La salle de conférences de la wilaya a abrité, lundi dernier, en fin d'après-midi, une journée d'information sur le dispositif de conventionnement du médecin traitant, initiée par les responsables de l'agence CNAS, en présence d'un riche parterre d'invités et de praticiens. La salle de conférences de la wilaya a abrité, lundi dernier, en fin d'après-midi, une journée d'information sur le dispositif de conventionnement du médecin traitant, initiée par les responsables de l'agence CNAS, en présence d'un riche parterre d'invités et de praticiens. Cette rencontre, ouverte en présence du wali, a été marquée par des communications pertinentes du docteur Houam, représentant du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et du docteur Heddam, directeur du contrôle médical. Dans le cadre de la poursuite du programme de développement du système de sécurité sociale, dont l'un des axes majeurs est l'amélioration continue de la qualité des prestations des organismes de sécurité sociale, l'élargissement du tiers-payant aux soins de santé prodigués par les médecins, constitue une action importante. A ce titre, le dispositif du conventionnement du médecin traitant instauré par le décret exécutif n° 09-116 du 7 avril 2009 fixant les conventions types conclues entre les organismes de sécurité sociale et les praticiens médicaux est en cours de déploiement, après avoir été lancé en 2009 au niveau de la wilaya pilote de Annaba, puis étendu en 2010 successivement aux quatre wilayas pilotes de la carte Chifa : Médéa, Tlemcen, Oum El-Bouaghi, Bourmerdès et aux wilayas d'Oran, Sidi Bel Abbès, Illizi et Tindouf. Ce dispositif de conventionnement vise une meilleure organisation du recours au système d'offre de soins, une amélioration du suivi médical des assurés sociaux et de leurs ayants-droit, le développement d'un partenariat médecins-sécurité sociale pour la promotion de la qualité des soins, de la prévention et de la rationnalisation des dépenses de santé. L'assuré social choisit un médecin généraliste conventionné comme médecin traitant de la famille qui a la faculté de recourir à l'orientation auprès d'un médecin spécialiste, préalablement choisi. Pour les médecins généralistes conventionnés, la consultation médicale est rénumérée à 250 dinars. Ce montant est majoré de 20% ou 50% dans les situations de prescriptions de médica-ments, dont le prix est égal ou inférieur au tarif de référence de remboursement ou de médicaments fabriqués localement. Pour les médecins spécialistes, la consultation médicale et les prestations liées au suivi et à la coordination des soins sont rémunérés à 400 dinars. Ces montants sont majorés de 20 ou 50%, dans les situations de prescriptions de médicaments dont le prix est égal ou inférieur au tarif de référence de remboursement ou de médicaments fabriqués en Algérie. Dans le cadre de l'utilisation du système Chifa, la CNAS met gratuitement à la disposition du médecin conventionné une clé de professionnel de la santé et un logiciel d'exploitation (Chifa Med). Ce dernier reçoit également une formation gratuite de la part de l'organisme de sécurité sociale portant sur l'utilisation du logiciel Chifa Med. Ces interventions qui ont suscité le soutien des médecins généralistes et spécialistes ont été suivies par un riche débat puisque des éclaircissements, des précisions et des clarifications ont été donnés par les représentants du ministère et de la CNAS. Cette rencontre, ouverte en présence du wali, a été marquée par des communications pertinentes du docteur Houam, représentant du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et du docteur Heddam, directeur du contrôle médical. Dans le cadre de la poursuite du programme de développement du système de sécurité sociale, dont l'un des axes majeurs est l'amélioration continue de la qualité des prestations des organismes de sécurité sociale, l'élargissement du tiers-payant aux soins de santé prodigués par les médecins, constitue une action importante. A ce titre, le dispositif du conventionnement du médecin traitant instauré par le décret exécutif n° 09-116 du 7 avril 2009 fixant les conventions types conclues entre les organismes de sécurité sociale et les praticiens médicaux est en cours de déploiement, après avoir été lancé en 2009 au niveau de la wilaya pilote de Annaba, puis étendu en 2010 successivement aux quatre wilayas pilotes de la carte Chifa : Médéa, Tlemcen, Oum El-Bouaghi, Bourmerdès et aux wilayas d'Oran, Sidi Bel Abbès, Illizi et Tindouf. Ce dispositif de conventionnement vise une meilleure organisation du recours au système d'offre de soins, une amélioration du suivi médical des assurés sociaux et de leurs ayants-droit, le développement d'un partenariat médecins-sécurité sociale pour la promotion de la qualité des soins, de la prévention et de la rationnalisation des dépenses de santé. L'assuré social choisit un médecin généraliste conventionné comme médecin traitant de la famille qui a la faculté de recourir à l'orientation auprès d'un médecin spécialiste, préalablement choisi. Pour les médecins généralistes conventionnés, la consultation médicale est rénumérée à 250 dinars. Ce montant est majoré de 20% ou 50% dans les situations de prescriptions de médica-ments, dont le prix est égal ou inférieur au tarif de référence de remboursement ou de médicaments fabriqués localement. Pour les médecins spécialistes, la consultation médicale et les prestations liées au suivi et à la coordination des soins sont rémunérés à 400 dinars. Ces montants sont majorés de 20 ou 50%, dans les situations de prescriptions de médicaments dont le prix est égal ou inférieur au tarif de référence de remboursement ou de médicaments fabriqués en Algérie. Dans le cadre de l'utilisation du système Chifa, la CNAS met gratuitement à la disposition du médecin conventionné une clé de professionnel de la santé et un logiciel d'exploitation (Chifa Med). Ce dernier reçoit également une formation gratuite de la part de l'organisme de sécurité sociale portant sur l'utilisation du logiciel Chifa Med. Ces interventions qui ont suscité le soutien des médecins généralistes et spécialistes ont été suivies par un riche débat puisque des éclaircissements, des précisions et des clarifications ont été donnés par les représentants du ministère et de la CNAS.