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L'élève sous le poids du cartable
BEJAIA, Surcharge des programmes scolaires
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2010

Dans les cycles primaire et moyen, les élèves portent des cartables très chargés, dépassant les huit kilos, soit la moitié du poids de l'élève. Chaque cartable contient cinq ou six livres et autant de cahiers et devient un véritable fardeau pour l'élève.
Dans les cycles primaire et moyen, les élèves portent des cartables très chargés, dépassant les huit kilos, soit la moitié du poids de l'élève. Chaque cartable contient cinq ou six livres et autant de cahiers et devient un véritable fardeau pour l'élève.
La scolarité des enfants est devenue très difficile et complexe, déclarent parents, élèves et enseignants. Les surcharges des classes et des programmes d'enseignement ainsi que le manque de transport et l'absence de cantines sont autant de contraintes quotidiennes que doivent affronter les élèves des différents établissements scolaires en général et ceux des écoles primaire et moyenne en particulier. La surcharge des programmes implique des emplois du temps très chargés qui se répercutent sur le rendement des matières enseignées. Ces emplois du temps occupent pratiquement la vie quotidienne de l'élève qui ne trouve plus de moment de détente. Dans les cycles primaire et moyen, les élèves portent des cartables très chargés, dépassant les huit kilos, soit la moitié du poids de l'élève. Chaque cartable contient cinq ou six livres et autant de cahiers et devient un véritable fardeau pour l'enfant scolarisé. Chaque matin, des milliers d'enfants portent des cartables lourds et parcourent plusieurs centaines de mètres pour arriver à leurs écoles. Face à cette situation qui perdure à chaque rentrée scolaire, parents et élèves se plaignent du poids du cartable et interpellent les responsables du secteur à trouver la formule adéquate qui préservera la santé de l'élève. Lors d'une virée dans certaines écoles de la ville de Béjaiïa, nous avons constaté de visu cette situation. Des élèves de troisième et cinquième années primaire transportant sur le dos des cartables pesant jusqu'à dix kilos. C'est intolérable pour cette tranche d'âge. Pour les parents d'élèves, qui se voient obligés d'accompagner leurs enfants pour leur prendre le cartable, déclarent que «les responsables qui font ces programmes doivent penser à la santé de l'enfant. Des livres en grandes quantités, alors qu'ils devraient être jumelés en un seul titre, comme l'histoire et géographie ou l'éducation civique et religieuse, ce qui allègera le contenu du cartable». Le ministre du secteur avait déclaré l'an dernier que des dispositions seront prises par la mise en place de casiers ou armoires permettant aux élèves de laisser leurs livres dans les écoles ; une promesse qui n'a jamais été tenue. Les enseignants sont plus réticents à cette proposition car si elle pourrait être appliquée pour les écoles à une seule vacation, elle ne le sera pas dans les établissements à double vacation, et puis l'élève a besoin de ses livres pour réviser ses leçons et faire ses exercices chez lui à la maison. Autrement dit, ce n'est pas la bonne formule à préconiser pour l'élève. L'alerte est donnée également par les médecins sur le poids de ces cartables qui, selon eux, constituent un danger pour la santé de l'enfant par la déformation de la colonne vertébrale. Ils diront à cet effet : «L'élève du primaire est un enfant qui doit grandir dans de bonnes conditions. Transporter un cartable de six à huit kilos peut provoquer des déformations de la colonne vertébrale, comme la cyphose ou la scoliose ou même la lordose. Aussi, ça pourrait se répercuter sur la cage thoracique de l'enfant qui bloque le développement des poumons car l'enfant est en pleine phase de croissance.» Il y va sans dire que le secteur de l'éducation doit se pencher sérieusement sur ce problème crucial auquel fait face l'enfant chaque, tout en remédiant à la qualité de l'enseignement par des actions concrètes et urgentes avant de chercher la quantité par les statistiques.
Plusieurs projets attendent le nouveau wali
Dans le cadre du mouvement dans les corps des walis opéré dernièrement par le président de la République, la wilaya de Béjaïa a un nouveau wali en la personne de M. Hammou Ahmed Touhami, ancien wali de Djelfa, en remplacement de M. Ali Bedrici, muté à la wilaya de Jijel. Il y va sans dire que si l'ex-wali de Béjaïa a accompli un travail appréciable dans le cadre du développement de la wilaya, réussissant même à «débloquer» sept APC touchées par des conflits internes entre élus, il n'en demeure pas moins que le nouveau wali a du pain sur la planche face à une wilaya en plein chantier ; des projets lancés, d'autres en attente, une population exigeante et touchée de plein fouet par les crises du chômage et du logement. Certes, plusieurs fronts attendent le nouveau wali pour concrétiser les projets en cours et en bénéficier d'autres pour le programme quinquennal 2010-2014. Le problème du foncier se pose avec acuité à Béjaïa. Les propriétaires des terrains privés préfèrent céder leurs terres aux promoteurs immobiliers, vu que le prix du mètre carré est plus élevé par rapport à celui proposé par l'Etat. Avec ses importantes infrastructures socio-économiques, industrielles, portuaires, universitaires, etc., la wilaya doit impérativement enregistrer un saut qualitatif durant le plan quinquennal 2010-2014 et décoller pour se hisser au rang d'une région en pleine mutation. Le nouveau wali doit, en effet, appuyer le développement des communes dont certaines d'entre elles attendent depuis de longues années de bénéficier de projets socio-économiques. Ainsi, l'alimentation en eau potable, le logement, le bitumage des routes, l'ouverture de nouvelles pistes d'accès dans des villages, le raccordement en gaz de ville sont autant de projets qui attendent le démarrage avec le nouveau wali. Le nouveau wali aura également la tâche d'achever, dans les plus brefs délais, les projets en cours, dont les travaux perdurent depuis plusieurs mois.
La scolarité des enfants est devenue très difficile et complexe, déclarent parents, élèves et enseignants. Les surcharges des classes et des programmes d'enseignement ainsi que le manque de transport et l'absence de cantines sont autant de contraintes quotidiennes que doivent affronter les élèves des différents établissements scolaires en général et ceux des écoles primaire et moyenne en particulier. La surcharge des programmes implique des emplois du temps très chargés qui se répercutent sur le rendement des matières enseignées. Ces emplois du temps occupent pratiquement la vie quotidienne de l'élève qui ne trouve plus de moment de détente. Dans les cycles primaire et moyen, les élèves portent des cartables très chargés, dépassant les huit kilos, soit la moitié du poids de l'élève. Chaque cartable contient cinq ou six livres et autant de cahiers et devient un véritable fardeau pour l'enfant scolarisé. Chaque matin, des milliers d'enfants portent des cartables lourds et parcourent plusieurs centaines de mètres pour arriver à leurs écoles. Face à cette situation qui perdure à chaque rentrée scolaire, parents et élèves se plaignent du poids du cartable et interpellent les responsables du secteur à trouver la formule adéquate qui préservera la santé de l'élève. Lors d'une virée dans certaines écoles de la ville de Béjaiïa, nous avons constaté de visu cette situation. Des élèves de troisième et cinquième années primaire transportant sur le dos des cartables pesant jusqu'à dix kilos. C'est intolérable pour cette tranche d'âge. Pour les parents d'élèves, qui se voient obligés d'accompagner leurs enfants pour leur prendre le cartable, déclarent que «les responsables qui font ces programmes doivent penser à la santé de l'enfant. Des livres en grandes quantités, alors qu'ils devraient être jumelés en un seul titre, comme l'histoire et géographie ou l'éducation civique et religieuse, ce qui allègera le contenu du cartable». Le ministre du secteur avait déclaré l'an dernier que des dispositions seront prises par la mise en place de casiers ou armoires permettant aux élèves de laisser leurs livres dans les écoles ; une promesse qui n'a jamais été tenue. Les enseignants sont plus réticents à cette proposition car si elle pourrait être appliquée pour les écoles à une seule vacation, elle ne le sera pas dans les établissements à double vacation, et puis l'élève a besoin de ses livres pour réviser ses leçons et faire ses exercices chez lui à la maison. Autrement dit, ce n'est pas la bonne formule à préconiser pour l'élève. L'alerte est donnée également par les médecins sur le poids de ces cartables qui, selon eux, constituent un danger pour la santé de l'enfant par la déformation de la colonne vertébrale. Ils diront à cet effet : «L'élève du primaire est un enfant qui doit grandir dans de bonnes conditions. Transporter un cartable de six à huit kilos peut provoquer des déformations de la colonne vertébrale, comme la cyphose ou la scoliose ou même la lordose. Aussi, ça pourrait se répercuter sur la cage thoracique de l'enfant qui bloque le développement des poumons car l'enfant est en pleine phase de croissance.» Il y va sans dire que le secteur de l'éducation doit se pencher sérieusement sur ce problème crucial auquel fait face l'enfant chaque, tout en remédiant à la qualité de l'enseignement par des actions concrètes et urgentes avant de chercher la quantité par les statistiques.
Plusieurs projets attendent le nouveau wali
Dans le cadre du mouvement dans les corps des walis opéré dernièrement par le président de la République, la wilaya de Béjaïa a un nouveau wali en la personne de M. Hammou Ahmed Touhami, ancien wali de Djelfa, en remplacement de M. Ali Bedrici, muté à la wilaya de Jijel. Il y va sans dire que si l'ex-wali de Béjaïa a accompli un travail appréciable dans le cadre du développement de la wilaya, réussissant même à «débloquer» sept APC touchées par des conflits internes entre élus, il n'en demeure pas moins que le nouveau wali a du pain sur la planche face à une wilaya en plein chantier ; des projets lancés, d'autres en attente, une population exigeante et touchée de plein fouet par les crises du chômage et du logement. Certes, plusieurs fronts attendent le nouveau wali pour concrétiser les projets en cours et en bénéficier d'autres pour le programme quinquennal 2010-2014. Le problème du foncier se pose avec acuité à Béjaïa. Les propriétaires des terrains privés préfèrent céder leurs terres aux promoteurs immobiliers, vu que le prix du mètre carré est plus élevé par rapport à celui proposé par l'Etat. Avec ses importantes infrastructures socio-économiques, industrielles, portuaires, universitaires, etc., la wilaya doit impérativement enregistrer un saut qualitatif durant le plan quinquennal 2010-2014 et décoller pour se hisser au rang d'une région en pleine mutation. Le nouveau wali doit, en effet, appuyer le développement des communes dont certaines d'entre elles attendent depuis de longues années de bénéficier de projets socio-économiques. Ainsi, l'alimentation en eau potable, le logement, le bitumage des routes, l'ouverture de nouvelles pistes d'accès dans des villages, le raccordement en gaz de ville sont autant de projets qui attendent le démarrage avec le nouveau wali. Le nouveau wali aura également la tâche d'achever, dans les plus brefs délais, les projets en cours, dont les travaux perdurent depuis plusieurs mois.


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