour obtenir, dans les meilleurs délais, la libération des otages, selon le porte-parole du gouvernement.
M. C.
Les autorités françaises prônent la diplomatie pour libérer leurs ressortissants kidnappés par un groupe terroriste de l'Aqmi dans le nord du Niger. L'armée vient d'exclure l'éventualité d'une action de terrain dans la région, se montrant de la sorte disposée à prendre attache avec les ravisseurs des cinq Français. Là, l'option de verser une rançon devient de plus en plus plausible, à se fier aux propos des officiels français, dont le président Nicolas Sarkozy. Cela survient à un moment crucial, où plusieurs pays, l'Algérie à leur tête, plaident pour la criminalisation du versement de rançons aux terroristes. Dans le même contexte, l'armée mauritanienne a essuyé des pertes considérables lors de combats face à des éléments de l'Aqmi dans la région. Donc, la France serait prête à engager « le contact à tout moment » avec les ravisseurs des sept personnes enlevées au Niger, dont cinq Français, selon l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées françaises. «Bien sûr, les autorités françaises sont prêtes à engager le contact à tout moment (à), la seule difficulté que nous ayons dans ce genre d'affaires ce sont les preneurs d'otages qui sont les maîtres du temps», a-t-il dit vendredi sur les ondes de radio Europe1, tout en excluant, pour l'instant, une intervention militaire. «L'intervention militaire, à l'instant où je vous parle n'est pas à l'ordre du jour. Pour l'instant, nous établissons la situation dans l'urgence, comme à chaque prise d'otage et les forces militaires sont là en soutien de notre diplomatie », a-t-il ajouté, soulignant cependant que l'option militaire «reste envisageable pour autant». «Pour l'instant la vie des otages n'est pas directement menacée et nous attendons d'avoir un canal de communication», a-t-il dit. L'amiral a également cité le président Sarkozy selon qui «le paiement de rançons n'est pas une stratégie durable», tout en nuançant que « tout est fonction de circonstances». Pour rappel dans la nuit du 15 au 16 septembre, sept personnes, dont cinq Français, pour la plupart des collaborateurs des sociétés françaises Areva et Satom (Groupe Vinci), ont été enlevées à leur domicile à Arlit dans le nord du Niger. L'enlèvement a été revendiqué dans le cadre d'une «promesse de représailles» faite à la France par El Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a précisé qu'elle fera parvenir ultérieurement des «demandes légitimes à la France». Jeudi dernier, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a indiqué que la France espérait pouvoir parvenir à entrer en contact avec les ravisseurs pour connaître leurs revendications. La veille le président français a assuré que tous les services de l'Etat étaient mobilisés pour obtenir, dans les meilleurs délais, la libération des otages, selon le porte-parole du gouvernement.
M. C.


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