Malgré son jeune âge, Kerroum est un vrai cordonnier. Il a hérité cette profession de son père qui, à lui même, a succédé à son grand-père dans ce métier. La cordonnerie est une affaire de famille chez les Kerroum. Malgré son jeune âge, Kerroum est un vrai cordonnier. Il a hérité cette profession de son père qui, à lui même, a succédé à son grand-père dans ce métier. La cordonnerie est une affaire de famille chez les Kerroum. Le cordonnier a survécu à toutes les époques. Kerroum dispose d'un magasin d'à peine une dizaine de mètres carrés. Malgré son jeune âge, Kerroum est un vrai cordonnier. Il a hérité cette profession de son père qui, lui-même, a succédé à son grand-père dans ce métier. La cordonnerie est une affaire de famille chez les Kerroum ; une affaire «fructueuse» aussi. Avec ses rentrées, l'artisan fait vivre une famille de quatre personnes. Lui, sa femme et deux enfants. Une vie descente, jure-t-il, dans la moyenne algérienne. La famille aspire aujourd'hui à acheter une voiture, «certainement une vieille voiture», mais tout de même une voiture. La famille est bien loin des temps durs d'il y a quelques années. Kerroum s'affaire à réparer une paire de chaussure vieille de quelques années ; le genre de tâche qu'il affectionne le plus. «Ce qui me plaît le plus, c'est de redonner vie à quelque chose qu'on croyait morte.» Et pour redonner vie, le cordonnier aime s'y prendre à l'aide d'outils traditionnels. Pour lui, les outils classiques sont adaptés aux besoins du métier pour récupérer leurs chaussures retapées. «Moi, je regarde toujours dans les yeux et j'aime voir l'étincelle qui me confirme la réussite de mon travail».Aimer son travail et le bien faire est très imporatnt aux yeux de Kerroum. Réparer sa chaussure ne doit pas être cher en moyenne, sinon les gens se seraient rabattus sur les produits chinois, dit-il. Les contraintes ne manquent pas dans le métier de Kerroum. Il raconte qu'une réparation à 400 DA doit impérativement coûter au cordonnier 200 DA, soit la moitié. La plus-value est à extraire des 50% gagnés car il faudrait lui soustraire les charges et la main-d'œuvre, qui sont elles aussi chères. Alors comment faire ? Kerroum dit qu'heureusement que la chaussure de bonne qualité existe encore. Il fait son chiffre d'affaire essentiellement avec une clientèle qui préfère rafistoler ses vieilles chaussures de qualité, plutôt que d'aller acheter du chinois. La cordonnerie est un métier, confirme Nori, le frère aîné, lui aussi dans le secteur depuis plusieurs années. Il affirme que l'activité a repris du poil de la bête ces derniers temps, à la faveur d'une nouvelle conjoncture. «Il fut une époque pas très lointaine où les gens étaient vraiment éblouis par les prix minima des produits chinois et du coup, ils ne réparaient plus leurs vieilles chaussures. Ils achetaient au fur et à mesure, mais avec le temps on revient aux vieilles habitudes, car en plus de la qualité et des risques encourus par les produits chinois, les gens cherchent un peu plus d'esthétique et de solidité», conclut-il. Rentrée universitaire Sous le signe de l'évaluation et de la qualité L'université Ferhat-Abbas de Sétif, qui accueille cette année plus de 11.500 nouveaux bacheliers, compte, désormais, près de 70 mille étudiants au total. Dans le domaine pédagogique, l'université de Sétif dispose à partir de cette année de 8 facultés et de 2 instituts avec l'ouverture de 2 nouvelles facultés et 2 nouveaux instituts comme elle prévoit dans les prochains jours la réception du 3e pôle universitaire El-Hidhab qui abritera les facultés des lettres et des langues, des sciences humaines et sociales, des sciences de l'information et de la communication, de l'électronique et de l'optique de précision, accueillant au total 10 mille places pédagogiques et 14 mille lits. C'est l'inauguration de ce pôle qui constituera la clôture du volet inhérent aux infrastructures. Dans ce cadre, le recteur Baki Chakib Arslane ne manque pas d'insister sur l'aspect pédagogique inhérent à la qualité de l'enseignement, au lendemain de la mise en place de tous les moyens matériels et humains. «L'université Ferhat-Abbas devra compter sur ses potentialités», a-t-il déclaré. La nouvelle rentrée, dit-il, se place sous le signe de l'évaluation et de la qualité. Evaluation pour mieux connaître les imperfections, recherche de la qualité comme seul objectif contre la médiocrité et la régression. L'université s'est consacrée l'année dernière à la confection et la mise en œuvre de référentiels comme langage commun dans le fonctionnement de la dynamique. «Aujourd'hui, que chacun des enseignants sache ce qu'il a à faire selon son statut, ses responsabilités, sa conscience, sa position et ses compétences, sa volonté mais aussi selon son degré d'engagement à hisser l'université parmi les meilleures.» Le système LMD, qui a vu l'ouverture d'une nouvelle filière cette année, celle des sciences humaines, compte près de 6 mille étudiants et dont la sortie de la première promotion a été eu lieu au cours de l'année universitaire 2009-2010. Pour rappel, les domaines d'enseignement du LMD à Sétif sont au nombre de 4, répartis sur plusieurs filières spécialisées : économie-gestion et commerce, mathématiques et informatique, science de la matière et science technique. Alors que les sciences de la terre et de l'univers ainsi que les lettres ont été intégrées à l'enseignement l'année dernière. Dans le cadre de l'hébergement, les capacités d'accueil de l'université Ferhat-Abbas sont au nombre de 11 cités universitaires regroupant plus de 50 mille étudiants. Plan quinquennal 2010-2014 71 mille logements inscrits Lors de sa dernière visite à Sétif, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Nouredine Moussa, n'a pas manqué de signaler les efforts consentis par la wilaya de Sétif en matière de réalisation de logements dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009. En effet, le bilan dressé par les responsables locaux fait ressortir un chiffre de 62.594 unités réalisées, tous segments confondus, à savoir logement socio-locatif, socio-participatif, habitat rural et location vente. Autant dire aussi que le programme 2005-2009 a été totalement achevé pour une wilaya qui dispose de tous les atouts matériels et humains, mais qui s'apprête à entamer le nouveau programme quinquennal 2010-2014, tout en maintenant la cadence pour le prochain programme de l'ordre de 71 mille logements, sinon à «aller au-delà des prévisions retenues par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme», dira le ministre lors d'une rencontre avec tous les partenaires du secteur. Formation professionnelle Près de 11 mille stagiaires inscrits en 2010 A l'instar des autres secteurs, la formation professionnelle, qui prépare la rentrée annuelle prévue ce mois d'octobre, ambitionne d'inscrire 10.920 jeunes en 2010 en attendant d'atteindre 23.700 au cours du quinquennal 2010- 2014 et de fournir ainsi le plus grand nombre d'employés au secteur du BTP. Le directeur de la formation professionnelle a assuré, à ce propos, que tous les moyens sont mis en place pour convaincre les jeunes à rejoindre cette filière. C'est ainsi que la campagne de sensibilisation en direction des jeunes a débuté au mois d'avril dernier afin "d'inculquer aux nouveaux apprentis l'idée de s'organiser dans le but de créer ensemble, des micro-entreprises", et d'éviter ainsi la fuite de la main-d'œuvre vers le privé. Le cordonnier a survécu à toutes les époques. Kerroum dispose d'un magasin d'à peine une dizaine de mètres carrés. Malgré son jeune âge, Kerroum est un vrai cordonnier. Il a hérité cette profession de son père qui, lui-même, a succédé à son grand-père dans ce métier. La cordonnerie est une affaire de famille chez les Kerroum ; une affaire «fructueuse» aussi. Avec ses rentrées, l'artisan fait vivre une famille de quatre personnes. Lui, sa femme et deux enfants. Une vie descente, jure-t-il, dans la moyenne algérienne. La famille aspire aujourd'hui à acheter une voiture, «certainement une vieille voiture», mais tout de même une voiture. La famille est bien loin des temps durs d'il y a quelques années. Kerroum s'affaire à réparer une paire de chaussure vieille de quelques années ; le genre de tâche qu'il affectionne le plus. «Ce qui me plaît le plus, c'est de redonner vie à quelque chose qu'on croyait morte.» Et pour redonner vie, le cordonnier aime s'y prendre à l'aide d'outils traditionnels. Pour lui, les outils classiques sont adaptés aux besoins du métier pour récupérer leurs chaussures retapées. «Moi, je regarde toujours dans les yeux et j'aime voir l'étincelle qui me confirme la réussite de mon travail».Aimer son travail et le bien faire est très imporatnt aux yeux de Kerroum. Réparer sa chaussure ne doit pas être cher en moyenne, sinon les gens se seraient rabattus sur les produits chinois, dit-il. Les contraintes ne manquent pas dans le métier de Kerroum. Il raconte qu'une réparation à 400 DA doit impérativement coûter au cordonnier 200 DA, soit la moitié. La plus-value est à extraire des 50% gagnés car il faudrait lui soustraire les charges et la main-d'œuvre, qui sont elles aussi chères. Alors comment faire ? Kerroum dit qu'heureusement que la chaussure de bonne qualité existe encore. Il fait son chiffre d'affaire essentiellement avec une clientèle qui préfère rafistoler ses vieilles chaussures de qualité, plutôt que d'aller acheter du chinois. La cordonnerie est un métier, confirme Nori, le frère aîné, lui aussi dans le secteur depuis plusieurs années. Il affirme que l'activité a repris du poil de la bête ces derniers temps, à la faveur d'une nouvelle conjoncture. «Il fut une époque pas très lointaine où les gens étaient vraiment éblouis par les prix minima des produits chinois et du coup, ils ne réparaient plus leurs vieilles chaussures. Ils achetaient au fur et à mesure, mais avec le temps on revient aux vieilles habitudes, car en plus de la qualité et des risques encourus par les produits chinois, les gens cherchent un peu plus d'esthétique et de solidité», conclut-il. Rentrée universitaire Sous le signe de l'évaluation et de la qualité L'université Ferhat-Abbas de Sétif, qui accueille cette année plus de 11.500 nouveaux bacheliers, compte, désormais, près de 70 mille étudiants au total. Dans le domaine pédagogique, l'université de Sétif dispose à partir de cette année de 8 facultés et de 2 instituts avec l'ouverture de 2 nouvelles facultés et 2 nouveaux instituts comme elle prévoit dans les prochains jours la réception du 3e pôle universitaire El-Hidhab qui abritera les facultés des lettres et des langues, des sciences humaines et sociales, des sciences de l'information et de la communication, de l'électronique et de l'optique de précision, accueillant au total 10 mille places pédagogiques et 14 mille lits. C'est l'inauguration de ce pôle qui constituera la clôture du volet inhérent aux infrastructures. Dans ce cadre, le recteur Baki Chakib Arslane ne manque pas d'insister sur l'aspect pédagogique inhérent à la qualité de l'enseignement, au lendemain de la mise en place de tous les moyens matériels et humains. «L'université Ferhat-Abbas devra compter sur ses potentialités», a-t-il déclaré. La nouvelle rentrée, dit-il, se place sous le signe de l'évaluation et de la qualité. Evaluation pour mieux connaître les imperfections, recherche de la qualité comme seul objectif contre la médiocrité et la régression. L'université s'est consacrée l'année dernière à la confection et la mise en œuvre de référentiels comme langage commun dans le fonctionnement de la dynamique. «Aujourd'hui, que chacun des enseignants sache ce qu'il a à faire selon son statut, ses responsabilités, sa conscience, sa position et ses compétences, sa volonté mais aussi selon son degré d'engagement à hisser l'université parmi les meilleures.» Le système LMD, qui a vu l'ouverture d'une nouvelle filière cette année, celle des sciences humaines, compte près de 6 mille étudiants et dont la sortie de la première promotion a été eu lieu au cours de l'année universitaire 2009-2010. Pour rappel, les domaines d'enseignement du LMD à Sétif sont au nombre de 4, répartis sur plusieurs filières spécialisées : économie-gestion et commerce, mathématiques et informatique, science de la matière et science technique. Alors que les sciences de la terre et de l'univers ainsi que les lettres ont été intégrées à l'enseignement l'année dernière. Dans le cadre de l'hébergement, les capacités d'accueil de l'université Ferhat-Abbas sont au nombre de 11 cités universitaires regroupant plus de 50 mille étudiants. Plan quinquennal 2010-2014 71 mille logements inscrits Lors de sa dernière visite à Sétif, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Nouredine Moussa, n'a pas manqué de signaler les efforts consentis par la wilaya de Sétif en matière de réalisation de logements dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009. En effet, le bilan dressé par les responsables locaux fait ressortir un chiffre de 62.594 unités réalisées, tous segments confondus, à savoir logement socio-locatif, socio-participatif, habitat rural et location vente. Autant dire aussi que le programme 2005-2009 a été totalement achevé pour une wilaya qui dispose de tous les atouts matériels et humains, mais qui s'apprête à entamer le nouveau programme quinquennal 2010-2014, tout en maintenant la cadence pour le prochain programme de l'ordre de 71 mille logements, sinon à «aller au-delà des prévisions retenues par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme», dira le ministre lors d'une rencontre avec tous les partenaires du secteur. Formation professionnelle Près de 11 mille stagiaires inscrits en 2010 A l'instar des autres secteurs, la formation professionnelle, qui prépare la rentrée annuelle prévue ce mois d'octobre, ambitionne d'inscrire 10.920 jeunes en 2010 en attendant d'atteindre 23.700 au cours du quinquennal 2010- 2014 et de fournir ainsi le plus grand nombre d'employés au secteur du BTP. Le directeur de la formation professionnelle a assuré, à ce propos, que tous les moyens sont mis en place pour convaincre les jeunes à rejoindre cette filière. C'est ainsi que la campagne de sensibilisation en direction des jeunes a débuté au mois d'avril dernier afin "d'inculquer aux nouveaux apprentis l'idée de s'organiser dans le but de créer ensemble, des micro-entreprises", et d'éviter ainsi la fuite de la main-d'œuvre vers le privé.