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4e édition du festival international du malouf
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 10 - 2010

Pour la quatrième année consécutive, Constantine abritera le festival international du malouf. L'édition 2010 se déroulera au théâtre regional du 23 au 28 octobre en cours et sera dédiée au doyen de l'école du malouf constantinois, le regretté cheikh Abdelkader Toumi, a déclaré Djamel Foughali.
Pour la quatrième année consécutive, Constantine abritera le festival international du malouf. L'édition 2010 se déroulera au théâtre regional du 23 au 28 octobre en cours et sera dédiée au doyen de l'école du malouf constantinois, le regretté cheikh Abdelkader Toumi, a déclaré Djamel Foughali.
Le directeur de la culture et néanmoins commissaire du festival a organisé une conférence de presse, jeudi dernier, à la salle de conférence de la direction de la culture pour présenter le programme et les nouveautés de cette manifestation. Contrairement aux années précédentes, ce festival sera la vitrine d'artistes dont le parcours et (ou) l'œuvre musicale aurait pour assise l'école andalouse. Un retour aux sources et une manière de se démarquer des éditions précédentes où le malouf a été associé à d'autres nuances musicales telle El mouachah.
Ce qui n'a pas été du goût de bon nombre de mélomanes et d'inconditionnels du malouf constantinois. La liste des participants à travers la brochure éditée à cet effet révèle la participation effective d'au moins une soixantaine d'artistes, entre solo et troupes, qui représentent, semble-t-il, une nouvelle génération d'interprètes susceptibles de sublimer un répertoire musical des plus riches. «… Donner à la musique traditionnelle arabo-andalouse un nouveau souffle en la faisant revivre à travers une nouvelle génération de voix demeure le but de ce festival » avait indiqué le commissaire de la manifestation. L'on égrènera ainsi les noms de participants venus de Tunisie, Maroc, Syrie et Espagne.
De ce pays, berceau de l'Andalousie, avec sa civilisation et ses arts, la cantatrice et joueuse du « kanoun » Bigonia Olivid, originaire de Séville (Ichbiliya), s'apprêtera, dans la soirée de mardi prochain, à entraîner le public avec une partition puisée du terroir arabo-andalou. La particularité de ce festival viendra peut-être de la présence d'« El Aziffet », une chorale tunisienne exclusivement féminine, drivée par Amina Serrar.
D'autre part, les journées du festival seront ponctuées de plusieurs autres manifestations culturelles. Un agenda a été mis en place pour l'organisation de trois conférences ayant pour thème, principalement, les écoles de la musique andalouse. Aussi, des ateliers, des expositions et des sorties touristiques sont inscrites dans le programme. Un hommage sera rendu, la première soirée, aux chioukh du malouf dont Tahar El Fergani, Hamdi Bennani, Dib El Ayachi et, à titre posthume, à Abdelkader Toumi.
Pour le commissaire du festival, il est question d'un rendez-vous de l'authenticité et de l'originalité. « Ce festival sera celui du malouf, exclusivement du malouf » n'a cessé de marteler Djamel Foughali comme pour rappeler l'importance de la préservation de cet art lyrique dans « son répertoire original » et dont l'apparition est liée à l'installation en Andalousie, en l'an 822, de Abderrahmane Ibn Nafaa, plus connu sous le nom de Ziryab.
Le quatrième festival international du malouf a nécessité un budget de un milliard et demi de centimes. Un montage financier assuré à hauteur de deux tiers par le ministère de tutelle. Le tiers restant a été débloqué par la wilaya. L'accès aux soirées qui débuteront à partir de 20 heures sera sur invitation.
Le directeur de la culture et néanmoins commissaire du festival a organisé une conférence de presse, jeudi dernier, à la salle de conférence de la direction de la culture pour présenter le programme et les nouveautés de cette manifestation. Contrairement aux années précédentes, ce festival sera la vitrine d'artistes dont le parcours et (ou) l'œuvre musicale aurait pour assise l'école andalouse. Un retour aux sources et une manière de se démarquer des éditions précédentes où le malouf a été associé à d'autres nuances musicales telle El mouachah.
Ce qui n'a pas été du goût de bon nombre de mélomanes et d'inconditionnels du malouf constantinois. La liste des participants à travers la brochure éditée à cet effet révèle la participation effective d'au moins une soixantaine d'artistes, entre solo et troupes, qui représentent, semble-t-il, une nouvelle génération d'interprètes susceptibles de sublimer un répertoire musical des plus riches. «… Donner à la musique traditionnelle arabo-andalouse un nouveau souffle en la faisant revivre à travers une nouvelle génération de voix demeure le but de ce festival » avait indiqué le commissaire de la manifestation. L'on égrènera ainsi les noms de participants venus de Tunisie, Maroc, Syrie et Espagne.
De ce pays, berceau de l'Andalousie, avec sa civilisation et ses arts, la cantatrice et joueuse du « kanoun » Bigonia Olivid, originaire de Séville (Ichbiliya), s'apprêtera, dans la soirée de mardi prochain, à entraîner le public avec une partition puisée du terroir arabo-andalou. La particularité de ce festival viendra peut-être de la présence d'« El Aziffet », une chorale tunisienne exclusivement féminine, drivée par Amina Serrar.
D'autre part, les journées du festival seront ponctuées de plusieurs autres manifestations culturelles. Un agenda a été mis en place pour l'organisation de trois conférences ayant pour thème, principalement, les écoles de la musique andalouse. Aussi, des ateliers, des expositions et des sorties touristiques sont inscrites dans le programme. Un hommage sera rendu, la première soirée, aux chioukh du malouf dont Tahar El Fergani, Hamdi Bennani, Dib El Ayachi et, à titre posthume, à Abdelkader Toumi.
Pour le commissaire du festival, il est question d'un rendez-vous de l'authenticité et de l'originalité. « Ce festival sera celui du malouf, exclusivement du malouf » n'a cessé de marteler Djamel Foughali comme pour rappeler l'importance de la préservation de cet art lyrique dans « son répertoire original » et dont l'apparition est liée à l'installation en Andalousie, en l'an 822, de Abderrahmane Ibn Nafaa, plus connu sous le nom de Ziryab.
Le quatrième festival international du malouf a nécessité un budget de un milliard et demi de centimes. Un montage financier assuré à hauteur de deux tiers par le ministère de tutelle. Le tiers restant a été débloqué par la wilaya. L'accès aux soirées qui débuteront à partir de 20 heures sera sur invitation.


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