Les dégradations ont été constatées hier matin par un gardien du cimetière situé au sud de la ville. Certaines stèles ont été renversées, d'autres brisées. Trois croix gammées ont également été tracées au sol dans le gravier du cimetière. Les dégradations ont été constatées hier matin par un gardien du cimetière situé au sud de la ville. Certaines stèles ont été renversées, d'autres brisées. Trois croix gammées ont également été tracées au sol dans le gravier du cimetière. Entre 20 et 30 tombes musulmanes ont été profanées dans la nuit de jeudi à vendredi dans un cimetière de Strasbourg. Les dégradations ont été constatées hier matin par un gardien du cimetière situé au sud de la ville. Certaines stèles ont été renversées, d'autres brisées. Trois croix gammées ont également été tracées au sol dans le gravier du cimetière. «Trois croix gammées ont été faites avec le pied et une quatrième était en cours de réalisation», a précisé Anne-Pernelle Richardot, l'adjointe au maire en charge des cimetières. « C'est triste et décevant que la communauté musulmane soit ciblée comme ça. Je n'arrive pas à trouver les mots pour définir des actes qui n'arrêtent pas de se perpétuer. Le vendredi est un jour sacré pour les musulmans. Il est triste et révoltant pour les familles de découvrir un tel jour la tombe d'un fils, d'une fille, d'un mari ou d'une épouse qui a été profanée », a déploré Saïd Aalla, le président de la Grande mosquée de Strasbourg. «Ce sont des faits inqualifiables et ignobles», a dénoncé Olivier Bitz de la mairie, rappelant qu'il s'agissait de la quatrième profanation de cimetière dans l'agglomération strasbourgeoise depuis le début de l'année. Fin juin, 17 pierres tombales avaient été renversées ou endommagées dans un carré musulman du cimetière nord de la ville, mais le ou les auteurs des faits n'avaient laissé aucune inscription. Des personnalités dont le maire et des responsables religieux musulmans, se sont rendus sur place en fin de matinée. «Ces actes sont la négation de la civilisation et vont à l'encontre des traditions humanistes de Strasbourg», a dénoncé Roland Ries, le maire PS de Strasbourg aux DNA. Le délégué général de la Grande Mosquée de Strasbourg, en cours de construction, Abdelaziz Choukri, a dénoncé dans ces actes «un outrage à la conscience collective». Cet acte a été condamné par les représentations du culte musulman en France et les autorités françaises. G. K. Entre 20 et 30 tombes musulmanes ont été profanées dans la nuit de jeudi à vendredi dans un cimetière de Strasbourg. Les dégradations ont été constatées hier matin par un gardien du cimetière situé au sud de la ville. Certaines stèles ont été renversées, d'autres brisées. Trois croix gammées ont également été tracées au sol dans le gravier du cimetière. «Trois croix gammées ont été faites avec le pied et une quatrième était en cours de réalisation», a précisé Anne-Pernelle Richardot, l'adjointe au maire en charge des cimetières. « C'est triste et décevant que la communauté musulmane soit ciblée comme ça. Je n'arrive pas à trouver les mots pour définir des actes qui n'arrêtent pas de se perpétuer. Le vendredi est un jour sacré pour les musulmans. Il est triste et révoltant pour les familles de découvrir un tel jour la tombe d'un fils, d'une fille, d'un mari ou d'une épouse qui a été profanée », a déploré Saïd Aalla, le président de la Grande mosquée de Strasbourg. «Ce sont des faits inqualifiables et ignobles», a dénoncé Olivier Bitz de la mairie, rappelant qu'il s'agissait de la quatrième profanation de cimetière dans l'agglomération strasbourgeoise depuis le début de l'année. Fin juin, 17 pierres tombales avaient été renversées ou endommagées dans un carré musulman du cimetière nord de la ville, mais le ou les auteurs des faits n'avaient laissé aucune inscription. Des personnalités dont le maire et des responsables religieux musulmans, se sont rendus sur place en fin de matinée. «Ces actes sont la négation de la civilisation et vont à l'encontre des traditions humanistes de Strasbourg», a dénoncé Roland Ries, le maire PS de Strasbourg aux DNA. Le délégué général de la Grande Mosquée de Strasbourg, en cours de construction, Abdelaziz Choukri, a dénoncé dans ces actes «un outrage à la conscience collective». Cet acte a été condamné par les représentations du culte musulman en France et les autorités françaises. G. K.