La commission d'attribution des logements sociaux à caractère locatif s'affaire durant des mois et des mois à passer au sas des milliers de dossiers afin d'arrêter la liste des bénéficiaires. La commission d'attribution des logements sociaux à caractère locatif s'affaire durant des mois et des mois à passer au sas des milliers de dossiers afin d'arrêter la liste des bénéficiaires. Principale revendication citoyenne, le logement garanti par la Constitution est un véritable casse-tête pour les autorités locales car la confection des listes des pré-bénéficiaires est loin d'être une sinécure. La commission d'attribution des logements sociaux à caractère locatif, présidée par le chef de daïra et englobant le maire de la commune concernée, les représentants de la DLEP, de la DAS, de l'OPGI et des anciens moudjahidine, planche des mois et des mois en épluchant des milliers de dossiers afin d'arrêter une liste d'une ou deux centaines de pré-bénéficiaires. L'affichage des listes est appréhendé par les responsables locaux qui craignent la colère citoyenne, voire des émeutes. Lors de sa première sortie sur le terrain, le nouveau wali a suivi avec attention les explications fournies par le directeur du logements et des équipements publics (DLEP) et le directeur de l'OPGI, relatives à l'édification de 14.200 logements, toutes formules confondues, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 au niveau des 34 communes de la wilaya de Guelma. Dans ce contexte, il s'avère qu'un quota de 4 mille logements est réservé au social à caractère locatif. Saisissant cette opportunité, le chef de l'Exécutif a appris, de la part du président de l'APC de Guelma, l'existence de 15 mille demandes au niveau de la daiïra. Le premier magistrat de la wilaya a estimé que ce nombre est inadmissible et a exigé une opération visant l'assainissement des dossiers : "N'acceptez que les dossiers qui remplissent les critères édictés par le ministère de l'Habitat ! Rendez ceux qui ne le sont pas à leurs postulants ! Il faut faire un tri systématique et transparent car les logements sociaux s'adressent à une catégorie bien déterminée de citoyens !"Les salariés moyens, qui perçoivent plus de 24 mille dinars par mois, doivent opter pour le logement social participatif ou promotionnel sachant que l'Etat leur attribue une aide non remboursable de 70 millions de centimes et un prêt-logement à taux bonifié d'un pourcentage étalé sur des dizaines d'années. Les fellahs qui ont regagné en familles leurs terres et s'adonnent aux travaux agricoles et à l'élevage pourront prétendre à un logement rural et à une subvention non remboursable de 50 millions de centimes. Les familles résidant dans des bidonvilles et préalablement recensées seront destinataires de logements neufs réalisés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RHP). L'application stricte de ces mesures gouvernementales permettrait de cerner les demandeurs de logements et d'atténuer ostentiblement la forte demande des logements sociaux. D'autre part, les services concernés devront assainir les dossiers en instance et écarter également ceux qui ont déménagé, établi plusieurs demandes, sont décédés, ont obtenu un lot de terrain, un prêt à la construction, un lSP, un logement rural, etc. Cette opération est certes fastidieuse mais elle demeure indispensable pour atténuer la tension qui pèse sur le social. Principale revendication citoyenne, le logement garanti par la Constitution est un véritable casse-tête pour les autorités locales car la confection des listes des pré-bénéficiaires est loin d'être une sinécure. La commission d'attribution des logements sociaux à caractère locatif, présidée par le chef de daïra et englobant le maire de la commune concernée, les représentants de la DLEP, de la DAS, de l'OPGI et des anciens moudjahidine, planche des mois et des mois en épluchant des milliers de dossiers afin d'arrêter une liste d'une ou deux centaines de pré-bénéficiaires. L'affichage des listes est appréhendé par les responsables locaux qui craignent la colère citoyenne, voire des émeutes. Lors de sa première sortie sur le terrain, le nouveau wali a suivi avec attention les explications fournies par le directeur du logements et des équipements publics (DLEP) et le directeur de l'OPGI, relatives à l'édification de 14.200 logements, toutes formules confondues, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 au niveau des 34 communes de la wilaya de Guelma. Dans ce contexte, il s'avère qu'un quota de 4 mille logements est réservé au social à caractère locatif. Saisissant cette opportunité, le chef de l'Exécutif a appris, de la part du président de l'APC de Guelma, l'existence de 15 mille demandes au niveau de la daiïra. Le premier magistrat de la wilaya a estimé que ce nombre est inadmissible et a exigé une opération visant l'assainissement des dossiers : "N'acceptez que les dossiers qui remplissent les critères édictés par le ministère de l'Habitat ! Rendez ceux qui ne le sont pas à leurs postulants ! Il faut faire un tri systématique et transparent car les logements sociaux s'adressent à une catégorie bien déterminée de citoyens !"Les salariés moyens, qui perçoivent plus de 24 mille dinars par mois, doivent opter pour le logement social participatif ou promotionnel sachant que l'Etat leur attribue une aide non remboursable de 70 millions de centimes et un prêt-logement à taux bonifié d'un pourcentage étalé sur des dizaines d'années. Les fellahs qui ont regagné en familles leurs terres et s'adonnent aux travaux agricoles et à l'élevage pourront prétendre à un logement rural et à une subvention non remboursable de 50 millions de centimes. Les familles résidant dans des bidonvilles et préalablement recensées seront destinataires de logements neufs réalisés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RHP). L'application stricte de ces mesures gouvernementales permettrait de cerner les demandeurs de logements et d'atténuer ostentiblement la forte demande des logements sociaux. D'autre part, les services concernés devront assainir les dossiers en instance et écarter également ceux qui ont déménagé, établi plusieurs demandes, sont décédés, ont obtenu un lot de terrain, un prêt à la construction, un lSP, un logement rural, etc. Cette opération est certes fastidieuse mais elle demeure indispensable pour atténuer la tension qui pèse sur le social.