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Une femme intégralement voilée exclue d'un tribunal
Validation de la loi interdisant le port de la burqa en France
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 10 - 2010

Une femme intégralement voilée, venue assister au procès en correctionnelle à Bobigny de deux hommes soupçonnés de s'être introduits au domicile de l'imam de Drancy, Hassan Chelghoumi, a dû, hier, quitter la salle à la demande de la présidente de la cour.
Une femme intégralement voilée, venue assister au procès en correctionnelle à Bobigny de deux hommes soupçonnés de s'être introduits au domicile de l'imam de Drancy, Hassan Chelghoumi, a dû, hier, quitter la salle à la demande de la présidente de la cour.
«Les personnes dont le visage est visible sont autorisées à rester dans la salle en conservant leur foulard. En revanche, pas celle au premier rang dont seuls les yeux sont visibles", a dit la présidente du tribunal après en avoir délibéré avec ses assesseurs. "Elle est invitée à quitter la salle ou à (quitter) son voile", a-t-elle ajouté. Dans un autre département de l'Ile-de-France, une puéricultrice dans une crèche a été licenciée parce qu'elle refusait d'ôter son voile. Elle a porté plainte mais elle a peu de chance d'obtenir gain de cause au lendemain de la validation par le conseil constitutionnel de l'interdiction du voile integral. Même si la loi n'est pas encore promulguée et même si elle ne porte que sur le voile integral, burqa et nikab, les femmes voilées auront beaucoup de difficultés à s'imposer dans l'espace public. L'interdiction a d'ailleurs reçu l'aval des instances representatives de l'Islam en France comme le CFCM et la Grande Mosquée de Paris. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui a affirmé ne "pas souhaiter que le port d'un tel voile s'installe comme pratique sur le sol français", ajoutant qu'"aucune des quatre écoles juridiques musulmanes ne reconnaît le port du voile intégral, sauf celui laissant apparaître le visage". Hassen Chelghoumi Le très médiatique imam de Drancy a approuvé la loi sur le voile dès les premiers débats. Il se dit «triste» quand il aperçoit une femme portant le voile intégral. «Je respecte leur pratique, mais je suis contre. Les extrémistes ont résumé l'islam, soit quinze siècles de savoir et de lumières, en un bout de tissu sur le visage, c'est indigne !» «Le rôle d'un homme de foi, c'est de respecter les lois. On a besoin de dialogue, d'aller vers l'autre». Dans le livre «L'islam de France» qu'il vient de publier (Edition Le Cherche Midi) l'imam fait un véritable plaidoyer pour «un Islam animé par le mieux-vivre en France», où il regrette que l'Islam de France soit «sous-traité aux gouvernements étrangers et aux sectes intégristes». Des positions qui lui ont valu menaces et violentes critiques des islamistes. Côté politique, Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, s'est "réjouie" de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi interdisant le port de la burqa. " Je suis très fière que mon pays ait été l'un des premiers pays à porter cette loi, qui est une loi juste, une loi qui protège les femmes, notamment les femmes des quartiers et les femmes les plus fragiles de notre pays, sans distinction aucune." Selon la nouvelle loi, toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et 30 mille euros d'amende, à partir du printemps 2011. Des peines doublées quand la personne contrainte est mineure.
«Les personnes dont le visage est visible sont autorisées à rester dans la salle en conservant leur foulard. En revanche, pas celle au premier rang dont seuls les yeux sont visibles", a dit la présidente du tribunal après en avoir délibéré avec ses assesseurs. "Elle est invitée à quitter la salle ou à (quitter) son voile", a-t-elle ajouté. Dans un autre département de l'Ile-de-France, une puéricultrice dans une crèche a été licenciée parce qu'elle refusait d'ôter son voile. Elle a porté plainte mais elle a peu de chance d'obtenir gain de cause au lendemain de la validation par le conseil constitutionnel de l'interdiction du voile integral. Même si la loi n'est pas encore promulguée et même si elle ne porte que sur le voile integral, burqa et nikab, les femmes voilées auront beaucoup de difficultés à s'imposer dans l'espace public. L'interdiction a d'ailleurs reçu l'aval des instances representatives de l'Islam en France comme le CFCM et la Grande Mosquée de Paris. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui a affirmé ne "pas souhaiter que le port d'un tel voile s'installe comme pratique sur le sol français", ajoutant qu'"aucune des quatre écoles juridiques musulmanes ne reconnaît le port du voile intégral, sauf celui laissant apparaître le visage". Hassen Chelghoumi Le très médiatique imam de Drancy a approuvé la loi sur le voile dès les premiers débats. Il se dit «triste» quand il aperçoit une femme portant le voile intégral. «Je respecte leur pratique, mais je suis contre. Les extrémistes ont résumé l'islam, soit quinze siècles de savoir et de lumières, en un bout de tissu sur le visage, c'est indigne !» «Le rôle d'un homme de foi, c'est de respecter les lois. On a besoin de dialogue, d'aller vers l'autre». Dans le livre «L'islam de France» qu'il vient de publier (Edition Le Cherche Midi) l'imam fait un véritable plaidoyer pour «un Islam animé par le mieux-vivre en France», où il regrette que l'Islam de France soit «sous-traité aux gouvernements étrangers et aux sectes intégristes». Des positions qui lui ont valu menaces et violentes critiques des islamistes. Côté politique, Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, s'est "réjouie" de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi interdisant le port de la burqa. " Je suis très fière que mon pays ait été l'un des premiers pays à porter cette loi, qui est une loi juste, une loi qui protège les femmes, notamment les femmes des quartiers et les femmes les plus fragiles de notre pays, sans distinction aucune." Selon la nouvelle loi, toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et 30 mille euros d'amende, à partir du printemps 2011. Des peines doublées quand la personne contrainte est mineure.


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