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9 mille consultations sont enregistrées annuellement
Docteur Benzidane, sénologue au CPMC
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2010

Midi Libre : Après le diagnostic établi, avez-vous des difficultés à annoncer aux patientes qu'elles sont atteintes d'un cancer de sein ?
Dr Bouzidane : Effectivement, il n'est pas anodin d'annoncer à une femme qu'elle est atteinte d'un cancer, comme ce n'est pas du tout facile d'appréhender sa réaction. Dès la détection d'un cancer, il faut de suite informer la patiente et la mettre devant le fait accompli car des lors, il faut qu'elle se prenne en charge et qu'elle se soigne.
Lorsqu'on annonce la malheureuse nouvelle, les femmes généralement sont abattues et tombent de haut lorsqu'elles apprennent qu'elles ont un cancer, car dans l'esprit de tout un chacun, le cancer signifie mort.
Comment se passe la relation entre le médecin et la patiente ?
Le médecin est tenu d'être sincère avec la patiente, ce qui la rassure et la met en confiance. Apres avoir appris qu'elles étaient atteinte d'un cancer, les femmes doivent choisir leur médecin sur la base d'une confiance mutuelle (patient-médecin) tout en veillant à être à l'aise avec ce dernier. Lorsque la patiente est réceptive et prête à entendre la vérité qu'on ne doit pas d'ailleurs dissimuler. Le médecin doit mettre au courant la malade de sa situation, parce qu'il faut savoir que le cancer n'est pas une maladie qui se guérit facilement comme un rhume ou un mal de tête et surtout il est important que la femme atteinte de cancer se soigne. Le cancer n'est pas forcement synonyme de mort, car il y a toujours un traitement et possibilité de rémission, autrement ce service n'existerait pas.
Les femmes reçoivent-elles des soins en urgence ?
Certes, le cancer reste une urgence, mais pas une urgence immédiate, le patient doit à cet effet être avisé, alerté et le médecin doit préparer son admission à l'hôpital ainsi que son dossier. Il est vrai que le cancer est une maladie grave, mais ce n'est pas une urgence hémorragique ou le patient doit être hospitalisé et avoir les soins nécessaires rapidement. Le médecin aura tout le temps de préparer la malade autant sur le point de vue psychologique que physique, de faire un bilan complet et d'évaluer l'extension de la maladie.
La cure thérapeutique est déterminée par l'étendue de la maladie, chaque cas est un cas à part à traiter de façon différente. La chirurgie ou la chimiothérapie est prescrite, comme d'autres ont recours à toutes les armes thérapeutiques.
Quels sont les signes qui doivent alerter la femme ?
Les signes qui doivent alerter la femme à consulter sont la détection d'une grosseur ou l'écoulement au niveau du mamelon, contrairement à d'autres maladies ou c'est le saignement ou la douleur qui pousse la personne à voir un médecin.
Y'a-t-il des récidives après une rémission ?
Les récidives dans le cas du cancer du sein sont fréquentes, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les patientes sont suivies durant des années de suite, pour justement évaluer le risque de réapparition de cellules tumorales.
Peut-on obtenir un rendez-vous dans ce centre aisément ?
9 mille femmes consultent annuellement le service du CPMC. Lorsque la patiente consulte et que le dossier est bien ficelé, la malade arrive à obtenir un rendez-vous dans les trente jours qui suivent la consultation, mais malheureusement, les délais de rendez-vous pour la chimiothérapie et la radiologie ne sont pas toujours obtenus dans les moments adéquats. Cela donc nous incite à prendre en charge les femmes qui arrivent avec un cancer qui vient d'être déclaré à ces débuts, ces dernières ont plus de chance de s'en sortir contrairement à celles dans la maladie à déjà fait son chemin.
En tant que sénologue, quels conseils prodiguerez-vous aux femmes pour la prévention ?
Il est conseillé aux femmes en bonne santé de se faire palper au moins une fois par mois les seins, la moindre petite grosseur doit les alerter. Mais cette technique n'est pas évidente pour déceler une anomalie, la plupart des femmes ne maîtrisent pas l'autopalpation. Il est aussi obligatoire de faire une mammographie tous les deux ans et ce, à partir de 40 ans pour les femmes qui n'ont pas eu d'antécédents, c'est-à-dire (mère, tante, sœur, grand-mère) qui est atteinte d'un cancer. Un peu moins de 2 ans si le cancer s'est manifesté dans la famille dont une proche a eu le cancer. Il est très important de rappeler qu'un cancer détecté à un stade précoce, les chances de guérison sont à 100%. Le cancer est une grosseur, un nodule qui débute par une cellule, lorsque la cellule a atteint 1 cm, cela indique que le cancer à débuté depuis une année.
Midi Libre : Après le diagnostic établi, avez-vous des difficultés à annoncer aux patientes qu'elles sont atteintes d'un cancer de sein ?
Dr Bouzidane : Effectivement, il n'est pas anodin d'annoncer à une femme qu'elle est atteinte d'un cancer, comme ce n'est pas du tout facile d'appréhender sa réaction. Dès la détection d'un cancer, il faut de suite informer la patiente et la mettre devant le fait accompli car des lors, il faut qu'elle se prenne en charge et qu'elle se soigne.
Lorsqu'on annonce la malheureuse nouvelle, les femmes généralement sont abattues et tombent de haut lorsqu'elles apprennent qu'elles ont un cancer, car dans l'esprit de tout un chacun, le cancer signifie mort.
Comment se passe la relation entre le médecin et la patiente ?
Le médecin est tenu d'être sincère avec la patiente, ce qui la rassure et la met en confiance. Apres avoir appris qu'elles étaient atteinte d'un cancer, les femmes doivent choisir leur médecin sur la base d'une confiance mutuelle (patient-médecin) tout en veillant à être à l'aise avec ce dernier. Lorsque la patiente est réceptive et prête à entendre la vérité qu'on ne doit pas d'ailleurs dissimuler. Le médecin doit mettre au courant la malade de sa situation, parce qu'il faut savoir que le cancer n'est pas une maladie qui se guérit facilement comme un rhume ou un mal de tête et surtout il est important que la femme atteinte de cancer se soigne. Le cancer n'est pas forcement synonyme de mort, car il y a toujours un traitement et possibilité de rémission, autrement ce service n'existerait pas.
Les femmes reçoivent-elles des soins en urgence ?
Certes, le cancer reste une urgence, mais pas une urgence immédiate, le patient doit à cet effet être avisé, alerté et le médecin doit préparer son admission à l'hôpital ainsi que son dossier. Il est vrai que le cancer est une maladie grave, mais ce n'est pas une urgence hémorragique ou le patient doit être hospitalisé et avoir les soins nécessaires rapidement. Le médecin aura tout le temps de préparer la malade autant sur le point de vue psychologique que physique, de faire un bilan complet et d'évaluer l'extension de la maladie.
La cure thérapeutique est déterminée par l'étendue de la maladie, chaque cas est un cas à part à traiter de façon différente. La chirurgie ou la chimiothérapie est prescrite, comme d'autres ont recours à toutes les armes thérapeutiques.
Quels sont les signes qui doivent alerter la femme ?
Les signes qui doivent alerter la femme à consulter sont la détection d'une grosseur ou l'écoulement au niveau du mamelon, contrairement à d'autres maladies ou c'est le saignement ou la douleur qui pousse la personne à voir un médecin.
Y'a-t-il des récidives après une rémission ?
Les récidives dans le cas du cancer du sein sont fréquentes, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les patientes sont suivies durant des années de suite, pour justement évaluer le risque de réapparition de cellules tumorales.
Peut-on obtenir un rendez-vous dans ce centre aisément ?
9 mille femmes consultent annuellement le service du CPMC. Lorsque la patiente consulte et que le dossier est bien ficelé, la malade arrive à obtenir un rendez-vous dans les trente jours qui suivent la consultation, mais malheureusement, les délais de rendez-vous pour la chimiothérapie et la radiologie ne sont pas toujours obtenus dans les moments adéquats. Cela donc nous incite à prendre en charge les femmes qui arrivent avec un cancer qui vient d'être déclaré à ces débuts, ces dernières ont plus de chance de s'en sortir contrairement à celles dans la maladie à déjà fait son chemin.
En tant que sénologue, quels conseils prodiguerez-vous aux femmes pour la prévention ?
Il est conseillé aux femmes en bonne santé de se faire palper au moins une fois par mois les seins, la moindre petite grosseur doit les alerter. Mais cette technique n'est pas évidente pour déceler une anomalie, la plupart des femmes ne maîtrisent pas l'autopalpation. Il est aussi obligatoire de faire une mammographie tous les deux ans et ce, à partir de 40 ans pour les femmes qui n'ont pas eu d'antécédents, c'est-à-dire (mère, tante, sœur, grand-mère) qui est atteinte d'un cancer. Un peu moins de 2 ans si le cancer s'est manifesté dans la famille dont une proche a eu le cancer. Il est très important de rappeler qu'un cancer détecté à un stade précoce, les chances de guérison sont à 100%. Le cancer est une grosseur, un nodule qui débute par une cellule, lorsque la cellule a atteint 1 cm, cela indique que le cancer à débuté depuis une année.


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