Abizar, ou avizar est un village de la commune de Timizart dans la daira de Ouaguenoun, au nord est de Tizi- Ouzou. Abizar, ou avizar est un village de la commune de Timizart dans la daira de Ouaguenoun, au nord est de Tizi- Ouzou. Il est considéré comme le plus grand village de la tribu des Ait Adas, l'une des quatre intégrant la confédération des Ait Djennad: Aït Adas, Aït Khodea, Aït Ir'Zer, Izer'Faouen. La population d'Abizar est estimée à prés de 18 mille habitants pour une superficie de 10 mille hectares. Ce village se voit limiter à l'est par un massif montagneux, au nord par les Iflissen, à l'ouest par Afir, un village des Ait Ouaguenoun à ne pas confondre avec Afir de Dellys, et au sud par Timizart. Ce hameau est divisé en quartiers dont : Almathen ouhamouche, Thavarourth, L'medhmar, Azrou, Alma Ouvizar, Ath Malek, Vouguedama,Imesvahene, Iguennane, Thiguelmamine, Ighil etc. Certes Abizar est à l'image de tous les villages kabyles de par son aspect, son architecture et sa géographie, mais ce qui fait sa singularité c'est son histoire plusieurs fois millénaire. D'ailleurs la dénomination de ce village serait le nom d'un capitaine berbère ayant vécu durant l'ère libyque soit vers 2000 av. J-C. Ce dernier aurait construit quatre stèles identiques d'1,25 m de haut et 1,10 m de largeur représentant chacune le même cavalier armé de trois lances et d'un bouclier en position frontale. Ces stèles lui auraient servi à délimiter son territoire. A nos jours, deux d'entre elles ont été découvertes dont l'une à Abizar, « Amenay u vizar» et c'est pour cette découverte qu'on baptisa ce village «Abizar». Faisant parti d'Ath Djennad, connue pour être une tribu berbère « très guerrière » comme l'aurait qualifiée Carette, un ethnologue français ayant vécu au XIXe siècle, Abizar se retrouva au cœur du conflit ayant opposé la confédération qu'elle intègre c'est-à-dire des Ait Djennad à celle des Iflissen dont rapporte les péripéties le poète kabyle, originaire de Timizart, Youcef Oukaci, et dont triomphera les Ait Djennad. Ce dernier dira : « Atna vegsen-dd yeflissen s Abizar ad naghen, thiyitha b uzzal ifnagh, tazdamth nougarithen, idhelli nennough nefra assa noughal d athmathen », soit, les Iflissen se sont armés pour faire la guerre à Abizar. Par les armes ils sont plus forts que nous, mais nous sommes les plus vaillants. Hier, nous nous sommes fait la guerre et aujourd'hui nous sommes redevenus frères. La bravoure et la témérité des habitants d'Abizars sont apparues également dans la résistance dont ils ont fait preuve lors de l'invasion turque en 1825 quand les Ath Ouaguenoun et les Ath Djennd leur ont refusé le bois de Tamgout. Malgré la suprématie des Turcs qui avaient à leur tête Yahia Agha, par le nombre des guerriers et l'utilisation de la lourde artillerie, une arme que les habitants d'Abizar ignorait, une fois de plus Abizar trôna par son esprit guerrier et son courage légendaires. Loin de ce passé glorieux qu'on évoque rarement aujourd'hui, Abizar, reste, avec ses vestiges matériels et immatériels gardiens de sa mémoire, un parmi plus d'un millier de villages de notre belle Kabylie cherchant à trouver cette petite ouverture qui laissera entrevoir ne serait-ce qu'un brin de lumière pour les sortir de l'oubli. Il est considéré comme le plus grand village de la tribu des Ait Adas, l'une des quatre intégrant la confédération des Ait Djennad: Aït Adas, Aït Khodea, Aït Ir'Zer, Izer'Faouen. La population d'Abizar est estimée à prés de 18 mille habitants pour une superficie de 10 mille hectares. Ce village se voit limiter à l'est par un massif montagneux, au nord par les Iflissen, à l'ouest par Afir, un village des Ait Ouaguenoun à ne pas confondre avec Afir de Dellys, et au sud par Timizart. Ce hameau est divisé en quartiers dont : Almathen ouhamouche, Thavarourth, L'medhmar, Azrou, Alma Ouvizar, Ath Malek, Vouguedama,Imesvahene, Iguennane, Thiguelmamine, Ighil etc. Certes Abizar est à l'image de tous les villages kabyles de par son aspect, son architecture et sa géographie, mais ce qui fait sa singularité c'est son histoire plusieurs fois millénaire. D'ailleurs la dénomination de ce village serait le nom d'un capitaine berbère ayant vécu durant l'ère libyque soit vers 2000 av. J-C. Ce dernier aurait construit quatre stèles identiques d'1,25 m de haut et 1,10 m de largeur représentant chacune le même cavalier armé de trois lances et d'un bouclier en position frontale. Ces stèles lui auraient servi à délimiter son territoire. A nos jours, deux d'entre elles ont été découvertes dont l'une à Abizar, « Amenay u vizar» et c'est pour cette découverte qu'on baptisa ce village «Abizar». Faisant parti d'Ath Djennad, connue pour être une tribu berbère « très guerrière » comme l'aurait qualifiée Carette, un ethnologue français ayant vécu au XIXe siècle, Abizar se retrouva au cœur du conflit ayant opposé la confédération qu'elle intègre c'est-à-dire des Ait Djennad à celle des Iflissen dont rapporte les péripéties le poète kabyle, originaire de Timizart, Youcef Oukaci, et dont triomphera les Ait Djennad. Ce dernier dira : « Atna vegsen-dd yeflissen s Abizar ad naghen, thiyitha b uzzal ifnagh, tazdamth nougarithen, idhelli nennough nefra assa noughal d athmathen », soit, les Iflissen se sont armés pour faire la guerre à Abizar. Par les armes ils sont plus forts que nous, mais nous sommes les plus vaillants. Hier, nous nous sommes fait la guerre et aujourd'hui nous sommes redevenus frères. La bravoure et la témérité des habitants d'Abizars sont apparues également dans la résistance dont ils ont fait preuve lors de l'invasion turque en 1825 quand les Ath Ouaguenoun et les Ath Djennd leur ont refusé le bois de Tamgout. Malgré la suprématie des Turcs qui avaient à leur tête Yahia Agha, par le nombre des guerriers et l'utilisation de la lourde artillerie, une arme que les habitants d'Abizar ignorait, une fois de plus Abizar trôna par son esprit guerrier et son courage légendaires. Loin de ce passé glorieux qu'on évoque rarement aujourd'hui, Abizar, reste, avec ses vestiges matériels et immatériels gardiens de sa mémoire, un parmi plus d'un millier de villages de notre belle Kabylie cherchant à trouver cette petite ouverture qui laissera entrevoir ne serait-ce qu'un brin de lumière pour les sortir de l'oubli.