La Chine et la Grèce ont signé samedi dernier un protocole d'accord visant à stimuler les investissements à l'occasion de la visite à Athènes du Premier ministre chinois, Wen Jiabao. L'accord-cadre ne fixe aucun objectif chiffré particulier, dit-on dans l'entourage du ministre grec de l'Investissement, Harris Pamboukis. La Chine et la Grèce ont signé samedi dernier un protocole d'accord visant à stimuler les investissements à l'occasion de la visite à Athènes du Premier ministre chinois, Wen Jiabao. L'accord-cadre ne fixe aucun objectif chiffré particulier, dit-on dans l'entourage du ministre grec de l'Investissement, Harris Pamboukis. Le Premier ministre grec, le socialiste Georges Papandréou, a déclaré que son pays et le géant asiatique avaient noué une relation stratégique. Il a ajouté que Pékin était disposé à investir en Grèce en cette période difficile pour ses compatriotes. La Chine, a-t-il dit, aura un rôle important à jouer dans le remodelage du système financier. La Grèce, qui souffre d'un endettement massif, a besoin d'investissements étrangers pour l'aider à sortir son économie de la récession et à remplir les conditions mises à l'octroi, au printemps, d'une aide d'urgence de 110 milliards d'euros de la part du FMI et de ses partenaires de l'Union européenne. Lors d'une conférence de presse, le chef du gouvernement chinois a proposé l'aide de son pays. «Lorsque la Grèce est en difficulté, la Chine est prête à fournir toute l'aide possible», a-t-il expliqué. Il a aussi annoncé que Pékin comptait acheter des emprunts d'Etat grecs. «Avec ses réserves de changes, la Chine a déjà acheté et entend acheter de nouveaux emprunts d'Etat émis par la Grèce.» «La Chine fera de grands efforts pour soutenir des pays de la zone euro ainsi que la Grèce pour surmonter la crise». Wen a ajouté que son pays était disposé à travailler étroitement avec l'Union européenne pour faire face à la crise financière. Wen a entamé vendredi par Athènes une tournée en Europe qui le mènera également en Allemagne, en Italie et en Turquie. Ainsi, à travers cette visite, la Chine a ouvertement tendu la main, à la Grèce, un pays toujours embourbé dans une grave crise financière. Ce soutien sera financier et la Chine compte en tirer partie en faisant de la Grèce une porte d'entrée vers les marchés du sud de l'Europe et des Blakans. Le géant asiatique a proposé à de participer à l'achat de nouvelles obligations grecques, dès que le pays reviendra sur les marchés financiers, a promis le premier ministre chinois, Wen Jiabao, en visite à Athènes. Ce geste arrive à point nommé pour la Grèce qui, étranglée par le poids de sa dette souveraine et la hausse des taux, a dû recourir au printemps à l'aide financière du FMI et de la zone euro, mais envisage de retourner sur les marchés long terme en 2011 après le plan d'austérité drastique qu'elle a lancé. La Chine apporte ainsi un soutien politique de taille au gouvernement socialiste de Georges Papandréou qui se bat depuis plusieurs semaines pour que son pays évite une restructuration pure et simple de sa dette, et la déflagration de la zone euro qui s'en suivrait. Depuis plusieurs semaines, la planète financière s'interrogeait pour savoir si Athènes devrait cesser de rembourser sa dette ou si elle parviendrait à convaincre suffisamment d'investisseurs sérieux pour qu'ils achètent ses obligations, un temps comparées à des obligations pourries. Pour M. Wen, «la Chine est l'amie de la Grèce, et c'est dans les moments difficiles que l'amitié s'éprouve. Je constate que le mécanisme commun Union européenne-FMI et toutes les mesures prises ont eu des résultats positifs». «La Grèce dispose de bases très fortes dans le domaine de la marine marchande et du commerce, avec la relance économique internationale, l'économie grecque va suivre et se redresser», a-t-il poursuivi Le premier ministre grec a remercié la Chine «pour son vote de confiance», vis-à-vis du gouvernement et de «l'effort du peuple grec», en soulignant le «climat excellent» des relations entre les deux pays millénaires. Au total, d'ici 2015, les deux pays prévoient de doubler leurs échanges commerciaux, à 8 milliards de dollars au total, selon M. Wen. Athènes et Pékin ont signé deux accords cadres, l'un porte sur le développement des investissements chinois en Grèce, l'autre sur les échanges culturels. Onze autres accords commerciaux privés ont été signés, essentiellement dans le secteur des transports, Pékin considérant la Grèce comme sa porte d'entrée en Europe et dans les Balkans, mais aussi dans les technologies de télécommunications, le tourisme et l'importation de matières premières typiquement grecques, comme le marbre. R. E-H. Le Premier ministre grec, le socialiste Georges Papandréou, a déclaré que son pays et le géant asiatique avaient noué une relation stratégique. Il a ajouté que Pékin était disposé à investir en Grèce en cette période difficile pour ses compatriotes. La Chine, a-t-il dit, aura un rôle important à jouer dans le remodelage du système financier. La Grèce, qui souffre d'un endettement massif, a besoin d'investissements étrangers pour l'aider à sortir son économie de la récession et à remplir les conditions mises à l'octroi, au printemps, d'une aide d'urgence de 110 milliards d'euros de la part du FMI et de ses partenaires de l'Union européenne. Lors d'une conférence de presse, le chef du gouvernement chinois a proposé l'aide de son pays. «Lorsque la Grèce est en difficulté, la Chine est prête à fournir toute l'aide possible», a-t-il expliqué. Il a aussi annoncé que Pékin comptait acheter des emprunts d'Etat grecs. «Avec ses réserves de changes, la Chine a déjà acheté et entend acheter de nouveaux emprunts d'Etat émis par la Grèce.» «La Chine fera de grands efforts pour soutenir des pays de la zone euro ainsi que la Grèce pour surmonter la crise». Wen a ajouté que son pays était disposé à travailler étroitement avec l'Union européenne pour faire face à la crise financière. Wen a entamé vendredi par Athènes une tournée en Europe qui le mènera également en Allemagne, en Italie et en Turquie. Ainsi, à travers cette visite, la Chine a ouvertement tendu la main, à la Grèce, un pays toujours embourbé dans une grave crise financière. Ce soutien sera financier et la Chine compte en tirer partie en faisant de la Grèce une porte d'entrée vers les marchés du sud de l'Europe et des Blakans. Le géant asiatique a proposé à de participer à l'achat de nouvelles obligations grecques, dès que le pays reviendra sur les marchés financiers, a promis le premier ministre chinois, Wen Jiabao, en visite à Athènes. Ce geste arrive à point nommé pour la Grèce qui, étranglée par le poids de sa dette souveraine et la hausse des taux, a dû recourir au printemps à l'aide financière du FMI et de la zone euro, mais envisage de retourner sur les marchés long terme en 2011 après le plan d'austérité drastique qu'elle a lancé. La Chine apporte ainsi un soutien politique de taille au gouvernement socialiste de Georges Papandréou qui se bat depuis plusieurs semaines pour que son pays évite une restructuration pure et simple de sa dette, et la déflagration de la zone euro qui s'en suivrait. Depuis plusieurs semaines, la planète financière s'interrogeait pour savoir si Athènes devrait cesser de rembourser sa dette ou si elle parviendrait à convaincre suffisamment d'investisseurs sérieux pour qu'ils achètent ses obligations, un temps comparées à des obligations pourries. Pour M. Wen, «la Chine est l'amie de la Grèce, et c'est dans les moments difficiles que l'amitié s'éprouve. Je constate que le mécanisme commun Union européenne-FMI et toutes les mesures prises ont eu des résultats positifs». «La Grèce dispose de bases très fortes dans le domaine de la marine marchande et du commerce, avec la relance économique internationale, l'économie grecque va suivre et se redresser», a-t-il poursuivi Le premier ministre grec a remercié la Chine «pour son vote de confiance», vis-à-vis du gouvernement et de «l'effort du peuple grec», en soulignant le «climat excellent» des relations entre les deux pays millénaires. Au total, d'ici 2015, les deux pays prévoient de doubler leurs échanges commerciaux, à 8 milliards de dollars au total, selon M. Wen. Athènes et Pékin ont signé deux accords cadres, l'un porte sur le développement des investissements chinois en Grèce, l'autre sur les échanges culturels. Onze autres accords commerciaux privés ont été signés, essentiellement dans le secteur des transports, Pékin considérant la Grèce comme sa porte d'entrée en Europe et dans les Balkans, mais aussi dans les technologies de télécommunications, le tourisme et l'importation de matières premières typiquement grecques, comme le marbre. R. E-H.