Moins de quarante-huit heures après avoir fait savoir que la loi portant sur la criminalisation du colonialisme, ne fait pas partie de ses priorités, le président de l'APN Abdelaziz Ziari, essuie déjà les foudres de la Fondation du 8- Mai-45, une institution chère à feu Bachir Boumaza, qui a fait de ce dossier depuis sa création en 1990 son cheval de bataille. Hier la Fondation s'est fendue d'un communiqué de deux pages portant le paraphe de Boukherissa Kheiredine, successeur de Boumaza. « Scandaleux et honteux », lit-on dès l'entame du communiqué » Ces « qualificatifs » poursuit le document « sont à inscrire sur l'enseigne du fronton de la chambre basse du Parlement algérien qui fait montre d'incapacité à répondre aux aspirations de son peuple ». La fondation du 8-mai-45 estime que « la tentative de mettre sous scellé un projet de loi incriminant le colonialisme est l'expression ultime, signe avant-coureur, d'une décadence des institutions de l'Etat ». Elle y voit aussi « un fléchissement d'un pouvoir qui se veut réconciliateur, alors qu'il plie l'échine devant l'ex-empire colonial ». La Fondation n'y va pas avec le dos de la cuillère en décrétant que « cette assemblée mérite d'être dissoute » tout en énumérant ce qui semble être ses défauts : « Elle cumule, à elle seule, le record des inepties et des bêtises. Elle n'honore en aucune manière la mémoire de ceux qui l'ont déjà présidée, Ferhat Abbas et Rabah Bitat et encore moins ceux qui ont eu le privilège d'y siéger depuis l'Indépendance ». Boukherissa Kheiredine rejette d'un revers de la main les argumentations de Ziari qui avait justifié sa prise de position par des « considérations diplomatiques, internationales et juridiques ». Moins de quarante-huit heures après avoir fait savoir que la loi portant sur la criminalisation du colonialisme, ne fait pas partie de ses priorités, le président de l'APN Abdelaziz Ziari, essuie déjà les foudres de la Fondation du 8- Mai-45, une institution chère à feu Bachir Boumaza, qui a fait de ce dossier depuis sa création en 1990 son cheval de bataille. Hier la Fondation s'est fendue d'un communiqué de deux pages portant le paraphe de Boukherissa Kheiredine, successeur de Boumaza. « Scandaleux et honteux », lit-on dès l'entame du communiqué » Ces « qualificatifs » poursuit le document « sont à inscrire sur l'enseigne du fronton de la chambre basse du Parlement algérien qui fait montre d'incapacité à répondre aux aspirations de son peuple ». La fondation du 8-mai-45 estime que « la tentative de mettre sous scellé un projet de loi incriminant le colonialisme est l'expression ultime, signe avant-coureur, d'une décadence des institutions de l'Etat ». Elle y voit aussi « un fléchissement d'un pouvoir qui se veut réconciliateur, alors qu'il plie l'échine devant l'ex-empire colonial ». La Fondation n'y va pas avec le dos de la cuillère en décrétant que « cette assemblée mérite d'être dissoute » tout en énumérant ce qui semble être ses défauts : « Elle cumule, à elle seule, le record des inepties et des bêtises. Elle n'honore en aucune manière la mémoire de ceux qui l'ont déjà présidée, Ferhat Abbas et Rabah Bitat et encore moins ceux qui ont eu le privilège d'y siéger depuis l'Indépendance ». Boukherissa Kheiredine rejette d'un revers de la main les argumentations de Ziari qui avait justifié sa prise de position par des « considérations diplomatiques, internationales et juridiques ».