Le maire socialiste de Strasbourg Roland Riesa lancé un appel à «un front républicain du refus et de l'inacceptable», en réaction à la multiplication des actes racistes depuis le début de l'année dans son agglomération. Le maire socialiste de Strasbourg Roland Riesa lancé un appel à «un front républicain du refus et de l'inacceptable», en réaction à la multiplication des actes racistes depuis le début de l'année dans son agglomération. A Strasbourg, pas moins de quatorze actes racistes dont des profanations de tombes musulmanes ont été commis depuis le 1er janvier de cette année. Lors d'une conférence de presse, le maire, qui a vu sa propre maison barbouillée de tags anti-minarets en début d'année, a déclaré «Ceux qui en sont coupables cherchent à nous diviser. (...) Nous disons : ça suffit! Nous appelons à refuser l'inacceptable, qui n'est jamais une fatalité». Il a aussi, hie,r lancé,une pétition en ligne intitulée «Appel à tous les Républicains de,Strasbourg et de son agglomération». L'initiative a reçu le soutien de deux figures locales, elles-mêmes victimes d'actes racistes au cours de l'année.Le Pr Israël Nisand, d'une part qui a découvert dimanche dernier des tags antisémites sur sa maison. «Profondément athée mais fier de (ses) origines», il a également lié l'agression dont il a été victime à sa requête en faveur de la confidentialité et de la gratuité de la pilule contraceptive pour les jeunes filles mineures. Egalement victime de délinquance raciste, le directeur du cinéma d'art et essai l'Odyssée à Strasbourg, le Franco-Turc Faruk Günaltay, a vu pour sa part ses deux voitures incendiées par des inconnus dans la cour de son domicile. Le jour même de la conférence était révélé le dernier acte haineux en date commis dans l'agglomération. Un homme se faisant appeler Caliméro a mis en ligne la vidéo d'un autodafé du Coran. L'homme, qui apparaît à visage découvert dans le film et dévoile son identité, habite Bishheim. Selon le délégué général de la Grande mosquée de Strasbourg, qui a parlé avec lui après avoir découvert la vidéo, l'homme a affirmé avoir agi au nom de sa «liberté d'action». «Il m'a dit : ‘On est en France et on peut brûler un livre de Winnie l'ourson, comme le Coran», a raconté Abdelaziz Choukri.Pour ce dernier, «cet acte s'inscrit dans une atmosphère générale de banalisation du racisme». Les groupuscules d'extrême-droite sont en effervescence. Actuellement, l'ambiance est pourrie à Strasbourg et dans sa banlieue, on perçoit les tensions communautaires. Trop, c'est trop... L'Alsace,c'est la région du Concordat et de la réconciliation. Maintenant, elle devient un symbole du racisme, de l'antisémitisme et de l'islamophobie. Parler de cette vidéo, c'était à double tranchant... Mais elle commence à beaucoup tourner. Après réflexion, je pense qu'on ne doit pas banaliser un tel acte,il faut le dénoncer publiquement. Je ne peux pas rester muet.» L'individu a été interpellé par la police et toutes les instances concernées comme le CFCM et les organisations contre le racisme ont été saisies A Strasbourg, pas moins de quatorze actes racistes dont des profanations de tombes musulmanes ont été commis depuis le 1er janvier de cette année. Lors d'une conférence de presse, le maire, qui a vu sa propre maison barbouillée de tags anti-minarets en début d'année, a déclaré «Ceux qui en sont coupables cherchent à nous diviser. (...) Nous disons : ça suffit! Nous appelons à refuser l'inacceptable, qui n'est jamais une fatalité». Il a aussi, hie,r lancé,une pétition en ligne intitulée «Appel à tous les Républicains de,Strasbourg et de son agglomération». L'initiative a reçu le soutien de deux figures locales, elles-mêmes victimes d'actes racistes au cours de l'année.Le Pr Israël Nisand, d'une part qui a découvert dimanche dernier des tags antisémites sur sa maison. «Profondément athée mais fier de (ses) origines», il a également lié l'agression dont il a été victime à sa requête en faveur de la confidentialité et de la gratuité de la pilule contraceptive pour les jeunes filles mineures. Egalement victime de délinquance raciste, le directeur du cinéma d'art et essai l'Odyssée à Strasbourg, le Franco-Turc Faruk Günaltay, a vu pour sa part ses deux voitures incendiées par des inconnus dans la cour de son domicile. Le jour même de la conférence était révélé le dernier acte haineux en date commis dans l'agglomération. Un homme se faisant appeler Caliméro a mis en ligne la vidéo d'un autodafé du Coran. L'homme, qui apparaît à visage découvert dans le film et dévoile son identité, habite Bishheim. Selon le délégué général de la Grande mosquée de Strasbourg, qui a parlé avec lui après avoir découvert la vidéo, l'homme a affirmé avoir agi au nom de sa «liberté d'action». «Il m'a dit : ‘On est en France et on peut brûler un livre de Winnie l'ourson, comme le Coran», a raconté Abdelaziz Choukri.Pour ce dernier, «cet acte s'inscrit dans une atmosphère générale de banalisation du racisme». Les groupuscules d'extrême-droite sont en effervescence. Actuellement, l'ambiance est pourrie à Strasbourg et dans sa banlieue, on perçoit les tensions communautaires. Trop, c'est trop... L'Alsace,c'est la région du Concordat et de la réconciliation. Maintenant, elle devient un symbole du racisme, de l'antisémitisme et de l'islamophobie. Parler de cette vidéo, c'était à double tranchant... Mais elle commence à beaucoup tourner. Après réflexion, je pense qu'on ne doit pas banaliser un tel acte,il faut le dénoncer publiquement. Je ne peux pas rester muet.» L'individu a été interpellé par la police et toutes les instances concernées comme le CFCM et les organisations contre le racisme ont été saisies
