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L'anarchie au quotidien
Tizi Ouzou, marchands informels
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2010

Se déplacer dans les quatre coins de la ville de Tizi Ouzou devient de plus en plus difficile. Se mouvoir à pied ou à bord d'un véhicule et passer d'un quartier à un autre n'est point chose aisée.
Se déplacer dans les quatre coins de la ville de Tizi Ouzou devient de plus en plus difficile. Se mouvoir à pied ou à bord d'un véhicule et passer d'un quartier à un autre n'est point chose aisée.
Les causes sont multiples mais les conséquences sont identiques : la ville de Tizi Ouzou est devenue anarchique. A commencer par le centre ville, à savoir les deux boulevards les plus importants : le Boulevard « Abane Ramdane » et la Rue « Lamali Ahmed » (qui longe le centre hospitalo-universitaire « Nedir Mohamed »). L'une des raisons principales qui rend la ville désagréable et guère facile à traverser, c'est la présence impressionnante des marchands informels. Ces derniers écument tous les coins et recoins de la ville. Tous les trottoirs des deux boulevards suscités sont occupés presqu'à 100 % par ces jeunes qui proposent toutes sortes de marchandises et qui défient toute concurrence en matière de prix de vente. Bien évidemment la non-cherté des prix pratiqués par ces vendeurs informels trouve son explication par le fait que ces derniers sont exonérés de tout impôt. De même que les vendeurs ne payent aucun loyer contrairement aux commerçants ayant des locaux et travaillant légalement avec la détention d'un registre de commerce. Les piétons, pour se rendre à l'hôpital ou à l'université ou encore à la Nouvelle Ville, sont obligés de marcher carrément sur la chaussée en mettant en danger leur vie à chaque minute qui passe. Aussi, c'est le cas au niveau de la Grande Rue : des vendeurs de CD piratés, de pantalons à 500 dinars l'unité, de paires de chaussures à 600 DA, de différentes herbes aux vertus thérapeutiques avérées ou à vérifier, des vendeurs de cigarettes et la liste est encore très longue. La ruelle qui donne sur le marché couvert, à la cité Eucalyptus, très fréquentée par les familles, est pratiquement fermée à la circulation automobile. Elle est entièrement squattée par les vendeurs d'appareils de téléphones portables d'occasion. Pour parvenir à l'intérieur du marché couvert il faut vraiment jouer des coudes. Concernant les femmes, il s'agit plutôt d'une mission impossible. La route qui mène vers le quartier Mdouha, à l'Est de la ville des Genêts est également squattée par les marchands informels, de bout en bout. Sur tout le trottoir qui s'étend sur des centaines de mètres, à partir du siège de la sûreté urbaine jusqu'à la station de fourgon de Makouda, aucun espace n'est épargné. Et là aussi, les citoyens sont pénalisés et se retrouvent dans l'obligation de quitter le trottoir pour avancer, non sans danger, carrément sur la route.Une route qui est normalement à sens unique. Mais le code la route étant rarement respecté dans la ville de Tizi Ouzou, les voitures avancent dans les deux sens sur ce tronçon routier, créant des bouchons montres. Le citoyen peut circuler plus librement dans les ruelles secondaires de la ville n'eut été le danger qu'il encourt à cause du banditisme. Se déplacer dans les rues peu fréquentée expose à des risques multiples comme de se voir voler son téléphone portable pour les hommes ou de se faire subtiliser sa chaine en or pour les femmes. D'ailleurs, ces dernières évitent au maximum de se parer de leurs bijoux car n'ignorant point à quoi elles s'exposent ce faisant. Compte tenu de l'occupation des trottoirs et d'une partie de la chaussée par les vendeurs informels au niveau de la rue «Lamali», un problème plus grave se pose quotidiennement. Il s'agit de la difficulté énorme de déplacement des ambulances. En effet, c'est sur cette rue que se trouve le portail principal de l'hôpital. La rue est normalement très large pouvant facilement accueillir quatre rangées de voitures. Il se trouve qu'une voie est réservée au stationnement et sur une autre sont exposées les marchandises. Quand une ambulance arrive avec un malade dans un état grave à bord, les efforts des policiers pour la faire passer en priorité s'avèrent souvent infructueux. La route de l'hôpital est, dans la plus part des cas, bloquée à la circulation à cause des vendeurs informels. D'ailleurs, c'est l'une des rues que les automobilistes évitent le plus car bien que ne dépassant pas un kilomètre, il faut parfois plus d'une demi-heure pour la traverser. A toutes ces anomalies s'ajoutent la saleté indescriptible sous laquelle croule cette ville qui reçoit quotidiennement plus de 30 000 personnes qui viennent des 67 communes de la wilaya pour diverses raisons. Les autorités locales devraient faire de leur mieux afin de donner à la ville de Tizi Ouzou une image digne d'un chef lieu de wilaya.
Les causes sont multiples mais les conséquences sont identiques : la ville de Tizi Ouzou est devenue anarchique. A commencer par le centre ville, à savoir les deux boulevards les plus importants : le Boulevard « Abane Ramdane » et la Rue « Lamali Ahmed » (qui longe le centre hospitalo-universitaire « Nedir Mohamed »). L'une des raisons principales qui rend la ville désagréable et guère facile à traverser, c'est la présence impressionnante des marchands informels. Ces derniers écument tous les coins et recoins de la ville. Tous les trottoirs des deux boulevards suscités sont occupés presqu'à 100 % par ces jeunes qui proposent toutes sortes de marchandises et qui défient toute concurrence en matière de prix de vente. Bien évidemment la non-cherté des prix pratiqués par ces vendeurs informels trouve son explication par le fait que ces derniers sont exonérés de tout impôt. De même que les vendeurs ne payent aucun loyer contrairement aux commerçants ayant des locaux et travaillant légalement avec la détention d'un registre de commerce. Les piétons, pour se rendre à l'hôpital ou à l'université ou encore à la Nouvelle Ville, sont obligés de marcher carrément sur la chaussée en mettant en danger leur vie à chaque minute qui passe. Aussi, c'est le cas au niveau de la Grande Rue : des vendeurs de CD piratés, de pantalons à 500 dinars l'unité, de paires de chaussures à 600 DA, de différentes herbes aux vertus thérapeutiques avérées ou à vérifier, des vendeurs de cigarettes et la liste est encore très longue. La ruelle qui donne sur le marché couvert, à la cité Eucalyptus, très fréquentée par les familles, est pratiquement fermée à la circulation automobile. Elle est entièrement squattée par les vendeurs d'appareils de téléphones portables d'occasion. Pour parvenir à l'intérieur du marché couvert il faut vraiment jouer des coudes. Concernant les femmes, il s'agit plutôt d'une mission impossible. La route qui mène vers le quartier Mdouha, à l'Est de la ville des Genêts est également squattée par les marchands informels, de bout en bout. Sur tout le trottoir qui s'étend sur des centaines de mètres, à partir du siège de la sûreté urbaine jusqu'à la station de fourgon de Makouda, aucun espace n'est épargné. Et là aussi, les citoyens sont pénalisés et se retrouvent dans l'obligation de quitter le trottoir pour avancer, non sans danger, carrément sur la route.Une route qui est normalement à sens unique. Mais le code la route étant rarement respecté dans la ville de Tizi Ouzou, les voitures avancent dans les deux sens sur ce tronçon routier, créant des bouchons montres. Le citoyen peut circuler plus librement dans les ruelles secondaires de la ville n'eut été le danger qu'il encourt à cause du banditisme. Se déplacer dans les rues peu fréquentée expose à des risques multiples comme de se voir voler son téléphone portable pour les hommes ou de se faire subtiliser sa chaine en or pour les femmes. D'ailleurs, ces dernières évitent au maximum de se parer de leurs bijoux car n'ignorant point à quoi elles s'exposent ce faisant. Compte tenu de l'occupation des trottoirs et d'une partie de la chaussée par les vendeurs informels au niveau de la rue «Lamali», un problème plus grave se pose quotidiennement. Il s'agit de la difficulté énorme de déplacement des ambulances. En effet, c'est sur cette rue que se trouve le portail principal de l'hôpital. La rue est normalement très large pouvant facilement accueillir quatre rangées de voitures. Il se trouve qu'une voie est réservée au stationnement et sur une autre sont exposées les marchandises. Quand une ambulance arrive avec un malade dans un état grave à bord, les efforts des policiers pour la faire passer en priorité s'avèrent souvent infructueux. La route de l'hôpital est, dans la plus part des cas, bloquée à la circulation à cause des vendeurs informels. D'ailleurs, c'est l'une des rues que les automobilistes évitent le plus car bien que ne dépassant pas un kilomètre, il faut parfois plus d'une demi-heure pour la traverser. A toutes ces anomalies s'ajoutent la saleté indescriptible sous laquelle croule cette ville qui reçoit quotidiennement plus de 30 000 personnes qui viennent des 67 communes de la wilaya pour diverses raisons. Les autorités locales devraient faire de leur mieux afin de donner à la ville de Tizi Ouzou une image digne d'un chef lieu de wilaya.


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