Le décret relatif aux mesures particulières de prévention et de protection des risques des travaux de taillage et de polissage des pierres de taille a été publié au journal officiel du 5 septembre 2010. Le décret relatif aux mesures particulières de prévention et de protection des risques des travaux de taillage et de polissage des pierres de taille a été publié au journal officiel du 5 septembre 2010. Ce décret exécutif portant le n° 10-201 en date du 30 août 2010, énumère les conditions inhérentes à cette activité. Ainsi la loi soumet l'employeur à l'obligation d'informer les artisans et les travailleurs « des effets nocifs sur la santé liés à l'exposition à l'inhalation de poussières de silice libre » ainsi qu'à l'obligation de les former « aux mesures nécessaires de prévention et de protection contre ces nuisances ». En outre, le texte fait interdiction d'employer les personnes âgées de moins de dix-huit (18) ans. Il conditionne l'usage d'appareils travaillant à grande vitesse, notamment la tronçonneuse à l'utilisation d'un système d'humidification devant permettre de tremper les pierres. Le décret exige que l'utilisation des appareils soit « accompagnée d'un dispositif d'aspiration des poussières tel que les cabines ventilées ». En outre le port des équipements de protection individuelle est obligatoire. Les travailleurs ne peuvent être admis dans les ateliers sans le masque respiratoire anti poussières et la cartouche filtrante, les lunettes de protection ainsi que des tenues de travail appropriées. Par ailleurs les artisans et travailleurs sont soumis à un contrôle médical strict. La loi stipule que ceux-ci effectuent « les travaux de taillage et de polissage des pierres de taille (…) munis d'une fiche de visite médicale individuelle d'aptitude à l'exercice de ces travaux établie par le médecin du travail qui effectue, à cet effet, un bilan médical initial destiné à servir de référence pour leur suivi ultérieur ». Aussi les employés sont tenus de « ne pas manger, boire et fumer dans les lieux et zones de travail où s'effectuent des travaux de taillage et de polissage des pierres de taille ». A moins qu'elle ne reste lettre morte, cette nouvelle législation devrait en principe servir à protéger les jeunes de plus en plus nombreux à exercer ce métier, faute de mieux dans des conditions inhumaines ; Un métier maudit dans bien des régions en Algérie, notamment à Tkout dans la wilaya de Batna qui n'en fini pas de compter ses morts . Les tailleurs de pierres s'en vont les uns après les autres tués par la silicose. Une maladie contractée dès le premier instant où l'on s'empare du burin pour marteler et façonner une pierre qui ira agrémenter les façades de luxueuses villas. Dans la seule région de Tkout la silicose aurait fait en 4 ans plus de 58 morts. Une situation qui n'a pas laissé indifférents des médecins de la région qui ont décidé de mener bataille pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur les dangers de cette « profession ». D'aucuns ont décidé de s'organiser en association pour sensibiliser la population et les autorités locales sur le danger de ce métier qui tue, parce que pratiqué sans protection aucune. A noter que le Midi Libre a, par le passé, plusieurs fois traité du sujet en mettant en exergue le calvaire enduré par les tailleurs de pierre un pénible métier. Ce décret exécutif portant le n° 10-201 en date du 30 août 2010, énumère les conditions inhérentes à cette activité. Ainsi la loi soumet l'employeur à l'obligation d'informer les artisans et les travailleurs « des effets nocifs sur la santé liés à l'exposition à l'inhalation de poussières de silice libre » ainsi qu'à l'obligation de les former « aux mesures nécessaires de prévention et de protection contre ces nuisances ». En outre, le texte fait interdiction d'employer les personnes âgées de moins de dix-huit (18) ans. Il conditionne l'usage d'appareils travaillant à grande vitesse, notamment la tronçonneuse à l'utilisation d'un système d'humidification devant permettre de tremper les pierres. Le décret exige que l'utilisation des appareils soit « accompagnée d'un dispositif d'aspiration des poussières tel que les cabines ventilées ». En outre le port des équipements de protection individuelle est obligatoire. Les travailleurs ne peuvent être admis dans les ateliers sans le masque respiratoire anti poussières et la cartouche filtrante, les lunettes de protection ainsi que des tenues de travail appropriées. Par ailleurs les artisans et travailleurs sont soumis à un contrôle médical strict. La loi stipule que ceux-ci effectuent « les travaux de taillage et de polissage des pierres de taille (…) munis d'une fiche de visite médicale individuelle d'aptitude à l'exercice de ces travaux établie par le médecin du travail qui effectue, à cet effet, un bilan médical initial destiné à servir de référence pour leur suivi ultérieur ». Aussi les employés sont tenus de « ne pas manger, boire et fumer dans les lieux et zones de travail où s'effectuent des travaux de taillage et de polissage des pierres de taille ». A moins qu'elle ne reste lettre morte, cette nouvelle législation devrait en principe servir à protéger les jeunes de plus en plus nombreux à exercer ce métier, faute de mieux dans des conditions inhumaines ; Un métier maudit dans bien des régions en Algérie, notamment à Tkout dans la wilaya de Batna qui n'en fini pas de compter ses morts . Les tailleurs de pierres s'en vont les uns après les autres tués par la silicose. Une maladie contractée dès le premier instant où l'on s'empare du burin pour marteler et façonner une pierre qui ira agrémenter les façades de luxueuses villas. Dans la seule région de Tkout la silicose aurait fait en 4 ans plus de 58 morts. Une situation qui n'a pas laissé indifférents des médecins de la région qui ont décidé de mener bataille pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur les dangers de cette « profession ». D'aucuns ont décidé de s'organiser en association pour sensibiliser la population et les autorités locales sur le danger de ce métier qui tue, parce que pratiqué sans protection aucune. A noter que le Midi Libre a, par le passé, plusieurs fois traité du sujet en mettant en exergue le calvaire enduré par les tailleurs de pierre un pénible métier.