Le 3e Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA) ouvrira ses portes à Riadh El Feth du 13 au 17 octobre et verra la participation de trente-six pays. Placée sous le signe "Dialogues en bulles", l'édition de cette année devra accueillir de grands noms de la BD à l'image de Jacques Ferrandez, auteur de la série Carnet d'Orient, de Baru et du collectif libanais Samandal. Le 3e Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA) ouvrira ses portes à Riadh El Feth du 13 au 17 octobre et verra la participation de trente-six pays. Placée sous le signe "Dialogues en bulles", l'édition de cette année devra accueillir de grands noms de la BD à l'image de Jacques Ferrandez, auteur de la série Carnet d'Orient, de Baru et du collectif libanais Samandal. S'il met à l'honneur la Suisse, le festival fera bonne place cependant aux BD de l'Américain Joe Sacco dans une exposition collective dédiée à la Palestine. Par ailleurs, le FIBDA compte au cours de cette édition rendre hommage au caricaturiste algérien Ahmed Haroun qui a aussi à son actif des BD. Quinze expositions seront organisées en plus des ventes-dédicaces, projections, conférences et ateliers qui sont placés sous la direction du Belge Etienne Shreder. Un pôle jeunesse, une librairie spéciale BD jalonneront cet événement qui ne voudra lésiner sur aucun moyen pour susciter l'émulation à travers l'octroi de diverses récompenses pour le meilleur fanzine, la meilleure adaptation (roman et/ou conte), la meilleure BD scientifique, le meilleur album patrimoine et la meilleure BD scolaire. Bref cette manifestation culturelle devrait confirmer sa vocation d'être un espace d'échanges entre professionnels. Depuis son lancement en octobre 2008, le FIBDA suscite de grands espoirs en Algérie et même en Afrique. Longtemps ignorés par leur société, les auteurs de BD se sentent enfin revivre et voient leur statut revalorisé depuis l'instauration du Festival international de bande dessinée d'Alger. L'Algérie, considérée pendant longtemps comme un pays de la BD dans le Maghreb et même en Afrique peine aujourd'hui à maintenir le cap au regard de la régression qui a affecté ces dernières années cette expression artistique. Loin d'être un art « inutile » ou de luxe, la BD avec le développement des nouvelles technologies s'est taillé de nouveaux territoires de légitimité. Jeux vidéo, cinéma, télévision, se disputent désormais cet art générateur d'intertextualité en ce qu'il entretient un réseau de relations avec les œuvres orales et écrites et les œuvres plastiques. La bande dessinée par la force des choses s'est imposée comme un créneau important de l'édition, de la pédagogie, de la formation et de l'emploi. L'un des objectifs que vise le FIBDA est d'impulser justement une nouvelle dynamique à l'édition spécialisée dans la BD. Les écueils bien sûr ne manquent pas : une relance du secteur nécessite de gros tirages, seul moyen de faire baisser les prix qui restent prohibitifs. S'il met à l'honneur la Suisse, le festival fera bonne place cependant aux BD de l'Américain Joe Sacco dans une exposition collective dédiée à la Palestine. Par ailleurs, le FIBDA compte au cours de cette édition rendre hommage au caricaturiste algérien Ahmed Haroun qui a aussi à son actif des BD. Quinze expositions seront organisées en plus des ventes-dédicaces, projections, conférences et ateliers qui sont placés sous la direction du Belge Etienne Shreder. Un pôle jeunesse, une librairie spéciale BD jalonneront cet événement qui ne voudra lésiner sur aucun moyen pour susciter l'émulation à travers l'octroi de diverses récompenses pour le meilleur fanzine, la meilleure adaptation (roman et/ou conte), la meilleure BD scientifique, le meilleur album patrimoine et la meilleure BD scolaire. Bref cette manifestation culturelle devrait confirmer sa vocation d'être un espace d'échanges entre professionnels. Depuis son lancement en octobre 2008, le FIBDA suscite de grands espoirs en Algérie et même en Afrique. Longtemps ignorés par leur société, les auteurs de BD se sentent enfin revivre et voient leur statut revalorisé depuis l'instauration du Festival international de bande dessinée d'Alger. L'Algérie, considérée pendant longtemps comme un pays de la BD dans le Maghreb et même en Afrique peine aujourd'hui à maintenir le cap au regard de la régression qui a affecté ces dernières années cette expression artistique. Loin d'être un art « inutile » ou de luxe, la BD avec le développement des nouvelles technologies s'est taillé de nouveaux territoires de légitimité. Jeux vidéo, cinéma, télévision, se disputent désormais cet art générateur d'intertextualité en ce qu'il entretient un réseau de relations avec les œuvres orales et écrites et les œuvres plastiques. La bande dessinée par la force des choses s'est imposée comme un créneau important de l'édition, de la pédagogie, de la formation et de l'emploi. L'un des objectifs que vise le FIBDA est d'impulser justement une nouvelle dynamique à l'édition spécialisée dans la BD. Les écueils bien sûr ne manquent pas : une relance du secteur nécessite de gros tirages, seul moyen de faire baisser les prix qui restent prohibitifs.