Les répercussions sur les prix de la farine et par ricochet sur la baguette de pain pourraient se manifester si les cours internationaux de cette matière première venaient à persister à la hausse. D'ailleurs, c'est l'Etat qui subventionne jusqu'à présent le prix du blé vendu aux minoteries. Les répercussions sur les prix de la farine et par ricochet sur la baguette de pain pourraient se manifester si les cours internationaux de cette matière première venaient à persister à la hausse. D'ailleurs, c'est l'Etat qui subventionne jusqu'à présent le prix du blé vendu aux minoteries. Les cours de blé dur sur les marchés internationaux ont connu une flambée exceptionnelle ces derniers mois. En effet, son prix a établi de nouveaux records historiques. Il est dopé par la catastrophe écologique qui a gravement affecté la Russie durant cet été, où la canicule et les feux de forêt ont ravagé la majorité des surfaces cultivables, mais aussi la présence de gros consommateurs mondiaux qui ont accru leurs demandes, à l'image de l'Egypte qui est à la recherche de très gros volumes pour assurer ses besoins jusqu'au mois de décembre. Des analystes soutiennent que les Egyptiens devraient une nouvelle fois acheter du blé américain ce qui fait monter les prix mondiaux. Cependant, la flambée du prix du blé tire tous les autres produits à la hausse. L'Algérie, n'étant pas à l'abri de cette volatilité car importateur, ne déroge pas à la règle. Les répercussions sur les prix de la farine et par ricochet sur la baguette de pain pourraient se manifester si les cours internationaux de cette matière première venaient à persister dans la hausse. D'ailleurs, c'est l'Etat qui subventionne jusqu'à présent le prix du blé vendu aux minoteries. Sinon, plusieurs de ces entreprises de transformation auraient mis la clé sous le paillasson. Les boulangers, eux, en dépit de cette subvention, subissent la volatilité des prix de la farine sur le marché national. Et pour cause, ces artisans revendiquent depuis plusieurs années déjà l'augmentation du prix du pain afin d'équilibrer leur marge bénéficiaire face à la hausse des charges. Donc, les impacts pourraient s'avérer négatifs sur le long terme en Algérie, car, pour le moment, l'embellie financière suscitée par la fiscalité pétrolière et l'amélioration sensible de la culture céréalière ces dernières années maintiennent l'équilibre des prix locaux. L'Organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avait tiré la sonnette d'alarme quant à la dangerosité de la situation, au lendemain de l'interruption par la Russie de ses exportations en blé dur, d'où le risque de crise alimentaire, dans les pays pauvres notamment. « Cette décision représente un élément d'instabilité sur le marché des céréales, et la situation qui n'était pas grave est devenue maintenant sérieuse », avait déclaré alors Abdolreza Abassian, secrétaire du groupe intergouvernemental sur les céréales du FAO. En Algérie, la situation deviendrait difficile avec la multiplication des facteurs endogènes aggravants qui se résument dans les difficultés dues à une gestion aléatoire, au changement continu du statut des terres agricoles et à la non maîtrise des techniques de production. De plus, l'agriculture algérienne ne cesse de subir les effets pervers d'une sécheresse durable, selon l'avis des spécialistes en la matière. Les cours de blé dur sur les marchés internationaux ont connu une flambée exceptionnelle ces derniers mois. En effet, son prix a établi de nouveaux records historiques. Il est dopé par la catastrophe écologique qui a gravement affecté la Russie durant cet été, où la canicule et les feux de forêt ont ravagé la majorité des surfaces cultivables, mais aussi la présence de gros consommateurs mondiaux qui ont accru leurs demandes, à l'image de l'Egypte qui est à la recherche de très gros volumes pour assurer ses besoins jusqu'au mois de décembre. Des analystes soutiennent que les Egyptiens devraient une nouvelle fois acheter du blé américain ce qui fait monter les prix mondiaux. Cependant, la flambée du prix du blé tire tous les autres produits à la hausse. L'Algérie, n'étant pas à l'abri de cette volatilité car importateur, ne déroge pas à la règle. Les répercussions sur les prix de la farine et par ricochet sur la baguette de pain pourraient se manifester si les cours internationaux de cette matière première venaient à persister dans la hausse. D'ailleurs, c'est l'Etat qui subventionne jusqu'à présent le prix du blé vendu aux minoteries. Sinon, plusieurs de ces entreprises de transformation auraient mis la clé sous le paillasson. Les boulangers, eux, en dépit de cette subvention, subissent la volatilité des prix de la farine sur le marché national. Et pour cause, ces artisans revendiquent depuis plusieurs années déjà l'augmentation du prix du pain afin d'équilibrer leur marge bénéficiaire face à la hausse des charges. Donc, les impacts pourraient s'avérer négatifs sur le long terme en Algérie, car, pour le moment, l'embellie financière suscitée par la fiscalité pétrolière et l'amélioration sensible de la culture céréalière ces dernières années maintiennent l'équilibre des prix locaux. L'Organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avait tiré la sonnette d'alarme quant à la dangerosité de la situation, au lendemain de l'interruption par la Russie de ses exportations en blé dur, d'où le risque de crise alimentaire, dans les pays pauvres notamment. « Cette décision représente un élément d'instabilité sur le marché des céréales, et la situation qui n'était pas grave est devenue maintenant sérieuse », avait déclaré alors Abdolreza Abassian, secrétaire du groupe intergouvernemental sur les céréales du FAO. En Algérie, la situation deviendrait difficile avec la multiplication des facteurs endogènes aggravants qui se résument dans les difficultés dues à une gestion aléatoire, au changement continu du statut des terres agricoles et à la non maîtrise des techniques de production. De plus, l'agriculture algérienne ne cesse de subir les effets pervers d'une sécheresse durable, selon l'avis des spécialistes en la matière.