Cette commune rurale, ne dispose d'aucune ressource pouvant venir au secours de la population afin de lancer des projets en créant des postes de travail, hormis les subventions étatiques. Cette commune rurale, ne dispose d'aucune ressource pouvant venir au secours de la population afin de lancer des projets en créant des postes de travail, hormis les subventions étatiques. Avec un taux de chômage estimé à 20%, un manque criant en infrastructures de base, une absence quasi totale de planification futuriste, absence de cadres et de commerce florissants et manque de lieux de distractions, la commune d'Aïn-Kerma est à classer parmi les communes de la wilaya les plus démunies. «Tout manque dans cette localité abandonnée», nous confient des jeunes éjectés récemment du système scolaire. La localité est une ville morte à partir de six heures de l'après-midi. En ce vendredi, aucune âme qui vive après dix-huit heures. L'agglomération semble sombrée dans une profonde léthargie. Une élection n'est qu'un bouillon pour les morts, souligne un enseignant du primaire, du fait que chaque personne influente a placé son pion pour défendre ses propres intérêts. La population nourrit un espoir sur la création d'une unité de production pour résorber le chômage, nous apprend-on. La commune est rurale, elle ne dispose d'aucune ressource pouvant venir au secours de la population afin de lancer des projets en créant des postes de travail, hormis les subventions étatiques. Une subvention qui n'arrive pas à payer les fonctionnaires et les ouvriers communaux, dont leur nombre se rétrécit d'année en année comme une véritable peau de chagrin. Ici comme ailleurs, les initiatives sont tuées dans l'œuf comme le cas d'un fermier qui a misé gros mais qui a finalement perdu beaucoup à cause des obstacles rencontrés sur son chemin. Premier constat pour tout visiteur venant d'une autre contrée, l'impraticabilité des voies de communication menant vers la douzaine de mechtas formant la commune de douze mille habitants. Relier les dechras, telles que Fehis, Jantoura, Sanhadja, Fertita, etc., est un vrai parcours du combattant hiver comme été. Toutes les enveloppes financières votées depuis que Aïn-Kerma est devenue commune n'ont pas suffi pour assurer une seule voie carrossable. La question d'eau potable constitue aussi un sujet de préoccupation pour la population. Durant l'été, les habitants ont des sources taries et ce n'est qu'en hiver que les choses commencent à s'améliorer. La population est alimentée à partir du barrage de Bounmoussa en passant par Damous Bouhadjar. Quand l'eau est disponible, elle est servie deux heures au maximum. Pour les élus locaux, le règlement de ce problème nécessite des enveloppes financières importantes qui dépassent de loin les capacités de la commune. Les sommes injectées n'ont pas pu atténuer le problème du moment que le sous sol est pauvre en ressources phréatique. Les citoyens voulant rallier le chef-lieu de daïar Bouhadjar se lamentent du manque de transport à cause de l'étroitesse et de l'impraticabilité qui caractérisent la voie y conduisant. La chef-lieu communal dispose au niveau du chef-lieu de deux CEM qui enregistrent chaque année des résultats satisfaisants. Un CEM de remplacement a été récemment réalisé pour accueillir les élèves de l'ancien. La commune dispose d'un troisième dans la localité de Bergilette. Le téléphone fixe est un autre casse-tête chinois. Sur le plan de communication, les abonnés ont droit à placer trois mots avant que la communication ne soit coupée. Sur le plan santé, la commune est loin d'être gâtée bien qu'elle soit dotée d'une polyclinique. Les accouchements se font souvent après transfert à Bouhadjar ou au niveau d'un des hôpitaux de la wilaya d'El-Tarf ou El-Kala. Des études ont été faites depuis plus d'une dizaine d'années pour le montage d'une briqueterie, mais depuis, aucune suite n'a été donnée à ce projet. D'une manière générale, la population tire les ressources de subsistance en travaillant la terre. Une rigueur dans la gestion des affaires du citoyen, un contrôle intensif à tous les niveaux et une justice sociale, c'est-à-dire égalité entre citoyens, sont les seuls paramètres pouvant l'Etat plus crédible. Le taux de paupérisation dans cette commune, distante de 26 km du chef-lieu de wilaya, a atteint un taux alarmant. L'on dénombre plus de quatre mille familles démunies, dont une majorité écrasante vit des actes de bienfaisance d'âmes charitables. Avec un taux de chômage estimé à 20%, un manque criant en infrastructures de base, une absence quasi totale de planification futuriste, absence de cadres et de commerce florissants et manque de lieux de distractions, la commune d'Aïn-Kerma est à classer parmi les communes de la wilaya les plus démunies. «Tout manque dans cette localité abandonnée», nous confient des jeunes éjectés récemment du système scolaire. La localité est une ville morte à partir de six heures de l'après-midi. En ce vendredi, aucune âme qui vive après dix-huit heures. L'agglomération semble sombrée dans une profonde léthargie. Une élection n'est qu'un bouillon pour les morts, souligne un enseignant du primaire, du fait que chaque personne influente a placé son pion pour défendre ses propres intérêts. La population nourrit un espoir sur la création d'une unité de production pour résorber le chômage, nous apprend-on. La commune est rurale, elle ne dispose d'aucune ressource pouvant venir au secours de la population afin de lancer des projets en créant des postes de travail, hormis les subventions étatiques. Une subvention qui n'arrive pas à payer les fonctionnaires et les ouvriers communaux, dont leur nombre se rétrécit d'année en année comme une véritable peau de chagrin. Ici comme ailleurs, les initiatives sont tuées dans l'œuf comme le cas d'un fermier qui a misé gros mais qui a finalement perdu beaucoup à cause des obstacles rencontrés sur son chemin. Premier constat pour tout visiteur venant d'une autre contrée, l'impraticabilité des voies de communication menant vers la douzaine de mechtas formant la commune de douze mille habitants. Relier les dechras, telles que Fehis, Jantoura, Sanhadja, Fertita, etc., est un vrai parcours du combattant hiver comme été. Toutes les enveloppes financières votées depuis que Aïn-Kerma est devenue commune n'ont pas suffi pour assurer une seule voie carrossable. La question d'eau potable constitue aussi un sujet de préoccupation pour la population. Durant l'été, les habitants ont des sources taries et ce n'est qu'en hiver que les choses commencent à s'améliorer. La population est alimentée à partir du barrage de Bounmoussa en passant par Damous Bouhadjar. Quand l'eau est disponible, elle est servie deux heures au maximum. Pour les élus locaux, le règlement de ce problème nécessite des enveloppes financières importantes qui dépassent de loin les capacités de la commune. Les sommes injectées n'ont pas pu atténuer le problème du moment que le sous sol est pauvre en ressources phréatique. Les citoyens voulant rallier le chef-lieu de daïar Bouhadjar se lamentent du manque de transport à cause de l'étroitesse et de l'impraticabilité qui caractérisent la voie y conduisant. La chef-lieu communal dispose au niveau du chef-lieu de deux CEM qui enregistrent chaque année des résultats satisfaisants. Un CEM de remplacement a été récemment réalisé pour accueillir les élèves de l'ancien. La commune dispose d'un troisième dans la localité de Bergilette. Le téléphone fixe est un autre casse-tête chinois. Sur le plan de communication, les abonnés ont droit à placer trois mots avant que la communication ne soit coupée. Sur le plan santé, la commune est loin d'être gâtée bien qu'elle soit dotée d'une polyclinique. Les accouchements se font souvent après transfert à Bouhadjar ou au niveau d'un des hôpitaux de la wilaya d'El-Tarf ou El-Kala. Des études ont été faites depuis plus d'une dizaine d'années pour le montage d'une briqueterie, mais depuis, aucune suite n'a été donnée à ce projet. D'une manière générale, la population tire les ressources de subsistance en travaillant la terre. Une rigueur dans la gestion des affaires du citoyen, un contrôle intensif à tous les niveaux et une justice sociale, c'est-à-dire égalité entre citoyens, sont les seuls paramètres pouvant l'Etat plus crédible. Le taux de paupérisation dans cette commune, distante de 26 km du chef-lieu de wilaya, a atteint un taux alarmant. L'on dénombre plus de quatre mille familles démunies, dont une majorité écrasante vit des actes de bienfaisance d'âmes charitables.